Ancien communiste, il s’était fait connaître par plusieurs livres sur l’Islam, notamment "Mahomet" (1961), "Islam et capitalisme" (1966), "Marxisme et monde musulman" (1972), "La Fascination de l’Islam" (1980).
Né le 26 janvier 1915 à Paris, fils d’un ouvrier en confection, Maxime Rodinson, docteur ès lettres, diplômé de l’Ecole des langues orientales et de l’Ecole pratique des hautes études, devient boursier de recherches à la Caisse nationale de la recherche scientifique en 1937.
Il est en poste au Liban de 1940 à 1947, comme professeur au collège musulman de Saïda pendant un an, puis comme rédacteur et bibliothécaire à la Mission archéologique permanente de France au Levant, à Beyrouth. Il est ensuite pensionnaire de l’Institut français de Damas et chargé de cours à l’Ecole supérieure des lettres de Beyrouth (1946-47).
A partir de 1948, l’orientaliste poursuit sa carrière à Paris. Il est bibliothécaire à la Bibliothèque nationale, avant d’être nommé en 1955 directeur d’études (section des sciences historiques et philosophiques) à l’Ecole pratique des hautes études, où il est parallèlement chargé de conférences de 1959 à 1971.
Auteur également d’ouvrages sur Israël, "Israël et le refus arabe" (1968), "Peuple juif ou problème juif ?" (1981), Maxime Rodinson avait publié en 1993 deux recueils d’articles : "De Pythagore à Lénine" et "L’Islam, politique et croyance", puis en 1998 un livre d’entretiens "Entre Islam et Occident".
Il était chevalier de la Légion d’honneur et officier des Arts et des lettres
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