Une tribune pour les luttes

Réseau "Sortir du nucléaire" : Bilan - Le grenelle de l’environnement

Les énergies renouvelables ne doivent pas servir à donner "bonne conscience" aux promoteurs du nucléaire

Article mis en ligne le vendredi 26 octobre 2007

Grand rassemblement et Meeting "Post Grenelle" :

samedi 27 octobre - 15h - Paris - Square Cambronne

contre la politique pronucléaire de M Sarkozy
et son accord avec le dictateur libyen Kadhafi

Meeting avec en particulier :

Stéphane Lhomme (Réseau "Sortir du nucléaire"),

Didier Anger (Stop-EPR),

Typheen Alix (Stop-ITER)

et

José Bové (Faucheurs d’OGM), intervention sur l’agriculture

Stéphen Kerkhove (Agir pour l’environnement), intervention sur les transports

ATTENTION : prévu place Fontenoy, le rassemblement a été déplacé au Square Cambronne par la préfecture. Accès : Métro Cambronne.

Départ groupés de partout en France :

http://www.sortirdunucleaire.fr

Lors de son discours de cloture du Grenelle de l’environnement, le Président de la République a déclaré que les énergies renouvelables et le nucléaire devaient co-exister. Tout en soutenant le développement des énergies renouvelables, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que les éoliennes et les panneaux solaires ne font pas disparaitre les déchets radioactifs, ne protègent pas des catastrophes nucléaires, et n’empêchent pas la prolifération et le terrorisme nucléaire.

ll reste plus que jamais nécessaire de sortir, au plus vite, du nucléaire. C’est à cette seule condition que l’investissement dans les énergies renouvelables aura un sens, sera porteur d’avenir et qu’il sera possible de sauver la planète. Les énergies renouvelables ne doivent pas servir à donner "bonne conscience" aux promoteurs du nucléaire.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" l’avait prédit dès l’été dernier : le Grenelle de l’environnement se révèle être une opération de préservation... des intérêts de l’industrie nucléaire. On peut donc véritablement parler d’un "Grenelle radioactif".

M Sarkozy a obtenu ce qu’il cherchait : "déminer" la question écologique sans que jamais ne soit remis en cause le nucléaire, qui est pourtant une des pires calamités environnementales. Le Réseau "Sortir du nucléaire" attire l’attention de l’opinion publique sur la contradiction totale entre les annonces du "Grenelle" (économiser l’énergie, isoler les bâtiments, etc) et la construction de nouvelles installations nucléaires. D’ailleurs, divers sondages montrent que moins de 20% des français demandent de nouveaux investissements dans le nucléaire (cf sondage LH2 février 2007)

Aussi, le Réseau "Sortir du nucléaire" demande l’arrêt immédiat des quatre chantiers nucléaires majeurs en France :
- le chantier du réacteur EPR (fission nucléaire) prévu à Flamanville (Manche)
- le chantier du réacteur ITER (fusion nucléaire) prévu à Cadarache (Bouches-du-Rhône)
- le chantier Bure (enfouissement des déchets radioactifs) dans la Meuse
- le chantier de l’usine Georges Besse 2 (GB2, enrichissement de l’uranium) dans la Drôme

De même, le Réseau "Sortir du nucléaire" demande l’arrêt des projets de vente de réacteurs nucléaires à des dictatures (Chine, Libye, Maroc) et en particulier l’annulation de l’accord Sarkozy-Kadhafi..

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que, même poussé à son maximum, le nucléaire ne couvre finalement que 17% de la consommation française d’énergie, contre 75% au trio pétrole-gaz-charbon : la France cumule donc les nuisances du nucléaire et celles des énergies fossiles.

Plus généralement, le nucléaire ne couvre que 2,5% de la consommation mondiale d’énergie, une part infime et en déclin (*), et donc parfaitement incapable d’influer positivement sur le climat contrairement à ce que prétendent les tenants de l’atome.

Il se trouve que les mesures à prendre pour sortir du nucléaire (économies d’énergie, efficacité énergétique, énergies renouvelables) sont justement celles qui permettent de lutter vraiment contre le réchauffement climatique. Il est donc grand temps de sortir du nucléaire.

(*) l’Agence internationale de l’énergie prévoit que la part du nucléaire dans la production mondiale d’électricité passera de 16% à 10% vers 2030, soit moins de 2% de la consommation mondiale d’énergie.

www.sortirdunucleaire.fr

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