À Marseille, il n’y a que 7 toilettes publiques en service intermittent, et pas de douche gratuite, tandis que l’on compte 12000 sans-abri.
L’hiver, les habitants les plus pauvres ne peuvent pas prendre des douches chaudes. Tous les Marseillais ont fait l’expérience d’uriner et de déféquer sur la voie publique, saisis par un besoin pressant.
Assainissement, toilettes et douches pourtant sont des droits humains fondamentaux reconnus par l’ONU et doivent être gérés partout dans le monde en tant que bien commun. Nous le répétons un fois de plus aux élus des partis qui gouvernent la Ville et la Communauté urbaine : le déni des droits des plus pauvres, c’est aussi le déni des droits de tous !