Une tribune pour les luttes

Centre Culturel de la Mésopotamie

Non à El-Essad, non aux Djihadistes et non à l’ASL en Syrie !

Manifstation le 28 septembre 2013 à 17 h Haut de la Canebière

Article mis en ligne le vendredi 27 septembre 2013

Unissons-nous pour soutenir les kurdes en Syrie, dans leurs combat pour
une Syrie démocratique, égalitaire et progressiste !

La guerre civile syrienne dure depuis trois ans et elle continue à ravager le pays. Le peuple syrien est coincé entre le dictateur Bachar el-Essad et ses opposants qui veulent le remplacer mais qui ne sont pas plus démocratiques que lui. Les kurdes de Syrie ont pris dès le départ le chemin d’une troisième voie dans le conflit. Et ils ont refusé de prendre part à la guerre civile et se sont opposés à toute intervention militaire étrangère.

Choisissant la troisième voie, celle de rester indépendants, ils ont commencé à construire leur autonomie, en ouvrant des écoles de langue, créant des communes, des conseils du peuple et des comités de légitime défense pour protéger la population dans la région (Kurde, Arabe, Chrétiens...).

Subissant un embargo international et ne recevant aucune aide humanitaire de l’ONU, les Kurdes de Syrie combattent à la fois le régime de Bachar al-Assad et les extrémistes venus de l’étranger. Hébergés, armés et financés par des pays étrangers, notamment par la Turquie, le Qatar et l’Arabie Saoudite, des groupes affiliés à Al-Qaïda attaquent depuis mi-juillet les régions kurdes.

Plusieurs brigades de l’armée syrienne libre (ASL) se sont rangées aux côtés du Front al-Nosra et l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), deux groupes affiliés à Al-Qaida, pour attaquer les kurdes.
Stoppant les combats contre le régime syrien, ils se sont massivement livrés à des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, en pillant, enlevant et exécutant sauvagement des civils.

En outre, l’opposition syrienne n’a jamais reconnu ouvertement les droits légitimes du peuple kurde, tout comme le régime de Bachar al-Assad.

Les kurdes luttent pour remplacer le régime actuel par une régime démocratique, qui respecte la pluralité, l’égalité entre les hommes et les femmes, entre les confessions et entre les ethnies.

Les kurdes ne sont pas seulement les oubliés du conflit syrien, mais aussi des victimes de manipulations médiatiques.

Alors que ce sont les kurdes qui luttent contre ce régime depuis des dizaines d’années, les grands médias n’hésitent pas à les accuser de soutenir le régime de Baas, malgré les centaines de milliers de kurdes dans les rues depuis le début de la révolte syrienne. Il faut rappeler que les plus grandes manifestations ont lieu dans les villes kurdes, même si elles sont ignorées.

Nous demandons :

Un arrêt immédiat des attaques militaires perpétrées par des groupes soutenus par des États occidentaux
Une levée de l’embargo sur les régions kurdes
Une résolution pacifique pour la Syrie

Attention changement d’horaire : le rassemblement est à 17 heures

Centre Culturel de la Mésopotamie
24 Bd National 13001 Marseille

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Vos commentaires

  • Le 21 septembre 2013 à 20:01, par Christiane En réponse à : Non à El-Essad, non aux Djihadistes et non à l’ASL en Syrie !

    http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1410

    Le Confédéralisme démocratique, la proposition politique de libération de la gauche kurde
    Interview d’un collectif de solidarité

    Entretien avec « Solidaridad Kurdistán » (État espagnol)

    Le 17 septembre 2013

    Cela fait quelques temps que l’on commence à entendre parler du Confédéralisme démocratique au Kurdistan. Il s’agit d’une proposition politico-sociale appliquée au contexte du Moyen-Orient qui ne cherche pas à imposer des États-nations indépendants. Nous avons pris contact avec le blog Solidaridad Kurdistán afin de mieux comprendre ce tournant historique d’un mouvement de libération nationale qui a maintenant 35 années d’existence derrière lui. Dans cette interview, les éléments importants de cette proposition, basée en partie sur les idées de Murray Bookchin sur l’écologie sociale et le municipalisme libertaire, sont longuement exposés.
    Cette interview est la première partie d’un entretien beaucoup plus longtemps que nous mettrons à jour la situation (complexe) du peuple kurde dans leurs différents conflits dans lesquels elle est impliquée à la fois. La prochaine interview sera publiée dans quelques semaines (ALB – alasbarricadas.org).

    Le titre de la publication originale de cette interview est ‟Le Confédéralisme démocratique, proposition libertaire du peuple kurde‟. Nous ne l’avons pas repris tel quel car, non seulement ce n’est pas une proposition ‟du” peuple kurde mais d’un courant politique de libération nationale et sociale, important certes, mais qui n’en est qu’une tendance, et que, d’autre part, le terme ‟libertaire”, plus encore en français qu’en espagnol, équivaut à ‟anarchiste”, ce dont il n’est pas question ici, même si l’on y trouve des références évidentes au moins implicites. Pour éviter les querelles sémantiques et idéologiques qui nous semblent très secondaires, nous avons opté pour un qualificatif plus ‟neutre” mais plus ouvert afin, espérons-le, que la proposition politique que ce mouvement désigne comme Confédéralisme démocratique soit d’abord appréhendée pour ce qu’elle est ou veut être, avec son langage, son histoire et contexte, ses références et ses catégories.

    Elle mérite en tous cas d’être connue et discutée. Et peut-être pas seulement abstraitement.

    Quelle que soit l’appréciation qui peut en être faite ou le degré d’intérêt qu’elle provoque, une chose est sûre : cette proposition portée par la gauche kurde dans le contexte actuel des différents conflits du Moyen-Orient (le conflit syrien, le conflit turco-kurde, et plus généralement la lente mais irrésistible émergence du Kurdistan sur la scène régionale et les fractures que cette onde de choc provoque) apparait bien comme un ensemble d’éléments en rupture salutaire avec l’ordre et les désordres établis, les conceptions traditionnelles de la politique, de la ‟démocratie”, de la nation, le caractère prétendument ‟inéluctable” de l’horizon capitaliste, les États en place, leurs régimes, leurs frontières immuables, tous produits de l’histoire, et singulièrement de l’histoire coloniale, et qui n’ont pas vocation à demeurer figés et congelés dans une histoire qui est, par définition, tout sauf immobile.

    L’apport du Confédéralisme démocratique peut donc se lire et s’évaluer sur deux niveaux : le temps long des idées politiques, et singulièrement celles des mouvements d’émancipation nationale et les articulations entre ceux-ci et les aspirations à la libération sociale (en gros les XIXème et XXème siècle), et le temps court, immédiat, de la situation actuelle qui concerne au premier chef les Kurdes et l’espace du Kurdistan, et par voie de conséquence toute la région moyen-orientale.

  • Le 25 septembre 2013 à 11:22, par moi En réponse à : Non à El-Essad, non aux Djihadistes et non à l’ASL en Syrie !

    Turquie

    La mort le 9 septembre de "traumatisme général" et d’"hémorragie cérébrale". d’un jeune manifestant porte à six le bilan des victimes de la répression de la contestation depuis juin. 6 morts et plus de 8.000 blessés, plusieurs grièvement (11 personnes ont perdu un ou deux yeux).

    La contestation de la tendance autoritaire du gouvernement islamiste AKP, qui s’inscrit dans une longue tradition de résistance au fascisme en Turquie, avait pris naissance à l’opposition à un projet de réaménagement de la place Taksim d’Istanbul qui prévoyait la destruction du parc Gezi et de ses 600 arbres. Sa répression brutale a transformé cette protestation en une vague de fond de 2,5 millions de manifestants descendus dans les rues de nombreuses villes de Turquie.

    La police turque a opéré des descentes dans de plusieurs organisations de la gauche révolutionnaire accusées de provoquer des affrontements, à commencer par le Parti Socialiste des Opprimés (ESP) et sa revueAtilim. Ces prisonniers s’ajoutent aux manifestants arrêtés dans la rue et en attente de procès.

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