Une tribune pour les luttes

Pour un Front de Résistance

pour le débat... en attente d’opinions diverses

Article mis en ligne le samedi 20 mars 2004

Pour accumuler des forces et influer sur le cours des événements des compromis majeurs s’imposent pour sortir de l’isolement.

Les coups portés depuis 20 ans par les forces dominantes, les défaites accumulées ont laissé des traces profondes dans la mémoire collective.

Aujourd’hui les difficultés pour faire face et oser lutter contre les attaques de la bande Chirac-Raffarin sont réelles.

Pourtant, au travers des luttes sociales du printemps 2003, des mouvements anti-guerre, de la rencontre du Larzac, un courant de résistance à l’ordre établi est nettement apparu.

Il a besoin de traduction politique pour se faire entendre. Seul le développement du front de résistance en sera la concrétisation actuelle.

L’ensemble des forces qui refusent la fatalité capitaliste doivent s’unir !

Le Front de Résistance doit associer l’ensemble des forces politiques, sociales, culturelles, nationales, régionales, locales et tous les citoyens qui rejettent ce modèle capitaliste et productiviste. Les uns considèrent qu’il faut imposer des réformes vigoureuses, d’autres estiment que le système n’est pas amendable et ils veulent transformer en profondeur cette société si injuste. Les chemins divergent mais Révolution et Réformes accompagnent l’histoire de l’Humanité.

Chacun doit donner un grand coup de balai devant sa porte. S’unir, c’est déterminer collectivement les intérêts de classe du local au global, de la lutte contre le chômage et la pauvreté au droit des peuples à disposer de leur avenir.

Le printemps des luttes contre la nouvelle loi sur les retraites, en a fait la preuve. Dans l’action, dans la pratique à la base, l’unité s’est développée. Elle doit aussi intervenir dans le domaine institutionnel et électoral afin de bousculer le rapport des forces dans la vie publique.

Ce front doit respecter l’autonomie et l’originalité de l’ensemble de ses composantes. C’est un espoir, si les mouvements politiques sont déterminés à surmonter les désaccords, les difficultés et les contradictions de la période actuelle.

C’est cette diversité qui fera sa richesse et sa force. En n’oubliant pas les leçons du Front Populaire de 1936 : Pour gagner en influence, le Front doit se construire avant tout à la base.

En ce début de siècle, défricher les voies nouvelles des pratiques et des formes d’organisation, c’est aussi intégrer notre combat dans sa dimension européenne. Ce n’est pas une contrainte, mais une chance inouïe à saisir.

IL EST URGENT ET INDISPENSABLE

DE FEDERER LES FORCES ANTICAPITALISTES

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