Comme de nombreuses autres facs (voir notament le site de Sauvons
l’Université !
http://www.sauvonsluniversite.com/
mais aussi l’article de Libération de ce jour (14/01)
http://sciences.blogs.liberation.fr...
le Campus de Saint Jérôme à Marseille entre en résistance contre les
attaques de Pécresse.
Depuis la semaine dernière, et malgré la neige, un Comité de
Mobilisation formé d’enseignants chercheurs en grève reconductible
décore le campus de slogans et de panneaux d’analyse des réformes en
cours. Les discussions portent sur trois mots d’ordre :
arrêt de la casse du CNRS et des grands établissments nationaux de recherche
abandon du décret modifiant le statut d’enseignant-chercheur (qui
instaure "l’enseignement punition" pour les "mauvais" charcheurs)
abrogation de la "masterisation" des concours d’enseignements,
réforme qui revient à supprimer l’année de stage rémunérée et à
enterrer la formation des maîtres.
L’Assemblée Générale, convoquée Jeudi 15 janvier à 13h dans la cours
centrale du campus, débattra des modes d’action :
grève des enseignements participation aux journées d’action nationales prévues :
— samedi 17 janvier pour toute l’éducation nationale, de la
maternelle à l’université
— mardi 20 janvier pour la Recherche et l’Enseignement Supérieur
— jeudi 29 janvier dans tous les secteurs professionnels pour la
grande mobilisation générale
bloquage des maquettes des masters d’enseignement comme l’ont déjà
voté des conseils de certaines universités marseillaises (fac de
psychologie, sciences de la matière à université de Provence, ..)
bloquage du campus
manifestations locales et contact des élus
Soyons nombreux poour refuser la casse du service public d’éducation
et de recherche !!
Le comité de mobilisation de Saint Jérôme
RSS 2.0
Vos commentaires
# Le 16 janvier 2009 à 00:04, par bernard En réponse à : Campus Saint Jérôme en lutte !
C’est une initiative interessante que de créer un comité de mobilisation, la question que je me pose : pourquoi rester sur St Jérome, pourquoi ne pas l’ouvrir à tous les étudiants, les lycéens et les travailleurs qui veulent aussi se battre tous ensemble, et peut être élargir les revendications. La dégradation des conditions de travail ne touche pas que l’Education Nationale, mais aussi les hopitaux, la poste et d’autres administrations ; en fait tous les travailleurs ou futurs travailleurs sont concernés, et il faut si on veut être fort, créer un rapport de force, élargir le plus possible à d’autres qui ont envie de se battre, on s’échangerait nos expériences, nos revendications, on discuterait sur le moyen de savoir comment développer des mobilisations autour de nous, chez d’autres secteurs...Cela ouvre des perspectives plus larges, des discussions plus ouvertes. A vous lire bientot Bernard