Quatre ans après sa publication, les éditions Syllepse proposent en accès libre et gratuit Autogestion, l’encyclopédie internationale. Composée de 300 entrées rédigées par 150 auteur-es venu-es de nombreux pays, l’Encyclopédie couvre les cinq continents, 35 pays et court de 1848 à aujourd’hui.
Il s’agit d’un projet international de grande ampleur, multilingue et de longue haleine.
Afin de permettre une lecture plus aisée des plus de 2 200 pages de cet ouvrage, l’encyclopédie internationale est proposée en 9 tomes.
Nous souhaitons que ces volumes de Autogestion, l’encyclopédie internationale deviennent un bien commun à libre usage par tous et toutes.
Lien vers Autogestion, l’encyclopédie internationale :
https://www.syllepse.net/autogestion-l-encyclopedie-internationale-_r_76_i_648.html
Décembre 2020
Les éditions Syllepse
Vos commentaires
# Le 21 décembre 2020 à 19:57, par Philippe En réponse à : Autogestion. L’encyclopédie internationale
Avoir pour objectif "révolutionnaire" de gérer nous même la monstruosité qui croît comme un cancer depuis 12 000 ans..... Ca laisse rêveur !!
Tout est à eux ! Rien n’est à nous !
http://dndf.org/?p=4341
# Le 23 décembre 2020 à 18:09, par Lisbeth Salander En réponse à : Autogestion. L’encyclopédie internationale
“Il n’existe pas de restructuration du mode de production capitaliste sans défaite ouvrière. Cette défaite c’est celle de l’identité ouvrière, des partis communistes, du socialisme réel, du syndicalisme, de l’autogestion, de l’auto-organisation. C’est tout un cycle de luttes, dans sa diversité et ses contradictions, qui a été défait dans les années 70 et au début des années 80. La restructuration est essentiellement contre-révolution. Son résultat essentiel, depuis le début des années 80, est la disparition de toute identité ouvrière produite, reproduite et confirmée à l’intérieur du mode de production capitaliste.
Quand le rapport contradictoire entre le prolétariat et le capital ne se définit plus que dans la fluidité de la reproduction capitaliste, le prolétariat ne peut s’opposer au capital qu’en remettant en cause le mouvement dans lequel il est lui-même reproduit comme classe. Le prolétariat ne porte plus aucun projet de réorganisation sociale comme affirmation de ce qu’il est ; en contradiction avec le capital, il est, dans la dynamique de la lutte de classe, en contradiction avec sa propre existence comme classe. C’est maintenant le contenu et l’enjeu de la lutte des classes”
Le texte intégral ici : https://sites.google.com/site/theoriecommuniste/la-revue