Jeudi 19 à la mairie du 8ème à Marseille, le portrait de Gilad Shalit sera
affiché par Mr Tian Député maire de secteur, suite à une action du Keren
Kayenet Le ISrael, l’un des principaux instruments de la colonisation
sioniste.

Soyons nombreux à refuser l’inacceptable !

N’hésitez pas à appeler la mairie pour protester !

Pour en savoir plus sur l’opération
http://www.guysen.com/articles.php?sid=9193

Maire des 6ème et 8ème Arrondissements
Dominique TIAN
125, rue du Commandant Rolland - 13008 Marseille
Tél. 04.91.55.15.84

E-mail : dtian chez mairie-marseille.fr
Fax de son cabinet : 04.91.55.23.96

Monsieur Dominique Tian
Député Maire des 6ème et 8ème Arrondissements de Marseille

Ce jeudi 19 février 2009, vous envisagez de dévoiler, en la Mairie de
Bagatelle, le portrait du soldat israélo français, prisonnier de guerre
Gilad Shalit. Vous affirmez qu’il s’agit là « d’une cause humanitaire et
non politique » d’une « action à titre personnel » !

Monsieur le Maire, vos engagements personnels vous appartiennent tout
comme il vous appartient de vous sentir solidaire des colonisateurs et des
soldats d’une armée d’occupation. Vous êtes libre de courir pour ce soldat
comme vous l’avez fait en décembre, de chanter ou de danser pour sa
libération si tel est votre désir. Vous pouvez aussi afficher son portrait
sur la façade de votre domicile.

Toutefois rien ne vous autorise à utiliser les institutions de la
République pour apporter un soutien à un soldat d’une armée étrangère,fait prisonnier alors qu’il se trouvait sur un territoire occupé. Le fait
que ce soldat soit ou non de nationalité française ne change rien au fait
qu’il portait l’uniforme d’un pays étranger et qu’il servait l’armée
d’occupation de la Palestine au mépris des résolutions des Nations Unies
et du droit International.

Nous sommes scandalisés que vous osiez faire un parallèle entre la
détention d’un prisonnier d’une armée d’occupation et des civils pris en
otage, tels Ingrid Betancourt, Florence Aubenas ou Jean Paul Kaufman.
Parce que nous refusons de croire que vous ignorez la différence entre
civil et militaire, entre journaliste et soldat, votre discours
prétendument humanitaire et volontairement manipulateur nous choque et
nous indigne.

Nous considérons que persister dans cette volonté constitue une rupture du
pacte républicain. C’est pourquoi, nous vous mettons en demeure d’annuler
cette manifestation indigne des valeurs de la République qui ne saurait
étaler au fronton d’une des ses mairies, le soutien à un soldat d’une
armée étrangère sur laquelle plane l’accusation de crime de guerre.

Monsieur Le Maire, veuillez accepter l’assurance de notre vigilance
républicaine

Jean-Claude GAUDIN / Maire de Marseille
Hôtel de Ville, Quai du Port, 13 001 Marseille - France
Tél. : + 33 491 55 38 92 Fax : + 33 491 14 57 31
equipe-du-courrier-inter... chez mairie-marseille.fr

Maire de Marseille / Hôtel de Ville
Place Villeneuve Bargemon
13233 MARSEILLE CEDEX
Tel : 04 91 55 11 11
courriel : maire-de-marsei... chez mairie-marseille.fr
Monsieur Jean Claude GAUDIN
Maire de Marseille

Ce jeudi 19 février 2009, en la Mairie de Bagatelle, le portrait du soldat
israélo français, prisonnier de guerre Gilad Shalit doit être dévoilé.
Cette demande, initialement faite à la Mairie Centrale a été acceptée par
Mr Dominique Tian qui déclare sur les média agir dans le cadre « d’une
cause humanitaire et non politique » d’une « action à titre personnel » !

Monsieur le Maire, les engagements personnels de Mr Tian, ou de toute
personnalité politique leur appartiennent tout comme il leur appartient de
se sentir solidaires des colonisateurs et des soldats d’une armée
d’occupation. Ils sont libres de courir pour ce soldat comme Mr Tian l’a
fait en décembre, de chanter ou de danser pour sa libération si tel est
leur désir. Ils peuvent aussi afficher son portrait sur la façade de leur
domicile.

Toutefois rien ne les autorise à utiliser les institutions de la
République pour afficher un soutien à un soldat d’une armée étrangère,
fait prisonnier alors qu’il se trouvait sur un territoire occupé. Le fait
que ce soldat soit ou non de nationalité française ne change rien au fait
qu’il portait l’uniforme d’un pays étranger et qu’il servait l’armée
d’occupation de la Palestine au mépris des résolutions des Nations Unies
et du droit International.

Nous sommes scandalisés que Mr Tian ose faire un parallèle entre la
détention d’un prisonnier d’une armée d’occupation et des civils pris en
otage, tels Ingrid Betancourt, Florence Aubenas ou Jean Paul Kaufman.
Parce que nous refusons de croire qu’un élu ignore la différence entre
civil et militaire, entre journaliste et soldat d’occupation, son
discours, prétendument humanitaire et volontairement manipulateur nous
choque et nous indigne.

Nous considérons que persister dans la volonté affichée par Mr Tian
constitue une rupture du pacte républicain. C’est pourquoi, nous vous
mettons en demeure, en tant que Premier Magistrat de notre ville, de faire
annuler cette manifestation indigne des valeurs de la République qui ne
saurait étaler au fronton d’une des ses mairies, le soutien à un soldat
d’une armée étrangère sur laquelle plane l’accusation de crime de guerre.
Monsieur Le Maire, veuillez accepter l’assurance de notre vigilance
républicaine

Pour aller à la Mairie du 8ème

Rond point du Prado .
Prendre l’avenue du Prado sur 800 mètres
Prendre à droite l’Avenue de la Cadenelle sur 200 m
Prendre à gauche l’Avenue du Commandant Rolland

Et pourquoi n’y aurait-il pas sur les murs officiels de nos ville le portrait du jeune Salah Amouri "otage" de l’Etat d’Israël, condamné sans aucune preuve et emprisonné injustement en Israël uniquement pour ses opinions, et totalement abandonné par les autorités françaises ?
Parce qu’il n’a pas servi dans une armée d’occupation est-il un citoyen français de seconde zone ?

Voir entre autres articles sur lui Mille Bâbords 8323

Salah Hamouri : prisonnier ou otage ?

François Leroux, AFPS Sep.2008

Salah, étudiant franco-palestinien, kidnappé le 13 mars 2005 dans les Territoires occupés puis « transféré » et emprisonné en Israël a été condamné le 17 avril 2008 à 7 ans de prison par un tribunal militaire israélien. Pour un « délit d’intention » -délit qui n’existe pas en droit français-à l’encontre d’un dirigeant du parti israélien extrémiste Shass. Et après l’annulation de 25 audiences de ce tribunal, faute du moindre témoin !

Nous savons ce que la justice militaire d’une puissance occupante veut dire ! Salah condamné pour rien, prisonnier de jure est de facto un otage :
il est otage de l’occupation israélienne qui juge ceux qu’elle opprime
il est otage de la « justice » militaire israélienne qui l’a contraint à s’accuser faussement (plaider coupable) sous peine d’une sanction plus lourde
il est otage des jugements discriminatoires de la justice israélienne.
Ainsi, elle ne condamne pas les auteurs, juifs, du meurtre de 11 Palestiniens, citoyens israéliens, en octobre 2000 mais condamne lourdement Salah qui « n’a pas de sang sur les mains », qui n’a pas blessé ou tué, et chez qui les services spéciaux israéliens n’ont pas trouvé la moindre trace d’arme ou le moindre élément susceptible de prouver qu’il était décidé à un acte attentatoire contre un Israélien.
Autre exemple : sur 130 cas de violences policières répertoriées par une association israélienne des droit de l’homme à l’encontre de Palestiniens, il y a eu 9 poursuites et 4 procédures disciplinaires ! Les soldats ou les colons criminels sont rarement punis ou écopent de peines minimes !
il est otage de la politique intérieure israélienne, le parti Shass étant courtisé par les 3 grands partis israéliens en prévision d’alliances de gouvernement
il est otage de l’annexion illégale de Jérusalem-est par l’Etat israélien, Etat qui exclut les prisonniers habitant Jérusalem-est occupée, comme Salah, des libérations anticipées ou des échanges de prisonniers
il est otage de la politique de criminalisation des Palestiniens avec enlèvement et emprisonnement d’un maximum de Palestiniens (plus de 10 par semaine, un homme sur quatre emprisonné au moins une fois dans sa vie !). Cela dans le but de détruire la société civile et de soumettre les responsables palestiniens -les prisonniers étant utilisés comme otages- à plus de concessions dans tous les domaines, du fait de la pression énorme de la société civile palestinienne pour leur libération. Dans le but aussi , par des interrogatoires interminables sous pression physique et psychique, d’extorquer des informations sur d’autres Palestiniens ou de recruter des collaborateurs (article dans Le Monde du 9 septembre)

De plus Salah est « victime » d’un « 2 poids-2 mesures » évident de la part des dirigeants français :
d’un côté N. Sarkozy a déclaré vouloir faire libérer G.Shalit [1] dès sa capture, et a cité son cas à plusieurs reprises. La famille Shalit a été reçue à plusieurs reprises en France et en Israël par N.Sarkozy ou par des ministres. Ils effectuent de nombreuses démarches en faveur du seul prisonnier israélien, tankiste participant au siége meurtrier de Gaza.
la famille de Salah , en dehors de l’assistance des services consulaires de Jérusalem-est et Tel-Aviv n’a pas reçu la même considération pour leur fils. Nos dirigeants se sont toujours alignés et soumis au jugement du tribunal militaire d’occupation, jugement qu’ils réclamaient ! La libération immédiate de Salah n’ a jamais été exigée . Et pour Rachida Dati , à Jérusalem le 21 septembre, Salah ne semble même pas exister !

Il ne faut pas que Salah devienne aussi « l ’otage » des très bonnes relations entre les dirigeants français et israéliens !

[1] le caporal israélo-français capturé en action par la résistance palestinienne lors d’une opération militaire israélienne à la lisière de la bande de Gaza en juin 2006