Une tribune pour les luttes

« ECHANGES »

Vue d’ensemble de l’offensive capitaliste contre le monde du travail.

Article mis en ligne le dimanche 6 janvier 2008

A lire sur :

http://www.mondialisme.org/article.php3?id_article=1093

Introduction : Le document que nous publions est une compilation de différents articles publiés dans la revue « ECHANGES ». Le document d’origine avait été fait à usage interne pour alimenter les échanges d’une réunion multinationale tenue en Hollande en 2006. Quand la référence à Echanges n° X n’est pas indiqué, il s’agit d’un complément d’information, ou d’un résumé d’ un texte trop long. Le but de ce document étant de donner une vision d’ensemble de la question sociale en France et en Europe.

Aussi nous avons voulu reconstituer dans le temps le puzzle de la destruction /liquidation des acquis sociaux issus de la lutte de classe. Un bilan accusateur, qui annonce la fin des réformes positives et l’entrée dans un monde de précarisation généralisée, qui sera bientôt reconnu par les institutions juridiques. Ce renversement qui accompagne la restructuration du capital mondial sous le vocable de mondialisation est le signe annonciateur de combats de classes plus radicaux.

Le capitalisme, ayant déclenché une crise sociale sans précédent au niveau mondial, se prépare aussi à gérer, sous le couvert de lutte anti-terroriste le contrôle social et la répression des mouvements de classe qui naîtront de la situation économique et sociale engendrer par le maintien du capitalisme.

Plus que jamais ce n’est pas la lutte de libération de telle ou telle nationalité opprimée dont il s’agit. Ni de se revendiquer d’un « républicanisme bourgeois suranné » ou de s’enthousiasmer pour une indépendance nationale d’une autre époque. Encore moins de se précipiter sur les urnes pour savoir quel camp bourgeois va nous exploiter. Il ne s’agit pas non plus de se réfugier, dans un quelconque spiritualisme, pour mettre un terme à « l’Armaguedon » capitaliste. Il s’ agit d’ émanciper le monde du capitalisme, de l’ exploitation de l’ homme par l’ homme et cette tâche revient au prolétariat du monde entier qui pour se faire n’ a nullement besoin de parti et de religion ( embryon d’ état ) mais de sa force massive irrésistible qui mettra en évidence l’ incapacité de ce monde à gérer la vie humaine, et en sera le fossoyeur.

C’est de ce mouvement, que nous nous réclamons, mouvement qui sous nos yeux sera contraint d’abolir l’ordre des choses tout en prenant conscience de son action. Il ne s’agit pas d’interpréter le monde il s’agit de le transformer.

Articulations du texte :

Vue d’ensemble de l’offensive capitaliste contre le monde du travail.

1-Les prémices de la crise sociale.

2 L’évolution des conditions d’exploitation du travail

2/1-De la mise en concurrence des prolétaires, à la chute généralisée du coût du travail.

2/2-La course à la productivité : La loi Quinquennale sur l’emploi

2-3-La réforme des salaires et des prélèvements sociaux

2-4-La flexibilité totale : des lois Auroux aux lois Aubry

Les lois Aubry I et II

2-5-des conventions collectives de branche aux contrats individuels précaires

2-6-Réforme du code du travail (année 2006)

2-7-Employabilité et formation

2-8-la réforme des syndicats et l’intégration européenne

3 La question sociale : santé, logement, mortalité

3-1-la sécurité sociale, la prévoyance santé

3-2-La mortalité au travail un l’holocauste normal ?

3-3-La question du logement et la crise urbaine.

4-La retraite dans le monde « du passé faisons table rase »

4-1-La remise en cause de l’âge de la retraite

4-2-La spoliation des retraités : un moyen pour le capital financier de contrecarrer la baisse du taux de profit.

4-3-Comment, en France, les travailleurs et retraités résistent à la remise en cause de la retraite à 60 ans.

5-De la précarité généralisée

5-1-La précarité comme loi de la condition humaine

5-2-CPE, flexsécurité, Sécurité sociale professionnelle : des mesures d’accompagnement de la précarité.

5-3-Le Capitalisme n’a comme perspective à offrir que la relance de la précarité.

5-4-Echec de la stratégie de Lisbonne

Retour en haut de la page

Soutenir Mille Bâbords

Pour garder son indépendance, Mille Bâbords ne demande pas de subventions. Pour équilibrer le budget, la solution pérenne serait d’augmenter le nombre d’adhésions ou de dons réguliers.
Contactez-nous !

Thèmes liés à l'article

Analyse/réflexions c'est aussi ...

0 | 5 | 10 | 15 | 20 | 25 | 30 | 35 | 40 | ... | 2110