Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées ce matin devant la centre de rétention de Marseille pour manifester leur soutien à Ariane, étudiante grenobloise de 24 ans, raflée par 3 gendarmes à domicile au petit matin du 17 avril dans sa résidence universitaire sous les yeux de sa soeur.
Ariane passait devant le JLD, qui n’a pas dû être insensible à la situation de cette étudiante, à la présence de sa soeur et de son ami venu de Grenoble et de Bretagne au pied levé, à la solidarité exprimée par les personnes présentes nombreuses dans la salle d’audience, à la plaidoirie de l’avocat et peut être également à la large mobilisation liée au procès de Florimond...
Malgré l’absence de passeport en cours de validité, la juge a assigné à résidence Ariane à Grenoble pour une période de 15 jours durant laquelle elle devra se rendre quotidiennement au commissariat pour attester de sa présence et profiter de ce délai pour régulariser sa situation administrative.
La mobilisation va maintenant continuer en Isère afin qu’Ariane, qui est en France depuis 5 ans, obtienne un titre de séjour vie privé familiale.
Procès Florimond, 20 avril à Aix en Provence
Pétition "La solidarité ne doit pas devenir un délit"
http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article4861
A ce jour plus de 10 000 signatures ont été recueillies sur le site du RESF, de la FSU13, et en papiers. Certaines ne sont par ailleurs pas encore comptabilisées.
Manifeste "Nous refusons la criminalisation de l’action militante"
http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article5232
Plus de 267 personnes ont également renvoyé ce manifeste accompagné de la photocopie de leur carte d’identité. Ce manifeste affirme "Nous aussi y étions ou aurions pu y être...", demande l’arrêt des poursuites contre Florimond.
"Sinon, partant du principe que la loi est la même pour tous, nous, signataires de ce manifeste, demandons à comparaître, au même titre que Florimond Guimard."
Les pétitions et les manifestes seront déposé vendredi 20 avril à l’audience.