« Arrêtez de vous entretuer ! Si vous voulez tuer, engagez-vous dans l’armée. Pourquoi vous tuez-vous entre frères...? », a lancé Nadia Albarello, la mère d’une des trois victimes, appelant à « l’éradication des armes ». Elle vit toujours dans la cité des Micocouliers, souffre de « dépression » et demande d’être relogée ailleurs, mais « rien n’est fait dans ce sens, les politiques s’en moquent. Alors on se soutient entre nous », déclare Rachida Tir, membre du Collectif des quartiers populaires de Marseille (CQPM), qui a soutenu la marche. La mère d’un jeune victime d’un règlement de comptes dans des conditions similaires, membre de ce collectif, était également présente.
« Nous sommes ici pour un message de non-violence », a aussi dit la tante d’une des victimes, « un gamin qui avait de l’éducation et un amour inconsidéré pour sa mère et qui, dans un autre quartier, aurait eu un autre destin »