Ils peuvent être expulsés à tout moment. RESF lancera une alerte anti-expulsion le cas échéant.
D’ici là envoyez vos protestations pour demander leur libération à :
Préfet michel.sappin chez bouches-du-rhone.pref...
cabinet chez bouches-du-rhone.pref.gouv.fr
Fax chef de cabinet 04 91 15 60 70 (Mme Morin Favreau)
Secrétariat Général (SG Mme Montacer, secrétaire Mme Bamaison) : tel 04 91 15 64 90 / Fax : 04 91 15 62 10
M. Tastan, père de 5 enfants.
Il y a un mois, la cour d’appel d’Aix cassait la décision prise par le juge des libertés et de la détention de maintenir le jeune Sedat Tastan, kurde de 20 ans en rétention : son arrestation en préfecture, lors de son dépôt de dossier, était jugée déloyale. Sedat a subi trois tentatives d’expulsion en mars 2007 toutes déjouées par la mobilisation du RESF et la solidarité des voyageurs des avions à destination de la Turquie.
Aujourd’hui c’est M. TASTAN père qui est au centre de rétention après s’être fait arrêter, suite à un banal contrôle d’identité alors qu’il conduisait. Acharnement contre cette famille.
Cette famille qui vit en France depuis maintenant cinq ans risque d’être brisée. 5 enfants, dont 4 scolarisés dans les écoles, collèges, et lycées de Marseille vont se retrouver orphelins de père.
En Turquie, c’est la prison qui attend Mr Tastan, celle-là même qu’il a fuie après y avoir passé trois ans car il était soupçonné de militer au sein du PKK (parti politique kurde). Personne n’ignore la situation politique désastreuse pour les kurdes en ce moment en Turquie : peut-on renvoyer des hommes dans un pays où l’on sait qu’ils seront persécutés ? NON.
M. le Préfet Sappin : LIBEREZ M. TASTAN !
Pétition de soutien
www.educationsansfrontieres.org/spi...
Samira BOBOUCH 23 ans
Ancienne élève du Lycée Professionnel de Saint-Chamas (13), a été arrêtée lors d’un banal contrôle routier le 19 novembre.
Elle est venue du Maroc légalement il y a 7 ans avec sa sœur pour rejoindre leur père qui travaillait en France en toute légalité et ce depuis 30 ans. Son père a fait deux demandes de regroupement familial refusées. Samira a suivi sa scolarité en France, parle le français parfaitement, travaille comme bénévole dans une association d’autistes où elle a démontré ses compétences dans l’accompagnement des handicapés mentaux.
Les Tribunaux, qui se sont pourtant déclarés “compréhensifs” sur sa situation, ont rejeté tous les recours de libération !
Samira BOBOUCH doit pouvoir rester vivre et travailler en France avec sa famille.
M. le Préfet Sappin : LIBEREZ Samira BOBOUCH !
Pétition de soutien
http://www.educationsansfrontieres....