Une tribune pour les luttes

jeudi 3 mai 2018

MARSEILLE

17 h

Librairie du Mucem, promenade Robert Laffont, 13002

Café des femmes du Collectif 13 Droit des Femmes

L’autre héritage de 68. La face cachée de la révolution sexuelle

avec Malka Marcovich

Mai 1968 a affranchi la sexualité de ses tabous et de ses archaïsmes.
Pour le meilleur, mais aussi pour le pire, car avec cette « révolution » les plus Jeunes ont été entraînés dans une sexualité prématurée, reconnue aujourd’hui comme violente.
Feministe engagée, Malka Marcovich a été témoin de ce qu’a représenté Mai 68 pour toute une génération. Forte de cet heritage de liberté, mais aussi consciente des dérives, elle est allée à la rencontre de femmes et d’hommes qui ont souffert d’un climat d’abus sexuel, insidieux ou manifeste.
Ce livre donne enfin la parole à ceux qui se sont longtemps tus et aborde de manière inédite un tournant fondamental dans l’histoire de nos sociétés.

MALKA MARCOVICH
Historienne, consultante internationale en droits humains et droits des femmes. Elle a publié Les Nations Désunies, comment l’ONU enterre les droits de l’homme (Editions Jacob Duvernet 2008), Parisiennes, de Marie Stuart à Simone de Beauvoir, ces femmes qui ont Inspiré les rues de la capitale (Editions Balland, 2011), Les bus de la honte (avec Jean-Marie le Dubois, Editions Tallandier, 2016).

P.-S.

de 17 h à 19 h

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Vos commentaires

  • Le 30 avril 2018 à 11:12, par laura En réponse à : L’autre héritage de 68. La face cachée de la révolution sexuelle

    bonjour,
    Un peu étonnée des propos tenus par Malka, en 68 elle avait 9 ans ça peut expliquer beaucoup de confusions et de contre vérités.
    En 68 j’étais en terminale, j’ai participé de bout en bout au mouvement. Mis mon bahut en grève, occupé le lycée Thiers avec les lycéens de marseille, participé au AG à la fac St charles... A la fin du mouvement retrouvé les potes et autres militants à l’AGEM
    Je ne peux pas laisser dire qu’il fallait coucher pour avoir l’air libéré...
    La priorité des femmes de cette époque était la défense de leurs libertés.
    La liberté de dire oui ou non est la première de toutes.
    La recherche de l’authenticité, des années exceptionnelles où l’être avant le paraître était au coeur de tout....
    Et pourtant j’étais avec ceux qui revendiquaient le plus la liberté sexuelle et le "jouissez sans entraves"
    Je n’ai jamais vu pendant cette année là, ni les suivantes, de filles et encore moins de jeunes femmes "qui ont souffert d’un climat d’abus sexuel, insidieux ou manifeste".
    Pendant ces 50 dernières années les confidences de mes copines et amies qui ont toutes participé à 68, m’ont permis de constater que la plupart des femmes ont été effectivement victimes d’agressions sexuelles mais aucune liée au mouvement de 68. Souvent dans l’enfance, dans la famille ou le voisinage,en faisant du stop pour quelques unes...
    Désolée Malka, mais je suis obligée de le dire

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