Après avoir interdit les manifestations citoyennes autour de la COP21, voici que le ministre de l’Intérieur assigne à résidence M. Joël Domenjoud, en charge de la « legal team » de la coalition au motif qu’il ferait partie de l’ultra-gauche parisienne qui veut remettre en cause la tenue de la COP. M. Domenjoud est tenu de pointer trois fois par jour au commissariat.
Si l’on avait besoin d’une confirmation que l’état d’urgence est un danger pour les libertés publiques, cette mesure en attesterait tant elle révèle que la lutte contre le terrorisme n’est ici qu’un prétexte pour interdire toute voix dissonante.
Comme nous l’avions craint, l’état d’urgence s’accompagne de mesures de plus en plus arbitraires.
D’ores et déjà nous demandons la levée immédiate de l’assignation à résidence de M. Joël Domenjoud.
Paris, le 26 novembre 2015
Vos commentaires
# Le 28 novembre 2015 à 17:15, par bergère En réponse à : Le ministre de l’Intérieur perd ses nerfs, confond et assimile le mouvement associatif au terrorisme
Merci pour la publication,
À quand la pétition ? !
# Le 1er décembre 2015 à 20:39, par Béatrice En réponse à : Le ministre de l’Intérieur perd ses nerfs, confond et assimile le mouvement associatif au terrorisme
Cette requête ( pour la forme ) de la LDH, au lendemain où la France a informé le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe de sa décision de déroger à la Convention européenne des droits de l’homme en application de son article 15, ne peut que rester "lettre morte" !
http://www.coe.int/fr/web/secretary-general/home/-/asset_publisher/oURUJmJo9jX9/content/france-informs-secretary-general-of-article-15-derogation-of-the-european-convention-on-human-rights