Le silence complice qui pèse sur la situation de la majorité du peuple grec est scandaleux : des études très sérieuses indiquent que le taux de mortalité infantile a fortement augmenté depuis 2010, de même le taux de mortalité chez les personnes âgées (voir cet article. Voir aussi « Grèce : Le démantèlement méthodique et tragique des institutions de santé publique »). Le taux de suicides a été multiplié par trois.
En réalité, le bilan est littéralement dramatique pour le peuple grec en terme de dégradation de ses conditions de vie et d’atteinte à ses droits civils et politiques.
Si on se situe du point de vue de la Grèce en tant qu’État, il faut bien constater que les gouvernements qui se sont succédés depuis 2010 ont abandonné aux créanciers la conduite de la politique du pays. La Grèce est devenue un protectorat des puissances dominantes de la zone euro qui s’y conduisent comme en pays conquis.
C’est aussi un fiasco économique flagrant, du moins si on prend en compte les objectifs officiels des trois mémorandums qui ont été imposés au peuple grec depuis 2010.
Enfin, c’est également un échec pour une grande partie de la gauche internationale qui avait mis beaucoup d’espoir dans la possibilité de voir réussir un gouvernement de gauche qui s’était engagé à sortir son pays de l’austérité et de la soumission à la loi du capital.
Dans cet article, sont passés en revue quelques moments clés de la période mémorandaire et de celle qui l’a précédée.
La suite est à lire sur le site du CADTM :
http://www.cadtm.org/La-politique-de-la-Troika-en-Grece-Voler-le-peuple-grec-et-donner-l-argent-aux
Lire aussi sur le site du CADTM du même auteur avec Thanos Contargyris et Thierry Jacolet
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