Ce squat, ouvert depuis 2014, a accueilli des dizaines de personnes sans logement sans distinction d’âge, d’origine, hommes ou femmes, avec ou sans papier. Il a été la maison d’une grande famille, accueillant ces derniers jours plus de 60 personnes. Par son intervention aujourd’hui,la préfecture nous a tous renvoyés à la rue ! La plupart d’entre nous sommes ce qu’on appelle des "demandeurs d’Asile" : nous avons fui nos pays en quête de liberté et de protection, et pour cela nous continuerons à garder la tête haute.