Une délégation intersyndicale (FSU, Snes, CGT, Solidaires, SUD) s’est
rendue au ministère de l’Éducation Nationale ce matin. Elle a été reçue
pendant 1h30, par le directeur de cabinet du ministre Robien. Ce dernier
a participé à cet entretien.
Aucun solution n’a été proposée. Or cette après-midi, le ministère a une
nouvelle fois montré le mépris qu’il avait de la vie de Roland en
annonçant que « mission sera donnée au médiateur de l’Éducation
nationale, l’inspecteur général Jean-Marie Jutant, pour proposer
rapidement des solutions permettant de mettre fin à la grève de Roland
Veuillet ». Cette solution est inacceptable, elle correspond exactement
à la fin de le première grève de la faim de Roland. Ceci avait amené le
médiateur Jacky Simon à faire un rapport à charge contre Roland qui
avait été qualifié par le commissaire du gouvernement de rapport dont il
n’y a pas lieu de s’attarder sur le caractère original.
Le ministre s’entête dans son silence alors que l’état de santé de
Roland Veuillet s’aggrave d’"HEURE en HEURE".
Après les faux en écriture du proviseur De Haro, après le procès verbal
partial et mensonger du recteur Marois, après le refus autocratique de
suivre l’avis du Conseil Supérieur de la Fonction Publique d’État par le
ministre Fillon, le ministre Robien s’apprête à laisser mourir Roland
Veuillet dés aujourd’hui.
Nous tenons donc Gilles de Robien personnellement responsable de ce qui
pourra arriver à Roland dans les heures qui viennent.
Des actions seront menées mercredi 14 février à Bordeaux de 12h30 à 14h
(ce rectorat abrite en effet le recteur Marois), à Marseille à 14h
devant l’Inspection académique, à Paris où un rassemblement est prévu à
14h30 devant le ministère de l’Éducation Nationale.
Vous pourrez nous joindre le 14 février au 06 26 50 01 36