La semaine dernière, (à partir du lundi 6 février), des individus malintentionnés se sont emparés de l’identité Web de la Convention citoyenne et ont expédié à des centaines d’internautes un message négationniste nommé « Pour un vrai Nuremberg » ou un appel à un “colloque sur la santé mentale”.
Les adresses des internautes ont, pour une partie d’entre elles, été piratées sur le carnet d’adresses de la Convention et adjointes à d’autres parfaitement inconnues de la Convention.
Par un dispositif pervers et calculé chaque réponse à ces courriels se propageait à tous les destinataires.
Cette attaque a nui gravement à nombre de personnes qui ont dû faire face, comme les responsables de la Convention citoyenne eux-mêmes, à un afflux de plusieurs dizaines de courriels.
Cette attaque a été lancée dans le but de nuire, de détériorer les relations de la Convention citoyenne avec les citoyens, de nuire à son image et de bloquer ses moyens d’expressions. Le serveur a ainsi été momentanément saturé par ces rafales de mails.
Nous dénonçons ces agresseurs virtuels qui dans l’anonymat du Web ont usurpé notre identité et diffamé une organisation démocratique.
Nous présentons nos excuses aux internautes pour cet incident indépendant de notre volonté.
Nous réaffirmons notre attachement à l’éthique du Web. Notre mailing liste est déclarée à la Commission nationale informatique et libertés. Elle est dotée d’un dispositif automatique de désinscription et chaque envoi comporte le rappel des règles déontologiques que nous respectons en bas du courrier.
Nous étudions avec nos avocats la possibilité d’une plainte contre cette agression et cette diffamation.