Dernière minute :
Nous venons d’apprendre l’expulsion , par bateau, de Sète, de MOUSSA MOUSSATEN ...
Réactions :
Nous sommes tout simplement outrés, scandalisés ;c’est dégueulasse, pour paraphraser une ministre qui n’a guère d’autre mot à la bouche,nous avons HONTE, oui, HONTE, Honte de cette France qui s’indigne qu’on siffle une chanson raciste et sanguinaire , mais qui ne se révolte pas lorsque l’on parque sa jeunesse , dans des camps où certains ne voient plus d’autre issue que le suicide, qui ne se révolte pas lorsque l’on renvoie (de quel droit ???? sinon par l’application irréfléchie, d’une loi inique calquée sur celles d’un si proche passé que nous aurions aimé croire révolu) qui ne se révolte pas lorsqu’on vire cette jeunesse, laquelle avait choisi, contrairement à vous, contrairement à la plupart d’entre vous qui n’êtes Français que par le plus "pur" des hasards, de vivre dans ce pays , ce pays qu’ils croyaient être celui des DROITS DE L’ ...Homme ...
Moussa n’est pas un étranger, les jeunes que vous renvoyez ne nous sont pas étrangers.Ce qui nous est étranger, c’est votre INHUMANITE.
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15 h.
Ca n’a pas traîné : JLD ce matin, de pure forme (une errreur de date), expulsion cet après-midi pour le fils d’un "chibani",qui, après avoir travaillé 35 ans en France, souhaitait avoir son fils près de lui ; fils qui s’est retrouvé sans-papiers et a été traité plus durement qu’un criminel (j’étais au JLD et j’ai vu les agents de la PAF empêcher Moussa de dire quelques mots à son père).
Mercredi 17 heures
Alerte expulsion Moussa par bateau au départ de Sète : faxez, mailez !!
Moussa Moussatem, 21 ans, au CRA de Marseille depuis le 10 octobre, ne répond plus au téléphone : il est en partance pour Sète, bateau à 19h, sans avoir même pu embrasser son père.
Nous étions plus de 80 rassemblés hier soir devant le centre de rétention du Canet à l’appel de RESF84, RESF13 et des amis de Moussa pour refuser la situation des fils et filles des
travailleurs marocains - qui deviennent sans-papiers à leur majorité - en dépit de leur scolarité et de leur vie sociale construites ici.Mais cela n’a pas suffi pour lutter contre la nécessité de faire du chiffre ...
Pétition :
http://www.educationsansfrontieres.org/?article15832,
Dernière information :
Venez soutenir Moussa au JLD mercredi 22 octobre à 10 h. au tribunal rue Emile Pollack.
Compte-rendu de Jean :
Audience vite expédiée ; il s’agissait en fait pour la juge de juste corriger une erreur : celle de la date limite de la rétention de Moussa, à savoir le 27/10 (il a été contrôlé le 10/10, soit 10+2(?)+15=27), et non le 28. Elle ignorait le résultat du TA de samedi ; c’est la représentante du préfet qui l’a informée qu’il était négatif pour Moussa, qu’il y avait appel mais que, bien sûr, celui-ci n’était pas suspensif.
Le passeport de Moussa est en cours de validité, le consulat du Maroc n’a pas à délivrer de laissez-passer (il vérifiera juste que ce passeport n’est pas un faux), l’expulsion peut se faire à tout moment.
Moussa a demandé à dire qques mots à son père présent dans la salle ; il a été poussé vers la sortie par les agents de la PAF. Comme je protestai
Vos commentaires
# Le 19 octobre 2008 à 15:13, par ivora En réponse à : Liberté pour Moussa jeune majeur emprisonné au C.R.A. de Marseille !
attention,l’adresse mail de la secrétaire du préfet de Vaucluse indiquée dans l’appel semble erronée... a priori ce serait plutôt : jocelyne.giansily chez vaucluse.pref.gouv.fr
# Le 31 octobre 2008 à 10:09, par Campra Michèle En réponse à : Moussa, jeune majeur emprisonné au C.R.A. de Marseille a été expulsé aujourd’hui par bateau au départ de Sète !
Le mépris de cette société construite sur le rejet, l’intolérance, et le piétinement des droits de l’hommes les plus stricts, ne restera pas inexprimé.
Je suis déterminée comme beaucoup d’autres qui viendront grossir nos rangs, à refuser et rejeter les lois de la honte qui s’inscrivent dans notre époque moderne, avec encore beaucoup trop d’indifférence.