Une tribune pour les luttes

Les salariés de Fralib continuent la lutte et espèrent que 2012 les verra conserver l’outil industriel et leurs emplois..

UNILEVER - Un esprit de tueur à gage !

Les salariés de l’usine Fralib de Gémenos occupent actuellement les locauxdes Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi , bd Périer à Marseille.

Article mis en ligne le mercredi 14 mars 2012

LIPTON-FRALIB

http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/


15 mars 2012

Nous avons annoncé hier matin, en Assemblée Générale aux salariés de Fralib en lutte, ce que l’on considère être un scandale d’État. Ils ont décidé d’aller, sur le champ, demander des comptes à la DIRECCTE !

Cette démarche collective nous a permis d’avoir la confirmation de ce que nous suspections. Le Ministère du Travail est bien intervenu dans notre dossier pour la première fois depuis plus de 530 jours. Non pas pour venir en aide aux salariés qui luttent pour la sauvegarde de l’outil industriel et de leurs emplois, pas non plus pour organiser la table ronde que nous réclamons depuis plusieurs mois, mais pour aider UNILEVER, pour couvrir la multinationale sur les nombreuses irrégularités de son Plan de Sabordage de l’Emploi !!!

La DIRECCTE a du ravaler les nombreuses irrégularités relevées dans cette procédure. En effet, dès la notification effectuée par UNILEVER, le service a rédigé un Procès Verbal de carence dans le délai de 8 jours comme la loi le prévoit. La Préfecture des Bouches du Rhône l’a bloqué. Par la suite, une lettre d’observation a été établie pour relever les nombreuses irrégularités du PSE, et cette fois l’ordre est venu directement du ministre du Travail Xavier Bertrand de bloquer ce courrier !

Le dossier Fralib serait-il devenu une véritable affaire d’Etat par la seule volonté d’UNILEVER ?

Cela confirme ce que pensent nombre de citoyens et d’observateurs, ce gouvernement est à la solde du grand capital et des multinationales. Ses magouilles ne nous démobilisent pas, au contraire, nous sommes encore plus déterminés dans la lutte.

Nous avons dores et déjà pris nos dispositions supplémentaires pour la surveillance de notre outil de travail. Si leur intention est de nous liquider avant le 6 mai il faut qu’ils sachent qu’on sera là !!!

Dans l’après-midi, nous avons rencontré François HOLLANDE avec nos camarades de NET CACAO, LYONDELLBASELL et de la SNCM. Nous avons fait, avec lui, le point de nos dossiers ; pour notre part, nous lui avons expliqué l’intervention scandaleuse de l’Etat. Il nous a donné rendez vous après le 6 mai. S’il est élu, il nous a dit qu’il prendra des mesures bien différentes que celles d’aujourd’hui dans notre dossier.

Les salariés de Fralib en lutte ont été invités à assister à son meeting qu’il tenait hier soir à Marseille.

Ce matin, nous avons participé au rassemblement organisé par l’UD CGT 13 pour soutenir nos camarades marins menacés de licenciement pour oser lutter, comme nous, pour la sauvegarde de leurs emplois.

Nous nous préparons à participer dimanche à la manifestation organisée par le Front de Gauche à Paris pour la symbolique « prise de la Bastille ».

Ils nous ont proposé d’ouvrir la manifestation, ce que nous avons accepté avec beaucoup d’honneur et nous y serons avec notre Eléphant.

Nous sommes sur tous les fronts et vous pourrez aussi nous retrouver dans le 13 H 15 de dimanche sur France 2.


"Nous venons de rentrer dans les locaux de la DIRECCTE , que nous occupons. Notre UD CGT 13 les interpellera sur les nombreuses interrogations que nous nous posons sur notre dossier. Nous sommes a un moment important de notre lutte, il y a des vérités qui doivent être dévoilé."


COMMUNIQUE DE LA CGT / CFE CGC FRALIB

Gémenos le 13 mars 2012

COMITECOMMUNIQUE DES SYNDICATS CGT CFE/CGC FRALIB D’ENTREPRISE DU 7 MARS : UNILEVER EN TOUTE DELOYAUTE

Un esprit de tueur à gage !

Tout au long des 3 mois et demi qui se sont écoulés depuis la décision de la Cour d’Appel d’Aix en Provence, UNILEVER, comme à son habitude, fait feu de tout bois dans ses comportements déloyaux.

La Multinationale fait une lecture bien particulière de la Loi, elle s’assoit sur la décision de la Cour d’Appel.

Elle a mis toute son énergie, utilisée toutes les ficelles possibles, mis en mouvement toutes ses connaissances et réseaux pour donner l’impression qu’elle a pris la mesure de la décision du 17 novembre, en fait de se garantir appui et silence ! La remise, par ses amis du gouvernement du prix FIR- Vigeo du Trophée Euro Stoxx50 pour avoir le mieux intégré la responsabilité sociale de l’entreprise, n’a en rien changé la réalité.

L’UNILEVER d’aujourd’hui est bien le même que celui qui, par un tour de passe-passe, a spolié l’État Français en détournant, depuis plusieurs années, des dizaines de millions d’impôts.

- UNILEVER trompe les consommateurs en sacrifiant la qualité et en diminuant la quantité dans les sachets,

- UNILEVER exploite les producteurs de matières premières et au nom de « toujours plus d’argent aux actionnaires » tue l’emploi en France, en Europe, partout dans le monde.

Après avoir pendant 10 ans dépecé l’entreprise souveraine, la multinationale compte toujours s’en aller avec la marque « ÉLÉPHANT » née il y a 120 ans ici à Marseille, pour fabriquer à l’étranger, vendre au plus cher en France et faire l’impasse des impôts.

En fin de compte UNILEVER vise à éliminer définitivement notre marque du marché.

Nous ne lâcherons rien. UNILEVER s’est fait recaler deux fois par la justice lors des précédents PSE.

Il devrait éviter l’autosatisfaction exprimée par M. FAURE sur le troisième PSE et attendre, sans « certitude », l’appréciation de la justice de notre pays.

La multinationale déguise la réalité en se prenant les pieds dans le tapis, en ne parlant dans le nouveau PSE que de 103 salariés pour les reclassements internes.


C’est de 182 salariés qu’il s’agit.

Ce chiffre, la direction d’UNILEVER ne l’a pas oublié c’est celui qu’elle utilise en toute démagogie dans son hypothétique plan de revitalisation du bassin d’emploi.

Au vu du peu de consistance des documents fournis dans ce cadre, un peu de modestie dans les propos aurait été de mise.

Au lieu de cela le dernier communiqué de la direction fanfaronne en titrant : «  Revitalisation : un plan exemplaire pour aider les PME locales à créer au moins 182 emplois ».

Et d’annoncer une augmentation de 50% du budget alloué à la revitalisation qui au total serait de 1, 5 million d’euros. 50 % soit 500.000 € supplémentaires est ce bien là un effort « exemplaire » pour Unilever qui a cumulé lors des deux dernières années plus de 9,2 milliards d’euros de profit.

Le groupe UNILEVER propose donc de consacrer 0,00016% des bénéfices nets engrangés depuis l’annonce du projet de fermeture de Gémenos.

Tout le monde appréciera l’effort exemplaire !!! Au delà de la fanfaronnade sur les reclassements dont la plus grande partie des emplois n’ont jamais existé et n’existeront jamais, la réalité c’est qu’UNILEVER n’a, à ce jour pas créé l’ombre d’un emploi, après, près d’un an et demi de procédure !

Dans ces conditions, s’autoriser à dire «  Quant au projet des syndicats, depuis 14 mois, il n’a ni client ni débouchés commerciaux.
C’est une impasse »
est une vaste bouffonnerie.

Cela alors qu’UNILEVER connait précisément le contenu de nos propositions qui responsabilisent le groupe, alors qu’une convention de partenariat entre un investisseur industriel et le collectif de salariés a été présentée à la presse, alors que notre projet prévoit de reconstruire progressivement l’activité d’approvisionnement et de commercialisation démantelée par UNILEVER, alors que la marque Eléphant (qui a un très fort potentiel) ancrée dans notre pays depuis 120 ans appartient aux salariés, alors que nombreux contacts se nouent avec les producteurs locaux de plantes aromatiques.

UNILEVER est foncièrement déloyale dans sa démarche, ne vise qu’à passer en force un Plan de Sabordage de l’Emploi, en utilisant le clan Sarkozyste pour faire passer ses mauvais coups.

Demain mercredi 14 mars 2012 une nouvelle assemblée des salariés aura lieu, elle nous permettra d’apprécier la situation et de définir les actions et initiatives à prendre.

Nous tiendrons une conférence de presse après cette assemblée à 10H30 à l’usine


Vidéo : http://www.plusbelleslesluttes.org/...


Communiqué des Fralib

Grand succès de notre initiative jeudi 9 février au matin à l’occasion des 500 jours de lutte, pour le droit au travail et le droit de vivre dignement ! Malgré l’offensive du froid, de nombreuses personnalités ont répondu présent à notre rassemblement au Vieux Port. Comme d’habitude, nous avons reçu un excellent accueil de la population à qui nous avons offert une dégustation de « Thé Éléphant ». Nous avons - à l’issue de ce rassemblement - rendu visite à nos camarades marins qui mènent également une lutte légitime notamment comme nous, pour la préservation des emplois. Aujourd’hui vendredi 10 février, une nouvelle initiative est programmée autour de notre camarade Henri SOLER - Conseiller Prud’homal à Marseille - et dont le dossier des retenues de salaire n’avait pas pu être traité en décembre 2011. La direction maintient sa position scandaleuse sur les retenues de salaire contre lui, alors qu’elle a été condamnée le 15 décembre 2011 par la décision du Tribunal des Prud’hommes de Marseille à régulariser l’ensemble des salaires injustement retenus des 21 autres salariés .


COMMUNIQUE DES SYNDICATS CGT CFE/CGC

Jeudi 9 février 500 jours de luttes :

- pour le droit au travail,

- pour le droit de vivre dignement !

Jeudi 9 février 2012, cela fera, très exactement, 500 jours que les salariés de FRALIB luttent pour la sauvegarde de l’outil industriel et de leur emploi, contre la décision scandaleuse d’UNILEVER de fermer l’usine de FRALIB à Gémenos.

C’est le 28 septembre 2010 que le mercenaire du MEDEF, embauché par UNILEVER pour la mission, a entamé, ce qu’il croyait être le dernier acte du scénario écrit de longue date et commencé le jour de son arrivée sur le site et dont il semble encore croire aujourd’hui qu’il peut aboutir à la fermeture.

Malgré la mise en oeuvre de sa politique de casse menée avec dédain, et l’absence d’un réel succès du premier acte construit sur la division des salariés, puis l’échec total du deuxième acte qui consistait à isoler la CGT pour pouvoir mener à bien sa forfaiture au mépris des réalités économiques déjà démontrées, FRALIB a fait le choix de poursuivre en lançant le 3ème et, croit-elle, dernier acte avec l’annonce de la fermeture de l’usine.

Malgré une énorme équipe technique composée d’un mercenaire, de cabinets conseils, de conseils juridiques, de cabinets d’avocats, d’un huissier à plein temps, d’un régiment de gardes du corps, malgré un scénario qui voulait les faire passer pour des victimes, malgré les mensonges et les provocations, malgré la multiplication des procédures juridiques, malgré les centaines de milliers d’euros dépensés pour tuer l’emploi…..

PAR L’ORGANISATION, LA SOLIDARITE,

LA LUTTE ET LA DETERMINATION NOUS LES AVONS MIS EN ECHEC.

Au cours de ces 500 jours la multinationale UNILEVER qui se terrait derrière le squelette de FRALIB qu’elle a vampirisé, a dû rajouter deux actes supplémentaires à sa comédie (qui n’était en réalité qu’un conte pour patron).

Après l’annulation le 17 novembre 2011 par la Cour d’Appel d’Aix en Provence de sa 2ème procédure, la multinationale a dû sortir du bois et sans ne tenir aucun compte des 500 jours passés, sans aucune certitude qu’il pourrait s’agir du dernier acte, elle semble déterminée à entamer une 3ème procédure.

Après 500 jours de luttes, nous sommes debout, déterminés à gagner.

Le thé éléphant est né il y a 120 ans ici à Marseille, en Provence il va rester.

À l’occasion des 500 jours de luttes et pour faire face solidairement à l’offensive du froid et à celle des financiers, nous vous invitons à :

Une dégustation « Thé Éléphant »

jeudi 9 février 2012

de 9h30 à 11h00

sur le Vieux Port.

Nous partirons avec notre éléphant dès 8H00

http://www.lamarseillaise.fr/social/500-jours-de-lutte-25696-2.html


voeux-fralib-3

Les salariés de Fralib continuent la lutte et espèrent que 2012 les verra conserver l’outil industriel et leurs emplois..

Le début d’année démarrera très vite pour les salariés de Fralib avec une rencontre dès aujourd’hui de la direction départementale du travail à Marseille. Toujours prêts à redémarrer l’activité, ils "seront tous présents très tôt le matin pour attendre la direction qui a fixé ce jour pour la reprise après les fêtes de Noël", indiquent les représentants des salariés dans un communiqué.

Par ailleurs, ils sont dans l’attente d’une date pour la réunion qui doit se tenir en Préfecture, afin que leurs experts présentent le rapport en présence de toutes les collectivités territoriales parties prenantes de d’une solution alternative à la fermeture du site de Gémenos et des services de l’État.

"Cette réunion confirmera l’existence de conditions supplémentaires pour la tenue d’une table ronde nationale avec, notamment, les ministères concernés, les collectivités territoriales, les représentants syndicaux du collectif des salariés, des partenaires potentiels d’une solution alternative et le groupe Unilever"


Après la décision d’annulation de tous les licenciements par la Cour d’Appel d’Aix en Provence, ils exigent maintenant le redémarrage de l’usine.

Les Prud’hommes ont donné raison ce jeudi matin aux Fralib. Le Groupe UNILEVER est condamné une nouvelle fois. Il doit restituer les salaires et congés payés confisqués sous astreinte de 50 € par jour de retard.

Communique de presse du 15 décembre 2011

CGT CFE/CGC FRALIB GEMENOS

LE GROUPE UNILEVER ET LA SOCIETE FRALIB UNE NOUVELLE FOIS DESAVOUES PAR LA JUSTICE DANS LEUR TENTATIVE D’AFFAIBLISSEMENT DE LA MOBILISATION DES SALARIES

Après l’annulation du PSE et des licenciements par la Cour d’Appel d’AIX EN PROVENCE dans son arrêt rendu le 17 novembre 2011, le Groupe UNILEVER et la Société FRALIB ont persisté à procéder à des retenues sur les salaires du personnel pour certains déjà licenciés, en avançant un motif fallacieux selon lequel ils étaient en grève.

Cela alors même que c’est la Direction qui avait décidé d’arrêter la production à fin juillet 2011 et déserté l’usine.

Cette démarche scandaleuse et inacceptable visait en réalité à affaiblir la mobilisation des salariés et leur détermination.

Les salariés avaient saisi le Conseil des Prud’hommes pour être rétablis dans leurs droits.

La décision vient d’être rendue.

Le Groupe UNILEVER et la Société FRALIB sont condamnés une nouvelle fois.

Ils doivent restituer les salaires et remettre les bulletins de salaire réclamés ; tout cela sous astreinte de 50 € par jour de retard.

Encore un désaveu par la Justice des pratiques honteuses et scandaleuses du Groupe UNILEVER et de la Société FRALIB qui essuient de ce fait un nouvel échec.


1er décembre

Unilever invente la fiche de paie négative

http://www.humanite.fr/social-eco/u...

Des ouvriers de Fralib ont reçu pour le mois 
de novembre des salaires allant jusqu’à… moins 2227 euros !

Hier au petit matin, des ouvriers de Fralib à Gémenos (Bouches-du-Rhône) se sont présentés en tenue de travail à l’entrée de leur usine de sachets de thé Lipton et d’infusions éléphant laquelle aurait dû redémarrer au lendemain de la décision de la cour d’appel d’Aix-en-Provence annulant le plan de sauvegarde de l’emploi d’Unilever ainsi que tous les licenciements prononcés l’été dernier.
(...)

Mais pour d’autres travailleurs il y a encore pire puisque certaines fiches de paie sont «  négatives  » jusqu’à 2227 euros... à devoir à l’employeur  ! Il s’agit de salariés licenciés par Unilever le 30 août dernier, mis depuis en congé de reclassement, et dont l’allocation a été calculée sur la moyenne des salaires correspondant à un temps de travail annualisé. «  En période haute, pendant quatre mois, on travaillait 37,5 heures par semaine et, le reste du temps, 32 heures. C’est la période haute qui a été prise en compte pour calculer la paie de novembre, suite à l’annulation des licenciements, d’où la différence négative  », explique Olivier Leberquier. L’inspection du travail qui a été saisie a déclaré au syndicaliste qu’elle «  n’avait jamais vu une chose pareille  ».

Ce sera donc une scandaleuse première ce matin pour le tribunal des prud’hommes de Marseille, dont les juges auront à se déterminer à partir d’un exemple concret de haine de classe.

Philippe Jérôme


Mardi 29 novembre 2011

Une grande partie des salariés exige le redémarrage de l’usine

Après la décision d’annulation de tous les licenciements par la Cour d’Appel, d’Aix en Provence une grande partie des salariés exige le redémarrage de l’usine.

D’un côté, la direction manœuvre, agite son carnet de chèque, convoque tous les salariés, met la pression avec des propositions en trompe l’œil.

De l’autre, elle tape au porte monnaie de ceux qui revendiquent la poursuite de l’activité en leur retenant l’intégralité de leur rémunération pour le deuxième mois consécutif, aboutissant même à ce que certains finissent par leur devoir de l’argent.

Mercredi matin, à 9H00, devant l’usine, vous pourrez constater la présence des salariés en attente de l’employeur pour pouvoir travailler.

Nous tiendrons une conférence de presse et nous communiquerons sur nos propositions syndicales pour le redémarrage de l’Activité pérenne, déposées officiellement jeudi dernier à la direction d’Unilever France.


Jeudi 24 novembre se tiendra le Comité de Groupe UNILEVER France, à la maison de la recherche 54, rue de Varenne – 75007 Paris.
Nous appelons au rassemblement dans l’unité la plus large. Rendez-vous 11 H 00 Métro Varenne.


Plus belles les luttes

Episode 84

Fralib : Unilever une fois de plus au tapis

http://www.plusbelleslesluttes.org/?Fralib-Unilever-une-fois-de-plus

N°84-La cour d’appel d’AIX a reconnu jeudi 17 novembre 2011, le plan de sauvegarde de l’emploi sans valeur et, prononcé la nullité des licenciements liés au projet de fermeture de l’usine FRALIB. Après avoir apprécié et ensuite savouré la victoire éclatante avec les salariés de FRALIB en lutte depuis plus d’un an, ils l’ont une nouvelle fois fêtée avec plusieurs centaines de camarades lors du rassemblement organisé par l’union départementale CGT des Bouches du Rhône et de l’Union locale d’Aubagne. C’est l’objet de notre 84e épisode.


Mercredi 23 novembre 2011

Communique de la CGT et CFE/CGC

LA VRAIE PORTEE ET LES VRAIES CONSEQUENCES

de la décision de la Cour d’Appel d’Aix en Provence du 17.11.2011

Dans leurs derniers communiqués, la société FRALIB et le groupe UNILEVER tentent de minimiser la portée et le sens de la décision de la Cour d’Appel d’Aix en Provence.

Ce n’est pas la première fois qu’ils agissent ainsi, manipulant à leur profit des décisions de justice.

La procédure juridique que nous avons initiée devant la cour d’appel concernait la régularité de la procédure d’information/consultation du CE et la nature des informations communiquées par l’employeur ainsi que la valeur juridique du PSE.

Contrairement à ce que prétendent la société FRALIB et le groupe UNILEVER, l’arrêt rendu ne clôt en rien le débat sur la légitimité et le bien fondé des motifs économiques invoqués pour la fermeture du site ; cela d’autant que nous n’avions pas soulevé ces questions.

Au-delà, les appréciations émises dans l’arrêt rendu sur les dimensions économiques ont un contenu les remettant profondément en cause.

Nous aurons l’occasion dans les jours à venir, à partir de la motivation même de l’arrêt rendu le 17 novembre de le démontrer.

Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut entendre !

La fermeture envisagée de notre usine est injustifiée et scandaleuse.

La direction est tellement peu sûre de ses arguments économiques qu’elle tente sous toutes les formes d’escamoter de nouvelles confrontations sur ces questions.

La publication à grands frais de contre-expertises s’appuyant sur une argumentation fallacieuse en est la démonstration.

L’arrêt rendu par la Cour d’Aix en Provence le 17 novembre 2011, est également très clair concernant le plan de Sauvegarde de l’Emploi, présenté par la société FRALIB et le groupe UNILEVER.

Le Plan de Sauvegarde de l’Emploi a été jugé comme étant sans valeur.

La Cour d’Appel a également prononcé la nullité de tous les licenciements déjà intervenus.

Il ne s’agit donc pas, comme le prétendent la société FRALIB et le groupe UNILEVER de se limiter à revoir les dispositions du PSE.

Tous les salariés licenciés doivent être réintégrés et toute l’activité de l’usine doit redémarrer le plus rapidement possible, conformément à l’arrêt rendu.

Contrairement à ses affirmations, la direction n‘a à aucun moment adressé un quelconque courrier ni aux représentants du personnel ni aux organisations syndicales en rapport avec une soi-disant occupation du site.

Nous réaffirmons, constats d’Huissier à l’appui, que le libre accès à l’entreprise ne souffre d’aucune contestation possible et ne pose aucun problème.

Nous l’avons écrit et nous réaffirmons que nous avons toujours respecté et que nous respecterons les décisions de justice rendues.

Nous n’avons pas l’attitude de la société Fralib et du groupe Unilever qui disent une chose et qui en font une autre.

Dans le cas où la direction prendrait la décision scandaleuse de sacrifier notre usine et de maintenir son projet de fermeture du site, elle devra reprendre complètement la procédure d’information et de consultation du Comité d’Entreprise, et non pas tenter comme elle le fait de détourner la loi et le sens de l’arrêt rendu en convoquant individuellement chaque salarié.

Il ressort en effet du contenu de la lettre adressée à chacun des salariés le 17 novembre 2011, que la société FRALIB et le groupe UNILEVER prévoient de convoquer chaque salarié pour « envisager des mesures individuelles » ; l’objectif étant de tenter de réduire le nombre de salariés majoritaires qui luttent depuis plusieurs mois pour le maintien de l’activité et des emplois.

Nous tenons à rappeler à la société FRALIB et au groupe UNILEVER que leurs interlocuteurs dans le cadre de ces procédures sont les représentants des salariés et plus particulièrement les membres du Comité d’Entreprise, et que nous serons particulièrement vigilants s’agissant de la mise en œuvre de l’arrêt rendu.

Nous nous opposerons fermement à toute tentative de le banaliser ou d’en dénaturer le sens et la portée. Nous appelons les salariés à réagir collectivement face à ces manœuvres.

Seule, l’action collective est payante.

Les salariés de Fralib en ont fait, à maintes reprises, la démonstration.


Mardi 22 novembre

http://www.laprovence.com/article/e...


VIDEO. 3 mn ou presque à Fralib, au lendemain d’une bataille gagnée
18-11-2011
Vendredi 18 novembre, les salariés de Fralib organisaient un déjeuner champêtre au sein de leur usine, au lendemain du jugement de la Cour d’appel d’Aix en Provence qui a annulé les licenciements décidés par Unilever.
http://www.lamarseillaise.fr/le-fla...


L’UD CGT 13 et L’UL CGT d’AUBAGNE et sa région appellent à un rassemblement Interprofessionnel Vendredi 18 novembre 11h30 à FRALIB

Avec les photos et l’Ordonnance du Jugement de la cour d’appel d’AIX
http://cgt.fralibvivra.over-blog.co...

Jeudi 17 novembre 2011

Victoire des Salariés de Fralib contre la décision de Fermeture

La cour d’appel d’AIX en PROVENCE a rendu ce matin un arrêt au terme duquel elle annule le Plan de Sauvegarde de l’Emploi présenté par la société Fralib et le groupe Unilever.

Elle a également annulé les licenciements intervenus.

C’est une nouvelle victoire pour les salariés en lutte contre la décision totalement injustifiée de fermeture de leur usine.

Nous reviendrons plus en détail sur cette décision et ses conséquences à l’occasion de notre rassemblement de demain :

Vendredi 18 novembre 11h30 à FRALIB

L’UD CGT 13 et L’UL CGT d’AUBAGNE et sa région

appellent à un rassemblement Interprofessionnel :

- Pour que les exigences des travailleurs soient entendues

- Pour qu’une table ronde nationale soit convoquée

- Pour que de véritables négociations aient lieu

- Pour que le projet alternatif aboutisse

Encore et toujours :

continuons le Boycott de LIPTON

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

Le thé de l’Eléphant est né il y a 119 ans à MARSEILLE,

L’Eléphant est Français en Provence il doit rester.


17 novembre 2011

La cour d’appel d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) a annulé le plan de sauvegarde mis en place à Fralib, jugeant que sa validité devait être appréciée au regard des moyens du groupe américain.

« Les chiffres donnés par Fralib permettent de constater que le chiffre d’affaires du groupe est en pleine croissance sur le plan mondial, toutes activités confondues, plus 44 milliards d’euros en 2010, 11% de mieux qu’en 2009 », peut-on lire dans un document de la cour. La cour d’appel indique en conséquence que « le plan de sauvegarde est sans valeur ».

La juridiction déclare également : "Nul et de nul effet tout licenciement de salariés de Fralib prononcé dans le cadre du projet de fermeture du site de Gémenos."

Enfin, les magistrats ont condamné Fralib à payer au comité d’entreprise de la société la somme de 5000 € de frais de justice.

Source Reuters


http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/


Unilever cherche la Cogne !

La direction d’unilever n’en peut plus. Elle a décidé d’une épreuve de force contre les salariés de l’usine Fralib de Gémenos, qui protestent le projet de délocalisation. Depuis plus d’un an, les 182 salariés tentent de faire valoir leurs propositions alternatives pour la reprise de l’activité avec la marque Eléphant, mais en vain.

Unilever véritable propriétaire de l’usine, envoie des hommes armés pour intimider les salariés. Devant cette nouvelle provocation, les représentants du personnel transmettent ce communiqué. Pour tous les politiques, candidats à l’élection présidentielle c’est peut-être le moment de réagir autrement que par de bonnes intentions.


7 novembre 2011

DECLARATION CGT / CFE.CGC FRALIB GEMENOS

La direction de FRALIB et le groupe UNILEVER, sont venus très tôt ce matin, accompagnés cette fois d’une trentaine de garde du corps, véritable milice patronale. Les salariés ont respecté scrupuleusement les décisions de justice, y compris la dernière, celle qui malheureusement, légitime la présence des gardes du corps armés à l’intérieur de l’usine. Cette dernière décision de justice, pour laquelle nous avons fait appel, que nous pouvons que regretter, nous l’avons dénoncée dès le 25 octobre. Cette décision a donné la possibilité à la direction d’agir de la sorte, et de créer une situation de violence que les salariés ont subit ce matin.

Trois de nos camarades ont dû se rendre aux urgences, et 2 camarades (femmes) ont dû être transportés par les pompiers, victimes d’agression physique de la part de la milice mise en place par la direction.

Ce matin, nous avons atteint un sommet dans l’escalade de la violence et la provocation patronale, dont ils se sentent légitimés par cette décision de justice, afin de mettre en place leur milice à l’intérieur de l’usine. Après avoir donné les ordres, la direction a quitté les lieux. Alors que la direction a motivé devant la justice la présence des gardes du corps armés uniquement pour sa protection physique, ce qui a été retenu par le juge pour justifier leur présence à l’intérieur du site. Voilà qu’une fois la direction partie, pas moins de trente miliciens ont bloqué les accès de l’usine aux salariés et leurs représentants, les empêchant de rentrer. La direction cherche par tous les moyens de créer les conditions pour faire sortir les salariés de l’usine, les coupant ainsi de leurs représentants, elle se présente entourée de gardes du corps provocateurs, huissier de justice, gendarmes, police municipale.

Les salariés de FRALIB avec leurs représentants ont repris leur place légitime dans l’entreprise. La milice a dû quitter les lieux mettant en échec cette nouvelle provocation patronale.

Nous condamnons avec la plus grande fermeté, ce comportement scandaleux, d’une direction fachisante contre des femmes et des hommes qui ne demandent qu’une chose, TRAVAILLER. Le gouvernement par son silence se rend complice de ces méthodes. Les salariés de FRALIB sont en lutte depuis le 28 septembre 2010, contre la fermeture de leur usine, et pour le maintien de l’activité industrielle et des emplois. Il est urgent que les dirigeants de notre pays assument leurs responsabilités, fassent cesser ces méthodes indignes et organisent dans les plus brefs délais une table ronde nationale que nous demandons depuis plusieurs mois.

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Plus belles les luttes n°64

Bonsoir à toutes et à tous

En attendant de nouvelles infos concernant notamment la situation des sapeurs pompiers en France et des CDD d’Air France en Corse, nous avons mis en ligne le témoignage de deux élus CGT de Fralib qui ont assisté aux événements de ce matin. Cinq de leurs collègues sont partis à l’hôpital dont deux ont été transportés par les pompiers. À lire aussi les déclarations de la CGC/CGT Fralib, de l’UD CGT 13 et de la fédération nationale CGT de l’agro-alimentaire.

Bonne soirée à toutes et tous

Thierry et JiPé

Retrouvez toute l’actualité sur notre site internet
http://www.plusbelleslesluttes.org

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Coups de poings sur le personnel
http://www.lamarseillaise.fr/social...

08-11-2011

Nouvelle provocation de la direction de Fralib qui a jeté lundi matin ses vigiles sur les salariés.

Sept heures trente, hier matin. Laurence, déléguée du personnel, se présente comme chaque jour devant les grilles de l’usine qu’elle occupe avec ses camarades depuis la décision de la direction d’arrêter la production de thé et de tisanes, désormais délocalisée en Pologne et en Belgique. Laurence stoppe sa voiture car il faut montrer patte blanche pour pouvoir pénétrer dans les locaux. Décliner son identité aux gardes de la société Etic qui filtrent les entrées. A sa surprise, Laurence ne reconnaît pas le vigile qui lui barre le passage. « Me rendant bien compte qu’il n’appartenait pas à la société de gardiennage, j’ai refusé de lui présenter mes papiers comme il l’exigeait. Je n’ai pas pu pénétrer dans l’enceinte du site, comme tous les autres salariés qui se sont présentés à l’entrée. »


Une milice patronale

Très vite, les Fralib ont compris que le directeur était dans les murs et qu’il s’était adjoint les services d’une escorte « d’une trentaine de molosses » de la société Escort Security pour interdire l’accès de l’usine aux salariés. Au mépris des jugements, même les plus négatifs, prononcés par le tribunal de grande instance de Marseille. Le ton monte d’un cran, alors que les représentants du personnel tentent de convaincre ce qu’il faut bien appeler une véritable milice de les laisser accéder aux locaux du comité d’entreprise et des syndicats. Sans succès. Très vite, les premiers coups partent alors que les salariés s’efforcent de forcer le barrage. «  Savez-vous ce que vous êtes en train de faire, crie Olivier Leberquier, délégué CGT du personnel, à l’adresse des vigiles. Savez-vous pour qui vous travaillez ? » Visiblement bien incapables d’un tel raisonnement, les exécuteurs des basses œuvres du directeur redoublent de violence. Même les femmes ne sont pas épargnées, Laurence écopant d’un coup de poing dans l’œil, pour lequel elle déposera plainte dans l’après-midi. Une autre est prise de malaise et devra être accompagnée par les pompiers à l’hôpital d’Aubagne, peu après que les vigiles aient fini par céder à la détermination des salariés. Pour aussitôt s’évanouir dans la nature. Le tout constaté par l’huissier mandaté par les occupants du site.

(...)

GÉRARD LANUX



Lundi 7 novembre 2011

Avant le déménagement des machines ?

Vers 8h, le directeur de Fralib est passé à l’usine. Il n’est pas venu seul entouré qu’il était d’une trentaine de vigiles. Il est rapidement reparti en laissant les vigiles sur place, avec pour mission de "filtrer les entrées", autrement dit d’empêcher les salariés d’entrer. Une situation très difficile à vivre pour les salariés qui surveillent leur outil de travail depuis des semaines et pour les représentants du personnel à qui on demandait leur carte d’identité pour pénétrer chez eux.
Les représentants du personnel ont aussitôt appelé leur huissier, afin que celui-ci constate la situation.
Une bagarre a éclaté alors que l’entrée était refusée à un salarié.
Le salarié qui avait souhaité entrer, était empoigné et violenté à l’intérieur, par les vigiles, auxquels l’huissier de la direction ordonnait finalement de laisser entrer tout le monde. 5 salariés de Fralib ont été hospitalisés dont deux salariées, blessées, emmenées par les pompiers à l’hôpital d’Aubagne


Samedi 5 novembre 2011

Délocalisation vers la Pologne

Nous recevons de nombreux retours d’interpellation du préfet et des ministères pour exiger le respect des travailleurs et l’organisation de la table ronde nationale. Nous insistons sur l’importance de continuer à le faire.

Nous avons décidé aujourd’hui devant le silence des ministères, aux multiples courriers que nous leur adressons, ainsi que de nombreuses personnalités, politique et syndicale, d’écrire directement en lettre ouverte.

Le silence des ministres prouve le peu d’intérêt porté par nos dirigeants à la classe ouvrière et démontre leur complicité avec la multinationale Unilever.

Nous joignons également à ce message l’article paru hier dans le journal 20 minutes.

x

Devant les preuves que nous avons publiées, pour la première fois, la direction reconnaît ce que nous dénonçons depuis plusieurs mois, la délocalisation vers la Pologne et non la Belgique.

Ils prétendent que cela est temporaire, mais alors pourquoi dans ces conditions aucune information sur ce sujet n’a été donnée au cours des 2 consultations du Comité d’Entreprise qui prévoyaient, dès la première, un arrêt de l’activité de Gémenos début d’année 2011 ?

Voilà une nouvelle preuve de la déloyauté et de l’irrégularité de la procédure qui nous a conduit à faire appel du jugement rendu par le TGI de MARSEILLE le 21 juillet dernier.


25 salariés étaient assignés devant le juge des référés par la direction de Fralib qui demandait l’évacuation du site de Gémenos.


28 octobre 2011

Appel des salariés de FRALIB en lutte.

« Aux armes citoyens ! »

La République, la démocratie et la justice bafouées !

Nos syndicats CGT et CGC ont réalisé un communiqué de presse intitulé « Une justice aux ordres d’Unilever » que nous vous transmettons.

On ne doit pas les laisser faire, on ne peut pas les laisser faire !

On appelle tout ceux qui soutiennent notre lutte, qui veulent notre victoire, à interpeller le Gouvernement et le Préfet de région pour exiger le respect des travailleurs et l’organisation de la table ronde nationale que nous réclamons depuis des mois.

Gémenos le 28/10/2011


26 Oct /2011

Rendu de la décision du Tribunal.

Nous avons pris connaissance de l’ordonnance rendue le 24 octobre 2011 par le TGI de Marseille. Cette décision est injuste et illustre une justice de classe. Aussi, avons-nous décidé de faire appel.

Nous joignons à ce message le communiqué de presse que nous avons envoyé en fin d’après-midi.

Suite à cette injuste décision la direction a communiqué : " préparer de manière posée son retour sur le site. Une fois le calme et l’ordre rétablis, nous pourrons poursuivre avec plus de sérénité le reclassement des salariés dans le bassin d’emploi."

Il faut que vous sachiez qu’au même moment où elle écrit cela, elle s’autorise d’importantes retenues sur la rémunération de plusieurs salariés, estimant qu’ils étaient en grève. Et ce alors même qu’il n’y a plus d’activité sur le site depuis plusieurs mois sur décision de la direction elle-même, non content de jeter à la rue 182 salariés, elle veut maintenant les affamer avec pour objectif de dégrader encore un peu plus le climat social !

Cette décision est absolument scandaleuse. Voilà le véritable visage de cette multinationale qui, malgré des bénéfices faramineux, ferme notre usine, nous licencie et plonge des mères et pères de famille dans la précarité et la misère. C’est leur manière à eux d’accompagner les salariés qu’ils ont licenciés !!!

Dès demain, nous organiserons la riposte et nous prévoyons de tenir une conférence de presse en fin de semaine.

Notre détermination reste intacte, on ne lâchera rien.

COMMUNIQUEDEPRESSECGTCFECGCFRALIB25OCTOBRE2011

Encore et toujours :

continuons le Boycott de LIPTON

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

Le thé de l’Eléphant est né il y a 119 ans à MARSEILLE,

L’Eléphant est Français en Provence il doit rester.


25 octobre 2011

Le tribunal de grande instance de Marseille a rendu hier lundi 24 octobre une décision favorable à la direction de Fralib qui avait saisi le juge des référés la semaine dernière pour demander l’expulsion des salariés qui occupent l’usine de Gémenos depuis le 2 septembre, estimant que l’ordonnance rendue le 28 septembre, n’avait pas été respectée. Le tribunal constate que "l’accès au site est toujours entravé" par les salariés assignés et leur ordonne de la cesser "quelle que soit la méthode utilisée et ce sous peine d’une astreinte de 100 euros par infraction constatée". Si dans 8 jours la décision n’est pas appliquée, les salariés seront expulsés par les forces de l’ordre.

Pour les salariés, c’est un coup dur. "La justice a fait entièrement confiance et a pris pour argent comptant les arguments de la direction et n’a pas tenu comptes de nos constats d’huissiers et elle légitime que les gardes du corps entrent armés", déclare Gérard Cazorla, secrétaire CGT du CE. Je suis en colère mais je suis serein ajoute-t-il. Nous allons continuer à faire ce que l’on a toujours fait, nous avons toujours appliqué la décision du 28 septembre et nous continuerons à surveiller notre outil de travail. Cela ne remet en cause ni l’occupation, ni la lutte ni notre projet alternatif".



Continuons le Boycott de LIPTON
(et pas du thé de l’éléphant !)


NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

Signez la pétition
http://www.lapetition.be/en-ligne/P...

Lire aussi avec de très nombreuses photos :
BASTA !
Fralib : des salariés créatifs en lutte contre une multinationale cupide
Par Sophie Chapelle

22 septembre 2011
http://www.bastamag.net/article1737.html


Dimanche 16 octobre 2011

http://cgt.fralibvivra.over-blog.co...

Nous sommes en pleine préparation de l’audience qui se tiendra mercredi 19 octobre 2011 à 14H30 devant la Cour d’appel d’AIX EN PROVENCE

Nous avons fait appel de la décision du Tribunal de Grande Instance de MARSEILLE rendue le 21 juillet qui avait débouté le Comité d’entreprise de ses demandes d’annulation de la procédure d’information et de consultation et du Plan de Sauvegarde de l’Emploi.

Cette décision reste très critiquable dans la mesure où elle n’a pas apporté de réponse précise aux critiques fondées que nous avons formulées.

Nous entendons réaffirmer que les procédures conduites ont été entachées d’irrégularités et démontrer une nouvelle fois que le Comité d’Entreprise n’a pu disposer de l’ensemble des informations lui permettant de rendre un avis. Nous démontrerons une nouvelle fois que le PSE est insuffisant et irrégulier.

Nous appelons à un large rassemblement de tous ceux qui veulent voir notre lutte aboutir à une victoire retentissante contre la multinationale UNILEVER.

Devant la Cour d’Appel d’AIX EN PROVENCE mercredi 19 octobre après-midi, nous vous préciserons l’heure du rassemblement plus tard car nous avons l’intention de convoquer une conférence de presse avant l’audience.

Nous ne lâchons rien et nous continuons à lutter toujours avec la même détermination et la même volonté : contre la fermeture de l’usine, pour le maintien de l’emploi et la poursuite de l’activité.


L’après-midi du 3 octobre, un millier de salariés de Fralib, de LyondellBasell, et d’autres usines de toute la France, après avoir suspendu une banderole à Notre-Dame-de-la-Garde sont descendus en manifestation jusqu’au Vieux port en passant par l’Union patronale.

Revenons sur cette superbe journée du 3 octobre 2011.

Avec photos et revue de presse :
http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/

Sa réussite a dépassé nos espérances. Nous remercions une nouvelle fois nos camarades des syndicats de nos professions agroalimentaires, forestières et tabacoles. Mais aussi les syndicats de l’interprofessionnelle, venus eux aussi de tous les coins de France. Enfin, toutes les personnalités et partis politiques qui nous soutiennent depuis le début.

Au total, plus de 1000 militantes et militants et plus de 300 syndicats venus nous dire leur soutien et la justesse de notre exigence.

Nos 600 ballons aux couleurs de notre marque Eléphant sont partis du vieux port et vont retomber quelque part sur le territoire pour continuer à faire connaître de partout notre lutte.

A l’évidence cette journée fera date dans notre lutte. L’Éléphant vivra à Gémenos comme l’affirmait notre banderole posée sur l’esplanade de la Bonne mère !


« On ne délocalise pas la Bonne Mère »

04-10-2011

http://www.lamarseillaise.fr/social...

Plein succès pour une journée de mobilisation entamée dès lundi au petit matin pour Fralib. Mille personnes ont participé à cette fête populaire doublée d’une manifestation.

Même Gérard Cazorla en avait la gorge serrée. Voir ainsi dès les premières heures de la matinée, autant de délégations de salariés de l’agroalimentaire venues de la France entière, se présenter aux portes de l’entreprise, dépassait toutes ses espérances.
De Bretagne ou du Vaucluse, du Limousin au Nord-Pas-de-Calais, de la Lorraine à la Vallée du Rhône, de l’Ile-de-France à la Gironde, pas un n’a manqué ce rendez-vous pour soutenir les Fralib et leur projet alternatif de reprise du site de Gémenos.
Autre expression de solidarité, celle de la comédienne Audrey Vernon, venue dans les locaux de l’entreprise offrir Marx et Jenny son tout nouveau spectacle, aux salariés. Un moment de relâchement des fortes tensions que ne cessent de vivre ces femmes et ces hommes qui se dressent vers le géant Unilever, avec tout ce que cela comporte de coups bas.

Autour d’une paella, on échange des expériences de lutte, on s’enquiert des difficultés traversées par une entreprise, on fait part des difficultés d’une PME… Avant que d’aller s’asseoir sur la pelouse écouter les prises de paroles des différents intervenants. D’Olivier Leberquier, délégué syndical CGT de Fralib, de Cynthia Martin, secrétaire de l’Union locale d’Aubagne ou de Jean-Luc Blindel, secrétaire général CGT de la fédération agroalimentaire. Des mots de fermeté, de détermination et d’espoir…

La détermination, elle s’est exprimée aussi tout au long de cette manifestation qui a conduit les différentes délégations jusqu’au pied de Notre Dame de la Garde, le temps d’y déployer une banderole. «  Un lieu symbolique, disait Gérard Cazorla, qui fait partie du patrimoine marseillais. Peut-on imaginer que l’on puisse délocaliser la Bonne Mère ? Et bien le thé Eléphant, c’est pareil, lui aussi fait partie du patrimoine provençal. Il restera donc en Provence, cette terre où il est né. »

De la Bonne Mère, habillée aux couleurs du thé, au siège de l’UPE 13, dont la façade a été repeinte grâce aux bons services des salariés, quelques rues de Marseille à parcourir, avant que de s’en aller sur le Vieux-Port, pour un lâcher de ballons aux couleurs de l’Eléphant… et de l’espoir.

GERARD LANUX


Lundi 3 octobre 2011

Vidéo :
http://www.dailymotion.com/video/xl...

— -

10h00 À FRALIB (Casse croûte sur place)

500, Av du pic de Bertagne

13420 GEMENOS.

Déroulé de la journée :

A partir de 6h30 accueil des délégations
Visite de l’usine
Diffusion du film « Pot de Thé contre Pot de Fer »
1OH15 Spectacle d’Audrey Vernon « Marx et Jenny »
11H30 Paëlla
13H00 Meeting
14H00 Départ en car pour la Manifestation à Marseille

LE « THÉ ÉLÉPHANT » EST FRANÇAIS… EN PROVENCE IL VA RESTER

DÉPART 14h00 POUR LA MANIFESTATION à MARSEILLE


QUE VIVE LA LUTTE DES FRALIBS

Depuis 119 ans, thé et infusions « L’éléphant » sont produits à Gémenos. Le groupe UNILEVER, propriétaire, vient de fer-mer l’usine, mettant sur le carreau 182 sala-riés, condamnant 182 familles à vivre dans la difficulté.

La motivation d’UNILEVER :
Toujours plus de profits pour les ac-tionnaires,
sur le dos des salariés.

La direction avance des soucis de rentabilité, mais cherche en fait, à délocaliser la production. Comble de l’absurde, le thé vendu en France serait maintenant fabriqué en Pologne !

Ni dupes, ni résignés, les salariés mènent depuis un an, une lutte exemplaire pour le maintien de l’activité sur le site et la sauvegarde des emplois, et ne sont pas prêts de lâcher.

Début septembre, ils ont reçu leurs lettres de licenciement. Loin de baisser les bras, ils ont décidé à 98 % d’occuper l’usine et demandent à UNILEVER de leur céder la marque et les moyens de production.
Un projet alternatif a été élaboré pour poursuivre l’activité. Les salariés avec l’appui d’experts indépendants ont su démontrer la viabilité de ce projet.

Les FRALIB : UNE LUTTE EXEMPLAIRE

Cette lutte est exemplaire de par leur détermination et par le symbole qu’elle devient pour tous les travailleurs. Ce qui arrive aux FRALIB n’est que la conséquence de la crise d’un système en faillite, qui crée toujours plus de chômage. Ce ne sont pas les salariés qui sont responsables de cet-te crise mais bel et bien l’avidité des grands groupes comme UNILEVER.
Partout dans le monde, les salariés sont victimes des coups qui pleuvent : mesures d’austérité, licenciements… L’Etat et l’UE qui, il y a peu de temps, voulaient «  moraliser le capitalisme », doivent prendre leurs responsabilités.

Si UNILEVER veut partir de Gémenos, qu’il s’en aille ! Mais la marque emblématique «  L’Eléphant » doit continuer à vivre. Les salariés de l’usine de Gémenos ne demandent qu’une chose : travailler.

Plus largement, c’est l’avenir industriel de notre territoire qui est en question. À quoi servent les grands discours de Sarkozy sur la ré-industrialisation de la France, si l’on n’empêche pas les multinationales de piller le savoir faire des sala-riés pour le plus grand profit des actionnaires et marchés financiers ?

Nous avons besoin de protections publiques pour les salariés d’ici et d’ailleurs ; besoin de lois contre les délocalisations et la mise en concurrence entre salariés du monde entier. La concurrence entre Français, Polonais et les peuples du Sud ne mènent à rien, sinon à la misère généralisée.


La lutte des Fralib a besoin de notre solidarité !

Leur victoire doit être la victoire du peuple contre les oligarchies financières pour qui la vie des femmes et des hommes, n’est qu’une marchandise comme une autre.
La lutte des FRALIB est bien plus qu’une lut-te : elle pose la question d’un choix de société.
Parce qu’elles refusent que des grandes entreprises avides de profits continuent à détruire nos emplois, l’ensemble des forces politiques de gauche appelle à une grande mobilisation en soutien aux FRALIB.

rassemblons-nous pour affirmer
avec force que ” l’Eléphant ViVra ! “

MARDI 18 OCTOBRE 17H30 :
RASSEMBLEMENT et MANIFESTATION
départ : usine historique bd Camille Flammarion (4e)
18h30 : MEETING UNITAIRE de
SOLIDARITÉ aux MOBILES


Achetez l’Eléphant, Boycottez Lipton

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

Le thé de l’Eléphant est né il y a 119 ans à MARSEILLE,

L’Eléphant est Français
en Provence il doit rester.

Signez la pétition
http://www.lapetition.be/en-ligne/P...


Mardi 18 octobre, rassemblement et manifestation devant l’usine historique, bd Camille-Flammarion (4e) ), dès 18h30.


Plus belles les luttes n°76

http://www.plusbelleslesluttes.org/?Les-Fralib-tout-feu-tout-flamme

76e épisode, cette fois-ci consacré une nouvelle fois au conflit des Fralib. Ils sont tout feu tout flamme pour populariser leur projet alternatif.


Aujourd’hui vendredi 30 septembre
Rassemblement de soutien aux Fralib à 18 h aux Mobiles en haut de la Canebière.
pour exprimer la solidarité des partis et mouvements signataires à la cause des Fralib

(PCF, Parti de gauche, PS, NPA, les Alternatifs, la Fase, Gauche unitaire, Europe Ecologie - les Verts).


Le tribunal de grande instance de Marseille ne demande pas l’expulsion

« Un combat reconnu légitime »

http://www.lamarseillaise.fr/social/un-combat-reconnu-legitime-24366.html

Le tribunal de grande instance de Marseille ne demande pas l’expulsion des salariés de Fralib sur le site de Gémenos.

(...)


De nombreuses manifestations de solidarité

Un jugement dont se félicitent Olivier Leberquier et ses camarades. Qui d’ailleurs ont toujours contesté tout à la fois l’atteinte à la liberté du travail qui leur a été reprochée, puisqu’il n’y a plus aucune activité à l’intérieur de l’entreprise, ainsi que celle à la libre circulation des personnes qui n’a fait l’objet d’aucune plainte de la part des salariés. « L’assistante sociale peut elle-même témoigner du fait qu’elle n’a eu aucune difficulté à pénétrer dans l’enceinte du site. »
Pas contestées non plus par la cour, les nombreuses manifestations de solidarité exprimées par des élus ou des responsables de formations politiques qui se succèdent sur les lieux. Dès lundi d’ailleurs, ce sont des salariés de toute la France qui viendront témoigner à ceux de Fralib leur solidarité et leur soutien à leur projet alternatif de reprise de l’activité.

Un grand rassemblement est prévu demain vendredi aux Mobiles à 18h. pour exprimer la solidarité des partis et mouvements signataires à la cause des Fralib (PCF, Parti de gauche, PS, NPA, les Alternatifs, la Fase, Gauche unitaire, Europe Ecologie - les Verts).


http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/

Mercredi 28 septembre 2011

Rendu de la décision du Tribunal.

Mercredi, nous avons pris connaissance de la décision rendue par le tribunal.

Unilever a tenté une fois de plus de nous faire passer pour des voyous, d’organisation mafieuse, de barbares et même de Talibans.

La justice ne les a pas suivis dans cette démagogie et la décision rendue est mesurée.

Nous resterons mobilisés et déterminés dans la lutte légitime que nous menons pour la préservation de l’outil industriel.

Nous restons déterminés pour la réalisation de notre projet alternatif et la préservation de nos emplois.

Demain sera encore une grande journée de mobilisation.

Le matin nos camarades de la réparation navale de Marseille qui ont lutté 500 jours pour obtenir le maintien de leur activité viendront nous offrir le petit déjeuner et partager un moment fraternel avec nous (la lutte ils connaissent).

A 13h30 les élus du Front de Gauche du Conseil Régional nous rendront visite pour faire le point sur l’état d’avancement de notre projet alternatif.

Puis vers 15 H 30, nous recevrons Arnaud de Montebourg - candidat socialiste pour l’élection présidentielle de 2012.

La rencontre prévue avec les organisations syndicales permettra à nouveau de mettre en avant notre projet alternatif, de le faire encore une fois mieux connaître, pour qu’il soit porté par tous au niveau national et de créer les conditions pour que nos légitimes revendications aboutissent.

Et bien sûr, nous préparons activement le grand rassemblement et la manifestation du 3 octobre prochain. Nous attendons des délégations de l’agroalimentaire venant de toute la France, pour manifester avec nous à Marseille.

Le 3 octobre tous chez Fralib à partir de 11h00

Cette journée sera très importante et fera date dans notre lutte.


Jeudi 22 septembre 2011

L’ occupation de l’usine de Gémenos continue.

Rassemblement vendredi 23 septembre 9h. devant le TGI de Marseille où il y a le procès de 4 représentants des salariés et 2 salariés déjà licenciés.

La direction réclame "de faire cesser les entraves à la liberté du travail, à la libre circulation des biens et des marchandises par occupation des accès au site de la société Fralib".


Jugement après délibéré le 28 septembre prochain.

Unilever continue dans sa logique de provocation.

Au lieu de discuter des conditions de cession aux salariés de ce qui est notre patrimoine collectif « la marque Eléphant »

Elle assigne demain vendredi 23 septembre devant le TGI de Marseille 4 représentants des salariés et 2 salariés qu’elle a déjà licenciés.

Nous appelons à un large rassemblement
devant le Tribunal à partir de 8h15.

Nous vous rappelons que demain soir vendredi 23 septembre 18h00 à l’usine, nous organisons la première projection publique du film sur notre lutte Pot de thé / POT DE FER de Claude Hirsch. Un débat avec les salariés en lutte et le réalisateur suivra...

Nous ne lâchons rien et nous continuons à lutter toujours avec la même détermination et la même volonté : contre la fermeture de l’usine, pour le maintien de l’emploi et la poursuite de l’activité.



La direction ayant "procédé au licenciement de 134 salariés depuis mercredi 31 août" et puisqu’elle "a affiché son intention de démantèlement de notre usine", "une centaine de salariés de Fralib réunis aujourd’hui en assemblée générale ont décidé l’occupation de l’usine tant que notre projet alternatif ne sera pas appliqué", a indiqué Gérard Cazorla, secrétaire CGT du CE de Fralib faisant parti des occupants de l’usine. Des rotations pour assurer une présence 24H/24 vont être organisées.

La cour d’appel d’Aix doit se prononcer le 19 octobre sur un jugement du tribunal administratif de Marseille qui a validé en juillet le plan de sauvegarde de l’emploi proposé par Unilever pour fermer Fralib..


Vendredi 29 juillet 2011

Les « Fralib » veulent prendre leur avenir en main

Hier, un expert a rendu un rapport d’étape qui démontre que l’usine est rentable. Les salariés entendent garder la marque Éléphant.

Le combat continue pour les « Fralib » de Gémenos (Bouches-du-Rhône). Hier matin, au cours d’une conférence de presse organisée par la CGT et la CGC, un rapport d’étape permettant d’évaluer précisément les conditions de rentabilité du site a été rendu par l’expert. Trois vice-présidents de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui a financé cette nouvelle phase d’expertise, étaient présents  : Christophe Castaner (PS), Jean-Marc Coppola (PCF) et Jean-Yves Petit (Europe Écologie-les Verts). Côtés collectivités territoriales, le conseil général, la communauté urbaine de Marseille, la communauté d’agglomération d’Aubagne et du pays de l’Étoile, la mairie d’Aubagne étaient aussi représentés.

Alors que le groupe Unilever a décidé de fermer le site Fralib de Gémenos, les salariés ont maintenant la preuve formelle que la responsabilité d’Unilever dans leur déclin est grande. La conclusion du rapport est sans appel  : l’usine est, comme le pensaient les salariés, rentable. Et même très rentable  ! « L’expert estime qu’aujourd’hui nous produisons 2 900 tonnes, alors que le seuil de rentabilité de l’usine se situe à 1 000 tonnes, explique Gérard Cazorla, secrétaire CGT du CE. Toutes ces marges sont faites sur notre dos. Ainsi, nous revendiquons qu’Unilever nous laisse la marque Éléphant car elle peut faire vivre les 182 familles à Gémenos. C’est une marque française qu’Unilever a déjà essayé de faire disparaître sous la marque Lipton, il ne faut pas qu’il y parvienne. Les collectivités territoriales ont aussi réaffirmé leur volonté de poursuivre avec nous. »

Le projet alternatif se construit petit à petit, les salariés sont très déterminés dans leur lutte, ils se battent pour garder leur emploi. Pour reprendre la marque de thé Éléphant, ils souhaitent qu’Unilever leur laisse les locaux et les machines, mais aussi qu’ils puissent lui acheter des matières premières au prix d’achat, le temps de démarrer. Pour les uns, c’est vital  ; pour les autres, une simple question financière.


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