Une tribune pour les luttes

"OCCIDENT" colonise le Gouvernement de la République ".

Article mis en ligne le dimanche 7 décembre 2008

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http://bellaciao.org/fr/spip.php?article75616

Vendredi 5 décembre 2008

"Patrick Devedjian qui entre au Gouvernement, ce n’est pas simplement un nouveau ministère au goût de République bannière qui fait son apparition ("Ministère de la Relance économique" - à quand le "sous secrétariat aux pneus crevés" le "sub-ministère aux chats écrasés" et on en passe ?).

C’est le symbole d’une génération qui grossit dans le cercle de Fillon et Sarkozy : celui d’Occident, déjà représenté par le secrétaire d’Etat chargé du commerce, de l’artisanat, et des PME, M. Hervé Novelli, (lui aussi ancien d’Occident).

Groupuscule fasciste, raciste, nationaliste et anticommuniste de la fin des années 60, Occident n’est pas une organisation caritative ni bon-enfant.

Elle fait partie des ces petits éléments qui ont contribué à charrier au travers des années la peste brune dans la pensée collective française et qui ont toujours trouvé appui et soutien, même embarrassé, dans la "droite française parlementaire".

Ce sont ce qu’on appelle dans le jargon étudiant "des fafs".

La plupart des journalistes négligeront bien sûr de relever "ce détail", ils négligeront de dire ce fait ; la plupart des "jeunes" l’ignorent - ils ne pourront donc en être choqués.

Aussi il faut dénoncer cela publiquement, avec force, à l’heure où Devedjian est nommé par Sarkozy "Ministre de la Relance économique" : ce Monsieur fut (est encore ?) un faf.

Novelli fut (est encore ?) un faf.

Une bonne partie de l’entourage plus ou moins proche de Sarko sont (furent ?) des fafs ou proches des fafs.

Novelli, Devedjian.... -

Madelin, lui, est actuellement recasé en Président du Fonds Mondial de Solidarité Numérique( sans rire) -

Gérard Longuet a été conseiller politique de Juppé puis de Sarkozy, il est actuellement et entre autre conseiller régional de Lorraine et sénateur...Schuller est inexploitable depuis ses derniers exploits ...

Pour finir, un petit florilège des bons mots de l’Occident...A lire et à relire sans modération.

AH, ELLE EST BELLE LA "DOUCE FRANCE" !

Ivan -



Qu’est ce qu’Occident ? Extraits de Wikipédia

"(...)Le mouvement est avant tout anticommuniste et anti-maoïste, dans le contexte historique de la Guerre froide, et reprend les thèmes classiques de l’extrême droite depuis le XIXe siècle.

Il s’agissait clairement d’un mouvement "réactionnaire", c’est-à-dire fondé sur la réaction aux "gauchistes", communistes, trotskystes ou maoïstes.

Au début de 1966, Occident adopte pour mot d’ordre « Tuez les communistes partout où ils se trouvent ! », reprenant à son compte l’exhortation du maréchal Suharto en Indonésie, où les communistes et présumés communistes sont assassinés par centaines de milliers[4].

Les militants se disent prêts à défendre « l’armée française partout où elle se bat » pour faire barrage notamment à l’expansion du communisme.

Occident approuve le coup d’État des colonels en Grèce et ajoute même : « La seule méthode reconnue pour mettre fin à l’agitation marxiste étant l’élimination physique, nous suggérons au gouvernement grec de ne pas se laisser prendre au piège d’un pseudo-humanitarisme[5]. »

Il s’oppose au Général de Gaulle, considéré comme le « bradeur » de l’Algérie française.

Le groupuscule s’en prend aussi à la franc-maçonnerie, au libéralisme politique. « Ainsi, les nationalistes français constituent contre la république maçonnique et ploutocratique le Parti de la Nation française, le Parti de la seconde Révolution française, qui abolira les effets néfastes de la première[6]. »

Occident dénonce la démocratie, citant Louis-Ferdinand Céline : « Le gouvernement du peuple, pour le peuple, et par la vinasse », et dénonçant « le mythe de l’élection », qui doit être remplacé par la « sélection des meilleurs éléments de la communauté populaire, en vue de constituer une nouvelle élite, fondée sur le mérite et les talents ».

Il se montre ouvertement raciste, s’en prenant par exemple aux « métèques[7] ».

« Ce que nous refusons comme irréel, c’est la vision égalitaire qui prétend faire de l’humanité un ensemble de petits cubes égaux entre eux. De toute évidence, les hommes sont inégaux […] ».

Les membres d’Occident se réfèrent à l’écrivain Robert Brasillach (fusillé en 1945 pour collaborationnisme), célèbrent les vertus du « sang » (« Le sang obsédera toujours l’esprit humain, sang mystique du Christ, sang biologique de la fécondation [sic], sang commun à tous les peuples d’Europe » écrit Occident université, n° 6, 5 mars 1965), exaltent l’« ethnie française », et affirment : « Pervers et nuisible sous toutes ses formes, le libéralisme est l’ennemi le plus dangereux du nationalisme ».

Le terme « fasciste » n’est pas renié[8] : « Dans toutes les démocraties, la jeunesse s’ennuie, et dans toutes les démocraties, il y a des "blousons noirs". Alors que dans les pays qualifiés de "fascistes", il n’y en a jamais eu. Cela tient au fait que tout fascisme est l’expression d’un nationalisme, qui seul peut cristalliser la volonté de la jeunesse en un immense élan révolutionnaire ; le nationalisme, c’est la jeunesse au pouvoir. »

(...)

Commentaires des anciens membres ou sympathisants

* Pour Patrick Devedjian : « Je ne me suis jamais caché de mon passé. J’étais d’origine arménienne et c’était aussi une façon, pour moi, de me sentir français. J’étais anticommuniste et, finalement, je n’ai pas changé. Je me suis engagé pour la cause de l’Algérie française. J’ai quitté Occident en 1966, après avoir découvert Raymond Aron. Ce mouvement n’avait rien à voir avec l’extrême droite de Jean-Marie Le Pen. C’était une autre époque, on ne peut pas comparer[9]... »

* Pour Gérard Longuet : « Pour des raisons personnelles, j’étais Algérie française et anticommuniste. J’ai fait un bout de chemin avec la FEN, avant de basculer vers Occident. Nous étions une bande de copains. Je n’ai jamais supporté que l’on m’interdise de m’exprimer. J’ai fait la campagne de Jean-Louis Tixier-Vignancour en 1965. On se spécialisait dans la relation conflictuelle et musclée avec l’extrême gauche. On s’est pris des raclées, j’ai eu le cuir chevelu entamé. Après l’incident de Rouen, où je n’étais pas impliqué, j’ai rejoint les Républicains indépendants[10]. »

* Pour Alain Madelin : « [J’étais animé par un] anti-communisme militant, extrême et passionné, qui a accompagné une bonne partie de ma vie d’étudiant. Et comme à ce moment-là, la France de l’anticommunisme était marginalisée, nous avons été systématiquement confinés à l’extrême droite. En face, ils étaient pour Mao et Pol Pot, pour les Gardes rouges et pour les Khmers rouges. Je ne regrette pas de ne pas avoir choisi ce camp-là[11]. »

* Pour Hervé Novelli : « J’étais plus jeune que les autres, mais j’étais spontanément du côté de l’ordre. A l’époque, il n’y avait rien entre l’extrême droite et l’extrême gauche. Je n’ai pas un regret, Occident, c’était un engagement anticommuniste dans lequel je me reconnais toujours. C’est une époque révolue, il en reste une sorte d’amitié liée à l’adolescence. Ne tombons pas dans le piège de la béatification de l’extrême gauche et de la diabolisation de l’extrême droite[12]. »

* Pour François d’Orcival : « J’étais à la FEN [Fédération des étudiants nationalistes], de 1962 à 1964. Cela correspond à des convictions de jeunesse, au bouillonnement des 20 ans. Je n’ai pas à renier cette époque, et il n’y a rien qui soit indigne. En 1962, j’avais été interné dans un camp, car j’étais Algérie française. Nous étions antimarxistes, mais je n’ai pas fait partie d’Occident. Je n’ai jamais été un extrémiste. Je ne suis pas un ancien combattant, et je suis journaliste depuis quarante ans. Tout ce que je peux dire, c’est que de Gaulle avait raison[13]. »

* Pour Didier Schuller : « Je suis entré à la Corpo de droit à Assas en 1964. J’étais un militant d’occasion qui fait le coup de poing. J’étais très Algérie française, mais si je ne suis pas allé à Occident, c’est que je ne voulais pas être le “juif” de ce mouvement. Je suis vite revenu vers des choses plus raisonnables, et en 1972, je suis entré dans les cabinets ministériels[14]. »

Trouvé sur Wikipédia

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