Une tribune pour les luttes

vendredi 25 janvier 2013

MARSEILLE

19 h 30

19 h 30 Le Merlan - Scène nationale, avenue Raimu, 13014

Le cinéma d’à côté

« La vie n’est pas immobile » d’Alassane Diago

Peuple & Culture et Le Merlan

(France/Belgique/Congo, 2012, 59’)

La projection du film sera précédée de
« Le retour d’un aventurier » de Moustapha Alassane (Niger, 1966, 34 min)

Réservation (fortement conseillée) auprès de la billetterie 04 91 11 19 20

adhésion et projections : gratuites / projections suivies d’un débat petite restauration 3€

« La vie n’est pas immobile » de Alassane Diago
Ce sont des femmes - mères de famille, épouses, femmes travailleuses et volontaires, mères-courage de leur village. Elles parlent. Pour certaines, le mari a émigré depuis fort longtemps sans revenir ; pour d’autres, il est malade, inactif. Alors ces femmes se sont regroupées et mobilisées pour la survie de leur foyer. Elles font face à la minorité des hommes restés au village. Houlèye Fa est l’une d’entre elles. Elle porte la parole, discute, pleure, rit mais ne veut surtout pas être prisonnière de son passé. Alassane Diago questionne les femmes et les hommes, questionne les mentalités anciennes et nouvelles.

Alassane Diago est né en 1985 au Sénégal et vit actuellement à Dakar. Après une formation en audiovisuel au Média Centre de Dakar, il travaille dans différents projets de réalisation. En 2008, il participe à une résidence d’écriture organisée par Africadoc, point de départ de son premier film Les larmes de l’émigration, sorti en 2010. Il en poursuit le propos en réalisant, au cœur de son village natal, La vie n’est pas immobile en 2012.

« Le retour d’un aventurier » de Moustapha Alassane - Copie de la Cinémathèque Afrique de l’Institut Français

Jimmy, de retour d’un voyage aux États-Unis, revient dans son village au Niger. Il rapporte en cadeau à ses amis des panoplies complètes de cow-boys du Far West. Ainsi habillés de mythologie américaine, ils ne s’appellent plus Kali, Ibrahim ou Boubakar, mais Black Cooper, James Kelly, Casse-Tout ou encore Reine Christine. Et, à l’instar de ce qu’ils imaginent être une vraie bande de cow-boys, ils vont mettre à sac la région, provoquant la colère des villageois.

Mécanicien, autodidacte, le Nigérien Mustapha Alassane, né à N’Dongou en 1942, a découvert le cinéma avec Jean Rouch, avant de faire ses classes dans l’animation à l’ONF (Office National du Film), au Canada, avec Claude Jutra et Norman Mac Laren. La Bague du roi Koda (1962) et La Mort de Gandji (1965), sont les deux premiers dessins animés de l’histoire du cinéma africain. Parmi ses films les plus importants, on peut citer ses longs métrages : FVVA : Femmes, Villa, Voiture, Argent (1972), satire de la "réussite sociale" et du machisme africain et Toula, ou le génie des eaux, évocation d’une légende ancienne qui lui permet d’aborder le drame de la sécheresse. Il n’a par ailleurs jamais céssé de réaliser des films d’animation.

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