Après le Bengladesh, les ouvriers d’un autre des pays de la délocalisation occidentale luttent et subissent la répression (rappel, sur un tee-shirt vendu ici 25 euros, 17 centimes en moyenne reviennent à ceux qui le fabriquent !)
La police cambodgienne a ouvert le feu vendredi 3 janvier à Phnom Penh sur une manifestation d’ouvriers du textile, causant la mort d’au moins trois personnes, dernier épisode violent d’une mobilisation qui dure depuis des semaines pour réclamer des augmentations de salaires.
Les tirs ont eu lieu alors que des milliers d’ouvriers bloquaient une route devant leur usine.
400 000 ouvriers cambodgiens bloquent depuis plusieurs jours les 500 usines du textile usines qui alimentent les entreprises internationales et séquestrent des responsables d’ateliers. Actuellement, 80% des usines de confection du Cambodge affichent portes closes.
Le gouvernement du Cambodge a récemment augmenté le salaire minimum de 15 dollars à 95 dollars, mais les syndicats réclament une augmentation à 160 dollars.
Le secteur représente la principale source d’exportations du pays, avec 500 000 employés dans les usines de vêtements et de chaussures. En 2012, le Cambodge a exporté pour 4 milliards $ US de produits aux États-Unis et en Europe.
http://www.millebabords.org/spip.php?article24407
jeudi 21 novembre 2013
Bangladesh
Les ouvrier(e)s en grève de nos "délocalisations" , toujours réprimés violemment, continuent à manifester pour obtenir un salaire minimum de 100 dollars.