Équitable café, 54 cours Julien, 13006
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L’histoire de l’enfermement des sans-papiers à Marseille et ailleurs. De la prison clandestine d’Arenc au centre de rétention du Canet, l’ambiguïté du recours au droit comme instrument de contestation. Les mouvements de protestation et de résistance à l’intérieur des centres de rétention » avec Nicolas Fischer, Chargé de recherche au CNRS, spécialiste de l’histoire de la rétention et des centre de rétention.
Chaque année en France, 40000 étrangers sans-papiers sont enfermés dans des centres de rétention en attendant que l’Etat décide de leur sort : expulsion et bannissement ou libération avec OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français). Les centres de rétention sont un outil de la gestion de l’immigration.
Cette gestion de la main d’œuvre immigrée régule l’accès au marché du travail, et permet d’exercer une pression sur celui-ci, qui tend à tirer l’ensemble des salaires vers le bas.
Dans les centres de rétention, partout en Europe, des révoltes éclatent régulièrement.
Le 9 mars 2011, suite à une révolte collective, un incendie se déclare à l’intérieur du centre de rétention du Canet, à Marseille. Deux personnes sont inculpées, et passeront en procès le 26 novembre prochain.
En solidarité avec les inculpés de l’incendie du CRA du Canet, nous vous invitons à une discussion publique sur l’histoire de l’enfermement des sans-papiers à Marseille et ailleurs, en présence de Nicolas Fischer, sociologue.
6CRA** : collectif de soutient aux inculpés de l’incendie du Centre de rétention administratif (CRA) du Canet,
soutien6cra chez riseup.net