19 h à la Maison d’Amnesty, 159 Bd de la Libération – 13001
19 h à la Maison d’Amnesty, 159 Bd de la Libération – 13001
Libéré
le
3
septembre,
Biram Ould Dah Abeid
accompagné
de
sa
femme
Leïla seront
accueillis
à
Marseille
dans
la
Maison
d’Amnesty.
Leur
présence
témoignera
du
coût
payé
par
les
défenseurs
de
l’abolition
de
l’esclavage
en
Mauritanie
et
particulièrement
celui
subi
par Leïla et
Biram.
Sa libération,
ainsi
que
celle
de
dix
autres
détenus,
s’est
effectuée
grâce
à
l’action
diplomatique
probable
de
membres
de
l’Union
européenne
mais
certainement
grâce
à
l’appui
des
campagnes
de
signatures
lancées
par
diverses
associations
qui,
en
Europe,
soutiennent
leur
lutte
:
en
Italie,
en
Allemagne
et
en
France.
Ces
associations
les
accueilleront
notamment
à
Paris, à
Aix‐en‐Provence
et
à
Marseille.
Rappelons qu’à la suite d’un prêche public relayé en Mauritanie encourageant l’esclavage, les pages d’ouvrages religieux interprétant le Coran pour justifier l’esclavage, plus précisément la traite des Noirs, furent autodafées. Avec deux autres personnes, Biram fut emprisonné le 28 avril 2012 ; d’autres arrestations ont suivi.
Ces
ouvrages
élaborés
au
cours
du
Moyen
âge
musulman
sont
toujours
la
référence
en
Mauritanie,
alors
que
la
Mauritanie
est
membre
de
l’ONU
depuis
1961,
que
l’esclavage
est
contraire
au
préambule
de
la
Charte
des
Nations
Unies
signée
en
1945,
au
Pacte
international
relatif
aux
droits
civils
et
politiques
(PIDCP).
En
réalité
l’IRA
(Initiative
Résurgence
pour
l’abolition
de
l’esclavage)
lutte
non
seulement
contre
l’injustice
et
pour
la
dignité
humaine
mais
aussi
contre
un
État
qui
viole
les
lois
anti‐esclavagistes
votées
par
son
Parlement.
Biram et Leïla pourront de vive voix exposer les raisons qui les ont conduits, malgré leur pratique et leur foi coraniques, aux actes qu’ils ont accomplis et mettront en perspective, durant cette soirée, les accusations dont font l’objet tous les militants de l’abolition de l’esclavage.
Contact : ptichane chez numericable.fr