Alors que la mise en place de ce dispositif se voit chaque jour critiqué par les travailleurs de l’Éducation le ministre et ses affidés entendent continuer le passage en force.
Depuis le mois de septembre, 105 établissements scolaires ont été choisis de manière autoritaire afin de servir de laboratoires à ce dispositif. Celui-ci ne propose rien d’autre que la casse des ZEP et la privatisation partielle de l’Éducation : personnels recrutés par les chefs d’établissements, contrats d’objectifs, création d’une hiérarchie intermédiaire avec les fameux "préfets des études", rapprochement avec la police, les motifs d’inquiétude ne manquent pas.
Mais la résistance s’organise, c’est d’ailleurs le cas à Marseille où 10 établissements sont concernés. Un collectif s’est créé pour lutter contre CLAIR, dans certains établissements les personnels en colère se sont servis des conseils d’administration pour tenter de sortir du dispositif (collège Versailles...), des pétitions ont été signées et des lettres envoyées au recteur (par les personnels du Collège H. Wallon par exemple). Le 16 décembre une grève dans les lycées professionnels de Colbert et de La Floride a montré que la lutte s’intensifiait et que les travailleurs n’étaient pas prêts à baisser les bras.
Face à l’organisation du ministre, des recteurs et des chefs d’établissements, nous répondons que nous sommes également organisés pour la lutte. Le 19 janvier aura lieu une réunion du collectif chargé de riposter afin de continuer la résistance contre CLAIR.
Le collectif appelle tous les personnels de l’Éducation à nous rejoindre à 16h à la Bourse du Travail le mercredi 19 janvier pour construire le combat contre la destruction de l’Éducation pour tous !
Monsieur Chatel, les personnels et les élèves ne sont pas des cobayes dans vos laboratoires du libéralisme et nous ne voulons pas de vos expériences de savant fou !
CNT Education 13