Une tribune pour les luttes

NETCACAO MARSEILLE

Plus belles les luttes, épisode 68

Net Cacao : une fin préméditée ?

Article mis en ligne le mardi 17 mai 2011

Mardi 24 mai 2011

Le tribunal de commerce de Marseille, qui a placé Net Cacao en redressement judiciaire le 2 février dernier, vient de lui accorder un nouveau délai jusqu’au 7 juin. L’ordonnance rendu par le juge-commissaire, que La Provence vient de se procurer, a autorisé en effet la signature d’un contrat de Fiducie.

La chocolaterie va bénéficier d’un apport immédiat de 2 millions d’euros. Elle doit en trouver deux autres d’ici la date butoir.


Plus belles les luttes

Episode 68
Net Cacao : une fin préméditée ?

11 mai 2011 : le tribunal de commerce aurait définitivement abandonné Net Cacao

Le tribunal de commerce de Marseille va-t-il prononcer la liquidation judiciaire de la chocolaterie industrielle Net Cacao ? Mercredi 11 mai, après avoir entendu les responsables de l’entreprise de Saint-Menet qui, fin 2006, a succédé à Nestlé, ainsi qu’un candidat à la reprise de l’activité, les juges consulaires ont laissé entendre qu’il n’y avait pas d’autre issue.
Une décision toutefois mise en délibéré, qui sera confirmée ou corrigée le mercredi 25 mai. Une position qui a provoqué les larmes de Véronique Théry, la présidente de NetCacao, la surprise de Philippe Masson, qui à la tête de la société d’investissement IID devait formuler des propositions concrètes.
Colère également des salariés de Net Cacao qui par la bouche de Norbert Sanchez refusent ce diktat. Nous étions au tribunal. Voici ce qui s’est passé.Les représentants des salariés de Net Cacao sont reçus ce mardi 17 mai au ministère de l’Industrie. Rien n’est donc encore joué et ils comptent bien profiter du délai supplémentaire qui leur est accordé pour convaincre de la viabilité de leur entreprise. Nouvelle audience ce vendredi 20 mai.

http://www.plusbelleslesluttes.org/?Net-Cacao-une-fin-premeditee


Les travailleurs en colère après la décision du tribunal de commerce ont bloqué ce matin la Préfecture.

Mercredi 11 mai

Après le refus du tribunal de commerce d’accepter la reprise par la société IDD, les travailleurs de Netcacao en colère ont bloqué ce matin les accès vers la Préfecture et les rues autour à l’aide de branches d’arbres et de poubelles.

Le délibéré sur la liquidation judiciaire sera rendu mercredi 18 mai.

"Le tribunal a vraisemblablement une volonté irréductible de s’orienter vers une liquidation judiciaire en dépit des propositions faites et des évidences de fonds démontrées en audience", a dit Me Antoine Raymond, l’avocat de la société.
"On avait un contrat en bonne et due forme d’une banque qui était prête à donner deux millions d’euros et on nous dit aujourd’hui que ce n’est pas suffisant, alors qu’à la dernière audience, on nous disait que ça serait déjà bien si on pouvait mettre ça en place".
"On est plus qu’abasourdis, c’est l’incompréhension qui règne"
.


http://www.lamarseillaise.fr/social...
12-05-2011
La colère grandissante des salariés - Gérard Lanux.
Audience alarmante mercredi matin au tribunal de commerce. La liquidation judiciaire de la société Net Cacao pourrait être prononcée mardi.

Ils avaient pourtant bon espoir, les salariés de Net Cacao, en se présentant ce matin pour une nouvelle audience devant le tribunal de commerce de Marseille. Jamais peut-être, depuis qu’ils répondent à ces convocations, ils n’ont eu dans les mains un dossier aussi bien ficelé que celui qu’ils avaient l’intention de présenter au procureur et au juge. Peine perdue. Pour Norbert Sanchez, représentant CGT des travailleurs, il était clair « que le tribunal n’avait aucune intention de nous entendre ». Reçus dès l’ouverture du tribunal, le représentant des salariés comme Véronique Théry, la directrice de l’entreprise et Philippe Masson, qui s’était engagé à dégager la somme de 2 millions d’euros pour convaincre les banques d’accorder les prêts nécessaires à la reprise de l’activité, tous ont très vite acquis la conviction qu’ils ne seraient pas entendus. Voire écoutés. « La séance a fini aussi mal qu’elle a commencé, déplore Norbert Sanchez. Comme si le tribunal ne s’était dérangé que pour mettre un point final à cette histoire. » Le jugement définitif sera donc rendu sous huitaine, mais personne, ni parmi les salariés ni parmi la direction ne fait preuve d’optimisme. Pas même les avocats des salariés qui déplorent le manque d’écoute du juge et du procureur.

Cela dit, les salariés en ont vu d’autres. Ils ne sont pas sortis victorieux du conflit qui les a opposés au géant Nestlé sans avoir accumulé une précieuse expérience de la lutte syndicale. Et une faculté aussi rapide qu’efficace de réaction. Aussitôt les portes du tribunal refermées et les salariés massés devant les portes informés du mauvais coup ourdi contre leur entreprise, il n’y avait que quelques pas pour se rendre devant la préfecture des Bouches-du-Rhône pour demander à être reçus. Devant le peu d’entrain des responsables de l’institution départementale à leur accorder l’audience demandée, il ne restait plus aux salariés qu’à élever le ton et à bloquer les principales artères du centre-ville, la rue de Rome, le cours Lieutaud et le boulevard Paul-Pétral. (...)



Netcacao pas K.O.

Jeudi 13 avril 2011

Le tribunal de commerce de Marseille a fait durer le suspense et donné des sueurs froides aux 188 salariés de Net Cacao. Mais le résultat est là : un nouveau rendez-vous a été fixé au 11 mai.

"C’est un véritable soulagement et j’ai vraiment le sentiment qu’on vient de franchir un cap", commentait Norbert Sanchez, élu au comité d’entreprise de Net Cacao.
"Cette décision du tribunal est importante, car les esprits vont être plus dégagés. Cela dit, il ne faut pas se leurrer : le délai accordé sera probablement le dernier et Net Cacao n’a plus le moindre droit à l’erreur. Je pense qu’il faudra arriver le 11 mai avec un dossier bouclé dans tous les sens du terme. C’est un vrai challenge et nous sommes conscients qu’il ne sera pas simple. Mais les salariés ont de l’énergie et la volonté de montrer qu’ils ont aussi des capacités".

L’entreprise a toujours besoin de 8 millions d’euros. Une partie pour remettre sa trésorerie à flot, l’autre pour reconstituer ses fonds propres. D’où la recherche de partenaires et le montage en cours d’une opération "de fiducie". Pour le moment
un accord a été trouvé avec les banques pour financer la période d’observation et l’achat de la matière première, les fèves de cacao, sans lesquelles il n’est pas possible de répondre aux nombreuses commandes.


Voir la pétition :
Mille Bâbords 16864



Jeudi 17 février

Le tribunal de commerce de Marseille a confirmé jeudi 17 février la procédure de redressement judiciaire de Net Cacao. Une décision accueillie avec un certain soulagement par les salariés qui ont désormais assurance de voir leurs salaires du mois de février honorés par la Caisse des dépôts et de consignation. Cette même caisse pourrait contribuer financièrement au nouvel essor de la chocolaterie de Saint Menet, si celle-ci attirait des investisseurs crédibles.

«  La procédure de redressement judiciaire s’étalera sur un an, avec une période probatoire de six mois », précise Jean François Molina, ancien responsable syndical CGT Nestlé. Au mois d’avril, un premier examen de la santé de l’entreprise sera effectué qui, s’il s’avère positif, lui donnera une nouvelle période de six mois de répit ».


L’opinion d’un décideur, Jacques Pfister, président de la chambre de commerce, rapporteur au préfet sur Netcacao.
http://www.dailymotion.com/video/xg...


Mercredi 9 février.

La décision du tribunal de commerce de Marseille, qui devait se prononcer ce matin sur l’avenir de NetCacao, est reportée à ce week-end. En fonction de la trésorerie disponible, les juges décideront d’accorder un nouveau délai ou d’ouvrir une procédure collective : mise en redressement judiciaire ou liquidation. Il s’agit de faire le point sur l’état des dettes, l’actif immédiatement disponible et les investisseurs éventuels.


Tract :

Vallée de l’Huveaume

Net Cacao : Menace sur l’emploi…

L’usine Net Cacao de Saint Menet est le résultat d’une lutte de 2 ans, de salariés qui ont tenu tête au géant Nestlé. Grâce à cette lutte, 192 emplois ont été sauvés et l’entreprise fait vivre nombre de PME voisines.

Aujourd’hui, les carnets de commande de net Cacao sont pleins, y répondre permettrait de créer de nombreux emplois.

Or, depuis quelques mois, l’usine Net cacao n’en a pas les moyens, pourquoi ?
Parce que les banques lui refusent les 8 millions d’euros nécessaires à son développement.

Ce refus trahit la complicité d’actionnaires qui cherchent à fermer l’usine et à supprimer les 192 emplois, condamnent des familles au chômage et à la misère.

Ceux qui refusent de prêter cet argent sont les mêmes qui ont reçu, il y a quelques mois, un cadeau de 360 milliards d’euros du gouvernement !

Ceux qui, en ces temps de crise, se partagent 50 milliards d’euros de bénéfices, grâce aux richesses créés par notre seul travail.

L’argent existe pour les banques, mais pas pour nos emplois !

Ceux qui refusent l’argent nécessaire à la survie de Net Cacao sont aussi ceux qui nous rackettent chaque jour par les prix des produits alimentaires et du logement. Ceux qui veulent nous faire payer plus cher, l’accès aux soins, ceux qui veulent nous imposer l’austérité.

Aujourd’hui, ils cherchent à sacrifier les emplois à Net Cacao, comme ils continuent de vouloir sacrifier nos emplois, nos retraites, nos services publics, notre sécurité sociale pour leur seul profit..

La CGT de Net Cacao a des solutions pour l’emploi et le devenir industriel de l’usine.

C’est dans ce sens qu’ils ont interpellé l’ensemble des pouvoirs publics pour qu’ils assument, comme ils s’y ont engagés, leurs responsabilités pour la défense de l’emploi.

Combien de temps vont-ils rester impuissant voire complaisants, à l’égard des banques ? Combien temps l’Etat va-t-il être à la botte des marchés financiers ?

Accompagner et soutenir la lutte des travailleurs de Net cacao, c’est se battre ensemble pour notre avenir et celui de nos enfants.

Le 9 février, ensemble exigeons le maintien du potentiel industriel et des emplois à Net Cacao

RASSEMBLEMENT A 8H DEVANT LE TRIBUNAL DE COMMERCE A MARSEILLE



Plus belles les luttes


Episode 62

Net cacao pas K.O.

http://www.plusbelleslesluttes.org/?Net-Cacao-pas-KO

N°62-La persévérance paye… Depuis que les salariés de Net Cacao luttent pour maintenir une activité industrielle sur le site de Saint Menet et par là-même leur emploi, la décision du tribunal de commerce de surseoir pour encore une semaine est une très bonne nouvelle. Mercredi 9 février ils repassent devant le tribunal avec cette fois-ci un débat contradictoire en audience.
C’est ce qu’ils voulaient afin de démontrer la viabilité de leur entreprise avec à la clé un investisseur qui s’est dévoilé. On en saura plus dans les prochains jours et en attendant voici notre 62e épisode avec notamment la venue de Besancenot à Saint-Menet et cette fameuse audience qui n’en était pas une ce mercredi 2 février.


Net Cacao tué par les banques

http://www.plusbelleslesluttes.org/?Net-Cacao-tue-par-les-banques

épisode 61

A Saint Menet après le départ de Nestlé, les Net Cacao dérangent toujours et encore.

N°61- Ce nouvel opus est consacré à une lutte pas comme les autres. L’usine n’est pas occupée, les salariés ne sont pas en grève mais ne travaillent pas ou presque pas. Ils se battent avec leur syndicat pour trouver de nouveaux investisseurs qui leur amèneraient 10 millions d’euros de cash.

Car ce qui manque à cette entreprise Net Cacao, c’est tout simplement un fond de roulement car les commandes sont là et les clients n’ont toujours pas lâché ces fabricants de très bon chocolat. Voici donc l’histoire singulière de salariés qui mouillent la chemise pour in fine sauver leur gagne pain. Le 2 février Net Cacao passe devant de tribunal de commerce…


Chantal Biaggi élue de Marseille ne connait pas Net Cacao

Nous vous invitons à regarder avec attention cette vidéo. Elle en dit long sur un Monde qui n’est pas le nôtre. Celui de ces gens qui n’aiment pas le peuple et surtout qui considèrent l’ouvrier comme quantité négligeable. Lors du salon du chocolat qui se tiendra à Marseille du 10 au 13 février, l’élue municipale de Marseille en charge de l’artisanat et du commerce n’a jamais entendu parler de Net Cacao. Et pourtant dans ce salon la chocolaterie de Saint Menet est bien un exposant parmi les autres. Chocolaterie qui est la vitrine commerciale de l’usine Net Cacao. Un exposant comme un autre !!!! D’ailleurs comment peut on faire un salon du chocolat sans évoquer les difficultés de Net Cacao ? Comment ne pas mettre à l’honneur cette usine ? La réponse est dans la question. À visionner avec colère rentrée…

http://www.plusbelleslesluttes.org/?Chantal-Biaggi-elue-de-Marseille

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