En route, pour Morelia pour la deuxième rencontre internationale des femmes qui luttent. Cette-fois, il n’y aura qu’un seul et unique thème, celui de la violence faite aux femmes. Une seule volonté, que cela cesse enfin. Il nous faudra trois jours pour dénoncer, pleurer, danser, crier. Encore aujourd’hui, je ne sais pas ce que j’ai pu ramener de cette rencontre. Encombrée par ce sentiment d’« inconformidad » que je n’arrive pas à traduire mais qui me colle au corps et à l’âme depuis que je suis sur ces terres rebelles.
Première surprise, ce sont des chauffeuses qui vont nous conduire au lieu de la rencontre. Dans leur communiqué, elles nous avait averti qu’elles allaient prendre en charge tous les domaines pour nous accueillir dans les meilleures conditions. Et comme elles ne savaient pas conduire, elles ont appris ! Les zapatistes ne cesseront jamais de nous surprendre. Vraiment !