Xavier Darcos a présenté son projet de loi instituant un Service Minimum d’Accueil (SMA) dans les écoles primaires.
Ce texte relève plus d’une opération idéologique que de la prise en compte des besoins des familles. Il remet en cause le droit de grève des enseignants en leur imposant une déclaration préalable à l’administration.
Le projet de loi témoigne d’une ignorance totale de la réalité des écoles, il n’offre aucune garantie sur la nature et la qualité de l’accueil proposé, ni sur les financements proposés aux communes.
Cette opération permet au ministre et au président de la République de dresser un écran de fumée devant les revendications qui s’expriment fortement pour la défense du service public d’éducation.
A Marseille, le SMA mis en place par la mairie le 15 mai était un vrai service minimum :
Minimum de préparation, maximum d’improvisation
Minimum de sécurité, maximum d’irresponsabilité
Minimum de service public, maximum de démagogie sociale
L’accueil des enfants, notamment pendant le temps de restauration a été totalement improvisé, au mépris des règles de sécurité les plus élémentaires.
Des personnels municipaux ont été réquisitionnés pour remplacer leurs collègues grévistes.
Les organisations syndicales des territoriaux de la ville de Marseille
(SDU-FSU, CGT, CFDT, FO, UNSA) appellent les employés municipaux à la grève le 30 mai de 11h à 14h.
Un rassemblement est organisé devant la mairie de Marseille à 12h.
Le SNUipp13 appelle tous les enseignants des écoles à y venir pour apporter notre soutien aux personnels municipaux et s’opposer au SMA.
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