Témoignage.
Voici deux vendredi consécutifs que nous nous rendons à la préfecture pour déposer un dossier vie privée vie familiale.
A l’accueil, quand les guichets ouvrent, 15 à 20 tickets d’entrée seulement sont distribués et toutes les autres personnes refoulées.
Vous avez pu constater les conditions atmosphériques en ce moment ? Nous sommes venus à 6h30 la première fois, à 5h08 la seconde . Une centaine de personnes attendaient dans le froid et nous n’avons pas pu obtenir le précieux sésame.
Toutes ces personnes devront revenir et tant pis pour elles si des absences répétées leur font perdre leur travail !
Nous serons là de nouveau jeudi 18 février et nous avons décidé d’y passer la nuit pour obtenir enfin un rendez vous.
Article 13
Et ailleurs
18.02.2010
Quand il était venu inaugurer le nouveau hall d’accueil de la préfecture de Nanterre en décembre dernier , Eric Besson, le ministre de l’Immigration, voulait en finir avec « l’image de ces files d’attente interminables constituées avant l’aube sous la pluie. » Deux mois plus tard, les étrangers arrivent toujours plusieurs heures avant l’ouverture des guichets pour déposer leur demande de régularisation.
Des conditions d’accueil inhumaines et humiliantes » selon les collectifs de soutien aux sans-papiers des Hauts-de-Seine qui ont organisé hier un rassemblement devant la préfecture de Nanterre et la sous-préfecture d’Antony.
Les sans-papiers attendent aux portes dès 2 heures du matin pour espérer obtenir un rendez-vous dans la journée, dénonce Armelle Gardien, militante au Réseau éducation sans frontières. Nous réclamons davantage de personnel aux guichets et des aménagements à l’extérieur pour leur apporter un peu de confort. »