Une tribune pour les luttes

MARSEILLE - FOS

Les terminaux pétroliers de Fos-sur-Mer et Lavera : 33ème jour de grève !

86 navires bloqués.
La fin de la grève a été votée.

Article mis en ligne le vendredi 29 octobre 2010

Vendredi 29 octobre 2010

"Aujourd’hui, un certain nombre d’éléments ont permis de proposer aux salariés de reprendre le travail", a déclaré Pascal Galéoté, secrétaire général CGT des agents du port de Marseille, devant la Maison des syndicats de Martigues où s’est tenue une assemblée générale. "Il n’y a pas eu un vote à l’unanimité. C’est normal après 33 jours de grève et avec quatre à cinq pages d’accord à décortiquer".
"On sait aussi que les raffineries autour de l’étang de Berre sont en difficulté et on ne veut pas provoquer de chômage technique"

Il n’y a pas de paiement des jours de grève. "On se serrera la ceinture pendant quelques mois. Les salariés assument leur choix".

Les navires vont pouvoir accoster dès vendredi 20h00 et le début des chargements ou déchargements suivra dans la nuit, selon un calendrier établi avec les industriels.
Il faudra environ quatre semaines pour traiter l’ensemble des navires.


78 navires et 4 péniches sont actuellement bloqués : 6 chimiquiers, 12 gaziers, 20 pétroliers de brut et 15 pétroliers de raffinés sur la rade de Fos, et de 1 chimiquier, 1 gazier, 18 pétrliers de brut et 5 pétroliers de raffinés sur la rade de Marseille. Par ailleurs, 4 péniches sont sur poste d’attente sur le Rhône.


Lundi

Pour le 29e jour consécutif, les terminaux pétroliers de Fos et Lavéra sont bloqués par les agents du Grand port maritime de Marseille (GPMM) qui protestent contre la réforme portuaire nationale.

76 navires et 4 péniches sont actuellement en rade ou en poste d’attente :

- 51 navires sont en attente sur la rade de Fos : 6 chimiquiers, 11 gaziers (butane/propane) , 20 pétroliers de brut et 14 pétroliers de raffinés

- 25 sont en attente sur la rade de Marseille : 1 chimiquier, 1 gazier (butane/propane), 18 pétroliers de brut et 5 pétroliers de raffinés

- 4 péniches sont sur poste d’attente sur le Rhône

A ces navires dont la cargaison pétrolière est en attente, s’ajoute les 38 cargos des terminaux marchandises de Fos en grève aujourd’hui
1 minéralier, 1 porte-conteneurs, 8 cargos ou rouliers et 6 péniches ou barges sont en attente à quai. 5 porte-conteneurs et 7 cargos sont en attente sur rade.


Dimanche 24 octobre 2010

Les terminaux pétroliers et marchandises de Fos-Lavéra sont toujours arrêtés.

73 navires sont bloqués en rade de Marseille et 4 péniches sont sur poste d’attente sur le Rhône.

Côté marchandises, dans le cadre des actions relatives au dossier pénibilité, les ouvriers dockers des Bassins Ouest et les agents d’exploitation du Grand Port Maritime de Marseille observent un mouvement d’arrêt de travail de 48h, samedi et ce dimanche.

Les croisiéristes ont pu débarquer normalement aujourd’ui.


Samedi 23 octobre 2010 :


Grève des agents portuaires CGT du port de Marseille

Les 2500 passagers de deux bateaux de croisière appartenant aux compagnies MSC et Costa ont dû être débarqués en chaloupe.


Vendredi

Pour le 26e jour consécutif, les terminaux pétroliers Fos et Lavéra sont en en grève.

Actuellement, 71 navires et 4 péniches sont bloqués à cause de ce mouvement. Dans le détail :
- Six chimiquiers, 9 gaziers (butane/propane) , 17 pétroliers de brut et 14 pétroliers de raffinés sont en attente sur la rade de Fos.
- 1 chimiquier, 1 gazier (butane/propane), 18 pétroliers de brut et 5 pétroliers de raffinés sont en attente sur la rade de Marseille.
- On compte également sur la rade de Fos, 17 navires en attente de poste à quai (pour les postes privés qui fonctionnent normalement) et 1 navire en attente d’ordre de mouvement.
- Enfin, 4 péniches sont sur poste d’attente sur le Rhône.

Ce week-end, à l’appel de la fédération des ports et docks CGT qui négocie actuellement sur la pénibilité dans le cadre de la réforme des retraites, les personnels du port de Marseille observeront un mouvement de grève de 48 heures.


Mercredi

La grève continue dans les terminaux pétroliers de Fos et Lavéra .
69 navires sont actuellement bloqués, en rades de Fos et de Marseille.

Sur les bassins de Marseille, les dockers travaillent mais les agents GPMM sont arrêtés aux terminaux marchandises et les agents de la société de gardiennage AMO, qui demande l’intégration au GPMM , bloquent les portes 2C et 4 des installations des Bassins Est depuis 6h30. .


Mardi 19 octobre 2010

Sont bloqués aujourd’hui :

- 1 chimiquiers, 9 gaziers (butane/propane) , 20 pétroliers de brut et 13 pétroliers de raffinés sont en attente sur la rade de Fos.

- 7 chimiquiers, 1 gazier (butane/propane), 9 pétroliers de brut et 5 pétroliers de raffinés sont en attente sur la rade de Marseille.

- 4 péniches sont sur poste d’attente sur le Rhône.

On compte aussi sur la rade de Fos, 12 navires en attente de poste à quai et 2 navires en attente d’ordre de mouvement.

Les terminaux marchandises de Fos se sont mis en grève pour au moins 24 heures.

- 3 porte-conteneurs, 1 minéralier, 9 cargos ou rouliers et 2 péniches ou barges sont en attente à quai

L’ensemble des portes d’accès à l’enceinte portuaire sont libres et non gardiennées (grève des personnels de la société de gardiennage AMO)

Les terminaux marchandises en grève pour au moins 24 heures

4 porte-conteneurs sont en attente à quai au terminal à conteneurs et 1 sur rade

3 navires d’alumine et 1 de sucre en attente à quai

Terminaux rouliers : grève. 2 navires en attente à quai.

1 escale passagers a été annulée .


Lundi 18 octobre

Sont actuellement bloqués ou retardés pour cause de grève, 65 navires et 4 barges :

- 43 navires sont en attente sur la rade de Fos : 6 chimiquiers, 9 gaziers (butane/propane) ,15 pétroliers de brut et 13 pétroliers de raffinés.

- 22 navires sont en attente sur la rade de Marseille : 2 chimiquiers, 1 gaziers (butane/propane), 14 pétroliers de brut et 5 pétroliers de raffinés.

- 4 péniches ou barges sont sur poste d’attente sur le Rhône.

On compte également sur la rade de Fos, 17 navires en attente de poste à quai (pour les postes privés qui fonctionnent normalement) et 3 navires en attente d’ordre de mouvement.


Samedi 16 octobre 2010

63 navires bloqués en mer dont 46 pétroliers, 7 chimiquiers et 10 gaziers en raison du blocage des terminaux pétroliers de Fos-Lavera, entamé le 27 septembre

28 pétroliers, 5 chimiquiers et 8 gaziers étaient en attente sur la rade de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône),
18 pétroliers, 2 chimiquiers et 2 gaziers sur celle de Marseille
et 3 péniches sur le Rhône , a précisé le Grand port maritime de Marseille (GPMM) dans un communiqué.

Par ailleurs, les terminaux marchandises de Fos et des bassins Est à Marseille étaient perturbés par un mouvement des agents portuaires du GPMM

Le trafic passagers était quant à lui perturbé par la grève des marins de la SNCM et de la CMN qui a pour conséquence le blocage du trafic avec la Corse. Au total, trois navires de la SNCM, dont deux ferries et un de la CMN, sont en attente à quai à Marseille, les autres navires de ces compagnies étant bloqués en Corse.

Par ailleurs, l’ensemble des remorqueurs de la société Boluda (Bassins Est et Ouest) étaient également en grève empêchant un porte-conteneurs qui a terminé ses opérations d’appareiller.

Le trafic passagers à destination de l’international et notamment du Maghreb était quant à lui assuré normalement aisi que l’accueil des 3 paquebots attendus..


Mardi 12 octobre

Reconduite de toutes les grèves portuaires et dans les raffineries.

Les dockers des terminaux marchandises sont aussi toujours en grève à Fos et Marseille.
Les salariés du site pétrochimique Lyondellbasell Industrie de Berre reconduisent demain le mouvement de grève et de blocage de la raffinerie entamé à 4h du matin dans la nuit de lundi à mardi.

Un mouvement social qui a des répercussions sur le marché mondial. Dans son analyse hebdomadaire de marché, le courtier parisien Barry Rogliano et Salles souligne que "l’événement important de cette semaine demeure le blocage du port pétrolier de Marseille. Sans aucun signe sur une reprise du travail, le tonnage actuellement en rade devant Marseille est tel qu’il a pesé sur le marché mondial des taux de fret à la hausse."

* Au total, 40 pétroliers sont en attente dans la rade de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), 13 pétroliers dans celle de Marseille et 3 péniches sur le Rhône en raison du blocage des terminaux pétroliers de Fos-Lavera, entamé le 27 septembre.

* Par ailleurs, les terminaux marchandises de Fos et des bassins Est à Marseille observaient à nouveau un arrêt de travail de 24 heures, après une grève ce week-end, dans le cadre de la journée d’action nationale contre la réforme des retraites.

* Treize navires de marchandises étaient touchés par ce mouvement à Fos-sur-Mer et 16 à Marseille.

* Le trafic passagers était plus ou moins maintenu, mais pas dans les conditions d’accueil habituelles.


Lundi 11 octobre 2010

La grève continue.
71 navires bloqués


Dimanche 11 octobre 2010

La capacité de production de la raffinerie Total de La Mède, à côté de Martigues, a été réduite de plus de moitié dimanche en raison de la grève sur les terminaux pétroliers de Marseille.
La production pourrait totalement s’arrêter mardi ou mercredi du fait du manque de pétrole brut à raffiner.

Et à la raffinerie LyondellBasel de l’Etang-de-Berre, la production a été réduite à 50%.

La grève continue aux terminaux pétroliers et marchandises de Fos et Lavera. 41 navires sont mouillés en rade de Fos ainsi que 12 autres navires en rade de Marseille. Aux terminaux marchandises, c’est un porte-conteneurs, 6 cargos et 3 péniches qui sont en attente à quai.

Dans les bassins de Marseille, les dockers des terminaux marchandises sont également en grève. Au total, 5 porte-conteneurs, un cargo conventionnel, 2 cargos d’alumine et un de sucre sont actuellement en attente.

En revanche, Pas de grève passagers et croisières.


Samedi 10 octobre

La grève continue dans les terminaux pétroliers de Fos et Lavéra où le mouvement d’arrêt a été reconduit de 24 heures. 4 chimiquiers ainsi que 11 gaziers, 20 pétroliers de brut et 15 pétroliers de raffinés ysont actuellement en attente sur rade.

Les terminaux marchandises de Fos sont en activité,mais pas les conteneurs.

A Marseille, grève de 24h aux terminaux marchandises : trois porte-conteneurs sont à quai et un en attente sur rade, ainsi que deux cargos d’alumine et un de sucre.

Activité normale pour les passagers, notamment de croisières.


Vendredi 9 octobre

Manifestation ce matin vendredi des dockers de Marseille-Fos et des agents portuaires marseillais devant la Préfecture de Région .

Les terminaux du port de Marseille-Fos sont toujours bloqués.

Les sept raffineries qu’ils alimentent sont près de la panne sèche. Les opération pour les arrêter commenceraient dimanche.

Les grévistes sont bien décidés de plus à bloquer aussi les dépôts de carburant à partir du 12.

Comme hier, 51 navires sont en attente : 3 chimiquiers, 11 navires propane/butane , 19 pétroliers de brut et 15 pétroliers de raffinés sont en attente sur rade. 3 péniches sont en poste d’attente.

A l’exception du trafic passagers, les activités du Grand port maritime de Marseille sont aussi paralysées.

Un porte-conteneurs, 1 minéralier et 3 cargos ou navires rouliers sont à quai en attente.


Jeudi 8 octobre 2010

Les salariés des terminaux pétroliers du port de Marseille sont en grève depuis mercredi, rejoints jeudi par les agents du port de marchandises et les salariés de la raffinerie Ineos (ex-BP) .

Le plus important dépôt pétrolier de Paca bloqué depuis ce matin.
Une assemblée générale est prévue vendredi matin à la raffinerie LyondellBasell.

La grève commencée le 28 septembre par les dockers du port de Marseille s’étendra jeudi 7 octobre à une raffinerie de l’étang de Berre (Bouches-du-Rhône) : à l’appel de la CGT, les agents des bassins est (marchandises) ont voté un arrêt de travail de vingt-quatre heures, tandis que les salariés des terminaux pétroliers de Fos-sur-Mer et Lavera reconduisaient leur mouvement pour le dixième jour consécutif.

Les grévistes contestent les conditions d’application de la réforme portuaire au sein du Grand Port maritime de Marseille (GPMM). Sur les bassins est, la CGT craint l’impact de la réforme sur les services du port, les effectifs et l’organisation du travail. A l’ouest, les agents des terminaux de marchandises de Fos, qui ont leur propre section CGT, suivent les consignes d’action de la Fédération nationale CGT des ports et docks sur le thème de la pénibilité dans le cadre de la réforme des retraites.

En conséquence, 47 navires étaient bloqués mercredi en rade de Fos (4 chimiquiers, 9 navires de propane et butane, 17 pétroliers de brut, 15 de raffinés et 2 barges). Sur les bassins est, l’activité conteneurs est touchée.

Les pétroliers ne peuvent être détournés vers d’autres ports pour des raisons de sécurité et parce que quatre des plus grandes raffineries de France ainsi qu’un pipeline vers l’Allemagne sont situés dans la région.

Aujourd’hui jeudi, les agents portuaires seront rejoints dans l’action par des salariés de la raffinerie Ineos (ex-BP), l’une des quatre situées autour de l’étang de Berre qui assurent 32 % du raffinage français.


Mercredi 6 octobre

Les salariés des terminaux pétroliers du port de Marseille, en grève pour le dixième jour d’affilée, ont été rejoints aujourd’hui par les agents du port de marchandises, qui avaient repris le travail lundi après trois jours consécutifs de grève, et tentent de rallier ceux des raffineries. Une rencontre devait avoir lieu dans l’après-midi avec leurs délégués CGT.

Comme l’annonce le communiqué disponible sur le site des dockers CGT de Marseille (http://www.dockercgtmarseille.fr/), la grève va s’intensifier au port de Marseille dans les prochains jours.

Aucune activité de nuit ne sera effectuée les mercredi 6 et jeudi 7 octobre. Vendredi 8 grève de 24h tout comme dimanche 10 octobre.

Mardi après-midi, les salariés ont décidé de poursuivre le blocage jusqu’à mercredi. Ils se réuniront mercredi en assemblée générale pour décider de la suite de leur mouvement.

Mardi, 44 navires, contre 41 la veille, en majorité des pétroliers, sont restés bloqués en rade de Marseille, devant les terminaux de Fos-Lavera, dans l’attente de pouvoir décharger ou se ravitailler.

Le gouvernement a lancé mardi un appel au "dialogue" pour que les syndicats mettent fin à la grève dans les terminaux pétroliers du port de Marseille, qui prive la Corse de livraisons de gazole depuis la semaine dernière.

Les syndicats de l’industrie pétrochimique n’excluent pas de rejoignent le mouvement de grève avant le 12 octobre, prochaine journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites et de bloquer
des raffineries du pourtour de l’Etang de Berre.


Mardi 5 octobre

Neuvième jour de grève aujourd’hui sur les terminaux pétroliers de Fos-sur-Mer et de Lavéra . La grève a été reconduite une nouvelle fois, à l’ assemblée générale.

D’autre part, la CGT des quatre raffineries des Bouches-du-Rhône a annoncé, hier à la Maison des syndicats à Martigues des initiatives médiatiques imminentes et peut-être le blocage prochain des raffineries.

Le port pétrolier de Fos approvisionne par pipeline les raffineries de l’étang de Berre, celle de Lyon, ainsi que quatre autres en Alsace, Lorraine, Allemagne et Suisse et .
quatre des onze raffineries françaises sont implantées autour de l’étang de Berre : Total, Lyondellbasell (ex-Shell), Ineos (ex-BP) et Esso.

http://www.lamarseillaise.fr/social/vers-de-nouvelles-actions.html
Vers de nouvelles actions
Les syndicats CGT du Port et de la pétrochimie ont tenu une conférence de presse commune hier à Martigues.
(...)
Quel avenir pour le raffinage ?
Ce que tous redoutent, c’est l’abandon du raffinage en France, qui aurait des conséquences pour les salariés et leur famille, mais aussi pour l’économie et l’indépendance énergétique du pays.
Marseille–Fos Est constitue le premier port français en trafics d’hydrocarbures, le deuxième en Europe et le troisième au niveau mondial. Or, en 10 ans, la pétrochimie a perdu entre 15 et 35% de ses emplois, 3 raffineries ont déjà fermé en France, d’autres sont menacées, et selon les responsables syndicaux, pour l’instant, il n’y a aucune envie de remplacer le pétrole.
Pour eux, Total, Exxon et d’autres ne jouent pas le jeu de la restructuration. Plus grave, le Grand Port Maritime de Marseille (ex Port Autonome) annonce la fermeture d’un certain nombre d’industries de produits finis, obtenus à partir de pétrole brut, tandis que dans le même temps, l’entreprise Oil Tanking Médiaco stocke 15 millions de tonnes de produits finis (c’est à dire déjà raffinés), soit l’équivalent de deux raffineries.
(...) Nathalie Pioch


Lundi 4 octobre 2010

Une réunion entre la direction et le syndicat CGT n’a pas permis de débloquer une situation qui pourrait se durcir, les syndicats de l’industrie pétrochimique prévoyant de rejoindre le mouvement avant le 12 octobre et n’excluant pas un blocage des raffineries du pourtour de l’Etang de Berre. Le gazole est déjà quasiment introuvable en Corse, qui dépend exclusivement des terminaux marseillais.

La poursuite du mouvement dans les terminaux pétroliers, pour le neuvième jour d’affilée, a été entérinée lundi par les syndicats lors d’une assemblée générale. "Les agents du secteur pétrole du Grand port maritime de Marseille (...) ont jugé les propositions de la direction insuffisantes et voté à l’unanimité la reconduite du mouvement", a dit la CGT dans un communiqué.

Les raffineries sont solidaires du mouvement et pourraient le rejoindre : "Nous avons élaboré les actions à venir, des initiatives médiatiques et populaires pour que le débat sur le raffinage et l’avenir du port soit clairement posé", a ainsi dit Jean-Marie Michelucci, délégué syndical CGT chez Arkema. Interrogé sur la perspective d’un blocage des raffineries, il a déclaré : "Bien sûr que cela peut s’imaginer, tout peut s’imaginer, c’est une piste. Dans tous les cas, ce sera avant la journée du 12", .

L’arrêt annoncé des raffineries, en raison d’une grève ou par manque de stocks, risque de provoquer des ruptures d’approvisionnement dans tout le sud-est de la France.
Rachid Mehdi, délégué syndical CGT de Total-La Mède, indique que privée d’alimentation en brut, la raffinerie pourrait s’arrêter à la fin de la semaine.

Le travail a repris sur les terminaux marchandises du port de Marseille après 72 heures de grève.



Lundi 4 octobre 2010

Les terminaux pétroliers toujours bloqués

Une conférence de presse est prévue lundi à 11 h 30 à Martigues (Bouches-du-Rhône) avec l’ensemble des syndicats CGT des entreprises de la pétrochimie, qui pourraient rejoindre le mouvement : Total, Esso, Lyondell Basel, Ineos et Arkema.

Deux cargos n’ont pas été déchargés à Mourepiane, comme trois porte-conteneurs, alors que deux autres attendent en rade. À Fos, un porte-conteneurs est à quai, un autre est en rade, comme deux autres cargos. Sur les terminaux pétroliers de Fos et Lavéra, au total 39 navires sont en attente. Ces terminaux alimentent six des douze raffineries françaises.


Dimanche 3 octobre

Blocage de l’activité du port, à Fos comme à Marseille.

La grève se poursuit depuis sept jours au port de Marseille-Fos, où les terminaux pétroliers de Fos-Lavéra sont toujours bloqués pour une durée indéterminée, tout comme les terminaux marchandises.

39 bateaux attendent de pouvoir être déchargés, dont 13 pétroliers de brut, 13 pétroliers de produits raffinés, huit gaziers, trois chimiquiers et deux péniches.

A l’exception du trafic des ferries à destination de la Corse et du Maghreb, tous les autres secteurs d’activité du port de Marseille, le premier de France, sont à l’arrêt. Plusieurs porte-conteneurs et cargos sont toujours en attente à quai.

Deux navires de croisières ont été déroutés ce dimanche matin sur Toulon (Var) et Sète (Hérault).

Un autre navire de croisière avait déjà été dérouté vendredi sur Toulon.


Samedi 2 octobre

Deux bateaux de croisières des compagnies Costa et MSC, qui transportent 6 000 passagers chacun (sur une capacité totale de 8 000) ont été contraints samedi de mouiller au large et de transférer leurs passagers à terre à l’aide de chaloupes. 14 000 croisiéristes sont attendus ce week-end à Marseille.

Vendredi 1 octobre 2010

Vidéo LCM
39 pétroliers toujours bloqués par la grève du GPMM
http://www.laprovence.com/video/39+...

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Grève du port : la porte d’accès pour les passagers bloquée

Les agents du port ont durci le mouvement, bloquant vendredi matin les terminaux passagers Corse et Maghreb, après avoir bloqué les terminaux pétroliers depuis mercredi.

Tous les accès terrestres au port de Marseille sont également bloqués depuis vendredi par les agents portuaires et les dockers. Des barrières, des cadenas et des chaînes ont été installés devant chacune des portes d’entrée et en particulier .
la porte Chanterac à Marseille. Cet accès est celui emprunté pour les passagers qui se rendent en Corse et au Maghreb.

— -

Grève du Port de Marseille : la pénurie de gasoil menace la Corse

http://www.laprovence.com/actu/regi...

Pour le Grand port maritime de Marseille (GPMM), les hydrocarbures, c’est du lourd. Ils représentent près de 60% de son tonnage annuel. Une activité stratégique, donc, mais aussi sensible en cas de mouvement social. C’est ce qui se passe depuis quatre jours : plus aucun navire n’est opéré et 37 bateaux patientent au mouillage dans la rade.

S’achemine-t-on vers la rupture totale des approvisionnements des quatre raffineries de la zone de Marseille qui assurent un tiers du raffinage français ? Pour désamorcer le conflit (les personnels en grève réclament notamment la reconnaissance de la pénibilité de leur travail), la direction du port a reçu hier une délégation du syndicat CGT UGICT-CGT. Mais rien n’a filtré des entretiens. Le blocage pourrait se poursuivre jusqu’à la fin de la semaine.

Dès hier, la préfecture de Corse - l’île est en partie sous perfusion du GPMM - prenait des mesures de limitation de l’approvisionnement en gasoil. Vous avez dit pénurie ?


Jeudi 30 septembre

La réunion qui s’est tenue cet après-midi entre la direction du Grand port maritime de Marseille (GPMM) et le syndicat CGT UGICT-CGT des agents du port n’a pas permis de sortir de l’impasse. Le conflit qui dure maintenant depuis quatre jours devrait donc se pousuivre demain et ce week-end.

Avec un durcissement du mouvement qui devrait entrainer le blocage quasi-total de l’activité du port, à Fos comme à Marseille, exceptées les lignes régulières de car-ferries sur la Corse et le Maghreb.

Les croisières et notamment les 14 000 passagers voyageant à bord des sept paquebots attendus samedi et dimanche dont trois "géants des mers", capables d’accueillir chacun à leur bord plus de 3000 personnes devraient également être touchés.

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29 navires immobilisés en rade du port de Marseille hier matin, 34 hier soir dont 6 gaziers et 8 tankers chargés de brut

A travail pénible, riposte à la hauteur
http://www.lamarseillaise.fr/social...

Les deux terminaux de Fos-Lavera et celui de Mourepiane bloqués.
(...)
Mouvement reconductible
Le mouvement de grève entamé avant hier sur les deux terminaux pétroliers de Fos-Lavera n’est que la partie visible de l’iceberg. « C’est l’ensemble des activités des bassins qui connaissent une situation inquiétante », poursuivent les agents portuaires. Mercredi, c’est le terminal Intramar de Mourepiane qui a observé une journée d’arrêt de travail. Pour alerter contre la situation fragile du manutentionnaire. Un arrêt reconductible pour 72 heures à partir de vendredi, avec au cœur la question de la pénibilité du travail et donc de la réforme des retraites. Pour Pascal Galeote, « ces sont des points sur lesquels tous les agents portuaires, comme les dockers, sont pleinement mobilisés et qui justifient pleinement la reconduite des mouvements entamés. »
GERARD LANUX



Mouvement de grève reconductible dans l’ensemble des ports

Les grutiers et dockers de l’ ensemble des ports français sont appelés à observer un arrêt de travail les 1, 2 et 3 octobre, reconductible chaque week-end, à l’ appel du syndicat CGT (Confédération générale du Travail), majoritaire dans le secteur. Le port de Marseille est en pointe dans le mouvement.
Les personnels protestent contre la mise en oeuvre de la réforme portuaire et notamment pour ce qui concerne la pénibilité du travail, question sensible de la réforme des retraites en cours.

Le syndicat CGT s’inquiète de l’application des mesures spécifiques de départ à la retraite anticipé en raison de la pénibilité des métiers de grutiers et de dockers. Des mesures promises lors la signature de l’accord-cadre de la réforme des ports en 2008.
Le projet de loi de réforme des retraites en cours ne prévoit cependant pas de négociations par branche sur le sujet de la réforme portuaire.
"Ce sont des points sur lesquels tous les agents portuaires, comme les dockers sont pleinement mobilisés et qui justifient la reconduite du mouvement", explique Pascal Galeote, secrétaire général CGT du syndicat du port de Marseille.

Outre cette question de la pénibilité du travail, les portuaires de Marseille se mobilisent plus précisément contre la création d’une filiale pour accueillir l’activité pétrolière du Grand Port Maritime de Marseille (GPMM).

"Une filiale, mais avec quel type d’actionnaires, quels effectifs maintenus et avec quelle garantie qu’ils ne passeront pas à la trappe ?
", interroge M. Galeote, faisant remarquer que " Le volume d’hydrocarbures traité par le GPMM va chuter de 63 millions de tonnes à 47 millions".


Mercredi 29 septembre 2010

"L’action sur le pétrole est la plus visible aujourd’hui mais il y a des mouvements sur l’ensemble des bassins. Ils pourraient clairement se durcir et on est prêt à se donner tous les moyens d’action", a déclaré Pascal Galeoté, responsable du syndicat CGT des agents du port sur les bassins Est et sur les terminaux pétroliers de Fos et Lavera, .

Le mouvement de grève qui affecte les bassins pétroliers est reconductible par 24 heures et devrait s’étendre à la semaine prochaine, la Fédération nationale CGT des Ports et Docks ayant parallèlement appelé à un arrêt de travail de 72 heures à partir de vendredi dans l’ensemble des ports du pays.

En conséquence, une trentaine de pétroliers restaient bloqués en rade mercredi pour des raisons de sécurité, selon une porte-parole du port.

Selon l’UFIP, seize bateaux de produits pétroliers, huit tankers de pétrole brut, cinq navires gaziers et un chimiquier sont toujours bloqués au large des deux terminaux de Fos – Lavéra. "La marche des quatre raffineries de la zone de Marseille(31 % du raffinage français) et des trois autres raffineries desservies par pipeline à partir de Marseille s’en trouve gravement menacée"

Un arrêt de travail a également touché mercredi le terminal à conteneurs de Mourepiane, selon la CGT, qui prévoit à compter de la semaine prochaine 48 heures de grève par semaine, en remplacement d’une heure par rotation durant l’été, et réduit parallèlement le volume horaire de déchargement des bateaux.

Le conflit porte sur la mise en oeuvre de la réforme portuaire et la reconnaissance de la pénibilité du travail pour les retraites comme dans la convention collective commune aux dockers et aux agents portuaires, prévue par la réforme mais toujours pas finalisée.

La réforme des grands ports français, adoptée en 2008, prévoit le transfert des agents de manutention et des outillages des établissements publics vers des opérateurs privés.

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Vos commentaires

  • Le 7 octobre 2010 à 00:09, par Christiane En réponse à : Dockers et agents en grève, le port du Havre fermé les 9 et 10 Octobre 2010

    "La fédération rappelle qu’elle n’a eu de cesse d’alerter le Ministère et les employeurs sur les risques du conflit dure dans les ports si les négociations sur la convention collective unifiée des travailleurs portuaires, dont la cessation anticipée d’activité, n’aboutissait pas rapidement."
    Ainsi commence le communiqué annonçant les arrêts de travail pour les agents du Grand Port Maritime du Havre (24 heures d’arrêt de travail le 9 octobre) et pour les dockers (24 heures d’arrêt de travail le 10 octobre).

    Conséquence directe : le port du Havre sera fermé 48 Heures les 9 et 10 Octobre 2010.

    On connaît l’importance des ports de Marseille et du Havre dans l’approvisionnement en pétrole (et pas seulement). La situation en Corse après quelques jours de grève des salariés du Port de Marseille en est une illustration. Patronat et gouvernement pourront-ils risquer, faute de pétrole, de voir la France au ralenti alors que la tension monte aussi chez les salariés des raffineries...
    A voir ? Le choix de l’affrontement est un des moteurs de Sarkozy, si tel est le cas, les dockers pourraient bien être parmi les premiers à bloquer significativement l’économie... et pour quelques temps, au moins, à contribuer à la baisse d’émissions de carbone.

    ludo, HNS-info

  • Le 26 octobre 2010 à 16:43, par Denise En réponse à : Solidarité belge !

    Ce mardi matin (26/10), le syndicat socialiste belge SET bloquait deux dépôts pétroliers dans le sud et l’ouest de la Belgique, en solidarité avec les grévistes français.

    Le comité belge de soutien « Belgique-France Solidarité ! » appelle à manifester jeudi devant l’ambassade de France à Bruxelles.

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