Une tribune pour les luttes

vendredi 13 novembre 2009

MARSEILLE

18 h 30

18 h 30 au Point de Bascule, 108 rue Breteuil, 13006

Soirée-débat

Basculement Climatique – les Enjeux de Copenhague

Attac Marseille

avec Maxime Combes d’Attac, animateur au collectif national Urgence Climatique – Justice Sociale, et avec la participation de membres du Collectif 13 Copenhague 2009

Réchauffement climatique : les faits, les causes, les conséquences.
Les solutions à inventer à mettre en œuvre : l’urgence
Conférence de Copenhague de Décembre 2009 : enjeux, et état des négociations
Pourquoi la mobilisation citoyenne est indispensable et sous quelles formes

Attac a fait de la campagne « URGENCE CLIMATIQUE, JUSTICE SOCIALES » une campagne prioritaire en 2009. Nous vous invitons à la rejoindre.

Lire la suite :
www.millebabords.org/spip.php?artic...

Le développement d’une crise écologique globale est devenu une évidence.
Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) en a identifié la cause principale : l’augmentation de la teneur de l’atmosphère en gaz à effet de serre, en premier lieu le dioxyde de carbone (CO2) issu principalement de l’utilisation des combustibles fossiles, qui explose depuis la Seconde Guerre mondiale.

L’augmentation des émissions de CO2 a dépassé les scénarios les plus pessimistes du GIEC, passant d’une croissance annuelle de 1,1% entre 1990 et 1999 à 3,5% entre 2000 et 2007.

L’irresponsabilité des décideurs économiques et politiques est en cause.
Des centaines de millions d’êtres humains seront frappés par la chute du rendement des terres agricoles, par la montée du niveau des mers qui menace des zones côtières très peuplées (Hollande, Egypte, etc.), par des incidents climatiques comme l’inondation de la Nouvelle-Orléans, enfin par la destruction de nombreuses espèces animales et végétales.

Une augmentation de plus de 2° de la température moyenne (par rapport à la période préindustrielle) conduirait vraisemblablement à dépasser les capacités d’adaptation des systèmes naturels.

Pour que la limite de + 2° ne soit pas dépassée, le GIEC préconise une réduction de 90% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050, et il faut pour cela que les émissions commencent à décroître en 2015. L’urgence climatique impose une remise en cause radicale des systèmes de production et de consommation. Comme le soulignait le rapport 2007-2008 du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) : « un des enseignements les plus clairs du changement climatique est que le modèle économique des pays riches (poussant à la croissance et à la consommation) (...), est écologiquement insoutenable ».

Du global au local, c’est tout notre mode de vie qui doit être repensé, tout le mode de développement de nos sociétés.

Sommet de Copenhague : quels rapports Nord-Sud, quelles régulations internationales ?

Depuis la conférence de Kyoto (1997) la politique du « marché pilote », avec des « droits de polluer » qui s’échangent entre les entreprises n’a pas permis de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Mais les lobbies des multinationales et les dirigeants des Etats les plus puissants poussent à poursuivre cette politique qui ouvre un nouveau domaine à la spéculation. A l’approche de la conférence de Copenhague (du 7 au 18 décembre 2009), l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) rappelle à la communauté internationale qu’aucun accord ne saurait être conclu qui ne soit compatible avec les règles du libre-échange des marchandises et des services.

La négociation s’engage donc sur des bases très fragiles, à moins que les mouvements citoyens, au Nord et au Sud, ne réussissent à peser sur les décisions des Etats.

De nombreux mouvements sociaux et ONG regroupés dans le réseau mondial Climate Justice Now, se mobilisent pour l’adoption de règlements internationaux contraignants, dont une réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020.
Les pays industrialisés du Nord doivent reconnaître leur dette écologique envers les pays du Sud.
Il faut financer des programmes de protection des biens communs de l’humanité (la forêt, l’accès à l’eau, etc.), et de reconversion des activités polluantes. Ces programmes doivent être élaborés démocratiquement avec les populations concernées.
Il faut des fonds pour le climat, gérés par l’ONU et alimentés par une fiscalité internationale sur les transactions financières, les transports, la consommation énergétique, les profits des multinationales.
La mobilisation pour la sauvegarde du climat dans la solidarité et la justice sociale ne fait que commencer.

P.-S.

- accueil.marseille chez attac.org
- 06 46 55 72 11

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