Le vendredi 6 juillet à partir de 16h
au Centre Social l’Agora
Rencontres-débats sur le thème des 50 ans de l’indépendance algérienne
Exposition, diaporamas, diffusion du film "Un peuple en marche" de René Vautier (1963), témoignages,
conférence de Saïd Bouamama sur la situation post-coloniale et post-indépendante.
"Le 5 juillet 2012 cela fera 50 ans que l’Algérie est devenue un pays indépendant. Cette indépendance a été acquise après 132 ans de colonisation et 7 ans d’une guerre totale qui opposa un peuple qui s’est mis en résistance dès le début de la conquête coloniale en 1830 contre un corps expéditionnaire composé d’une armée puissante et aidée par le camp occidental et par la suite par les forces de l’OTAN.
La lutte héroïque des algériennes et des algériens qui mena à la libération, arrachée au prix du sacrifice suprême de plusieurs centaines de milliers d’hommes et de femmes, fût le modèle pour plusieurs mouvements de libération des peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine. La guerre d’indépendance du peuple algérien fut aussi l’apogée des luttes anti-coloniales à travers le monde qui aboutira à la fin officielle de la période coloniale.
Revenir sur ce passé ne participe nullement d’une logique passéiste, il s’agit en fait de rappeler comment un peuple acculé par l’injustice a pu se donner les moyens de sa libération. Ceci relève d’une brûlante actualité au moment où les reconquêtes coloniales, sous d’autres formes certes, se font jour."
Centre Social l’Agora
34, rue de la Busserine 13014 Marseille
Tél : 04.91.02.37.31
Fax : 04.91.58.03.85
Vos commentaires
# Le 4 juillet 2012 à 18:39, par Christiane En réponse à : Yann Scioldo-Zürcher : il y a 50 ans, l’exode des pieds-noirs
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article5039
# Le 5 juillet 2012 à 08:28, par Christiane En réponse à : OWNI/ElWatan : Mémoires (vives) d’Algérie
http://www.memoires-algerie.org/
Alors que l’Algérie fête, ce 5 juillet, le cinquantenaire de son indépendance, il est plus que jamais essentiel d’ouvrir les porte de ce musée. Et d’inviter tous ce qui le souhaitent à venir y contribuer. Car cette histoire nous regarde tous.