Procès d’Eunice Barber à Bobigny
mardi 25 novembre 2008
Chroniques de la République Banania (1)
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Le chiffre a de quoi faire frémir. Si rien n’est fait au cours des trente prochaines années, la population dans les bidonvilles de la planète doublera, pour atteindre deux milliards d’habitants, prévient l’ONU dans un rapport diffusé lundi 6 octobre.
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Communiqué sur les propos de Jean Claude Gaudin sur "ces gens de l’Est" qu’il veut voir "dégager"
Communiqué : La Ligue des Droits de l’Homme trouve inacceptable les propos de M. Jean-Claude Gaudin maire de Marseille sur « ces gens là » ces gens « de l’ est » qui vous proposent de nettoyer les vitres de votre voiture et qu’il juge « d’une agressivité extraordinaire ». Ces gens de l’est sont des Roumains chassés de leur pays par un racisme violent. Ils sont pour la plupart demandeurs d’asile dans un pays (...)
Le jeudi 6 novembre 2003
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Vos commentaires
# Le 26 novembre 2008 à 11:40, par Christiane En réponse à : Procès en appel de Romain Dunand
PARIS (AFP) — La cour d’appel de Paris a quelque peu allégé mercredi l’amende infligée à un militant du Réseau éducation sans frontières (RESF) qui avait comparé la politique de Nicolas Sarkozy à celle de l’Etat français sous Vichy, la faisant passer de 800 à 200 euros ferme.
Le 14 février, Romain Dunand avait été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à payer une amende de 800 euros pour outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique et à verser un euro à M. Sarkozy, partie civile au procès.
Mercredi, la 11e chambre de la cour a confirmé en grande partie ce jugement mais, relevant "l’absence d’antécédents judiciaires du prévenu et le caractère non public du délit", elle a prononcé une peine de 800 euros d’amende, dont 600 assortis du sursis. Le ministère public avait lui requis une amende de 1.000 euros.
Romain Dunand, un habitant du Jura âgé de 36 ans, également militant de la Confédération nationale du travail (CNT, anarchiste), avait adressé le 19 décembre 2006 un courriel au ministère de l’Intérieur dans lequel il demandait la libération d’un militant marseillais de RESF, Florimond Guimard, placé en garde à vue pour s’être opposé à l’expulsion d’un parent d’élève sans papiers.
Dans ce courriel adressé, entres autres, au ministre Nicolas Sarkozy, M. Dunand écrivait : "Voilà donc Vichy qui revient. Pétain a donc oublié ses chiens". Il critiquait aussi une "politique qu’il faut bien qualifier de raciste", avant d’adresser ses "salutations antifascistes" au ministre.
A l’audience du 22 octobre, plusieurs témoins étaient venus à la barre pour attester de la similitude entre la politique d’expulsions massives de sans-papiers alors menée par le gouvernement et celle de Vichy.
Le prévenu avait lui affirmé que son mail avait visé le ministère de l’Intérieur, mais en aucun cas la personne de Nicolas Sarkozy, argumentation qu’a rejetée la cour mercredi.
Dans son arrêt, elle a reconnu que M. Dunand était "naturellement en droit d’exprimer des opinions politiques et de critiquer même vigoureusement le gouvernement". Toutefois, l’assimilation de sa politique avec Vichy est "déshonorante envers le ministère de l’Intérieur", et à ce titre, il a "excédé les limites de la liberté d’expression politique".
# Le 2 décembre 2008 à 10:27, par Christiane En réponse à : Procès Eunice Barber
Extrait d’une dépêche AFP
La championne d’athlétisme Eunice Barber a été condamnée mardi à 5000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Bobigny, qui l’a reconnue coupable de refus d’obtempérer, rébellion et outrage, en 2006 à Saint-Denis.
"Je ne suis coupable de rien", "eux (NDLR : les policiers) savent ce qu’ils ont fait", a réagi l’athlète, en estimant que cette décision était "plus que de l’injustice". "Je vais parler avec mes avocats et on va faire appel", a-t-elle ajouté.
Eunice Barber devra en outre dédommager les six policiers parties civiles, dont le préjudice moral ou de souffrance a été évalué entre 350 et 1050 euros par le juge de la 11e chambre, ainsi que 700 euros pour leurs frais de justice.
L’athlète de 34 ans conteste avoir résisté violemment à une interpellation le 18 mars 2006 près du Stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), alors qu’elle s’était engagée au volant de sa voiture dans une voie exceptionnellement interdite.
Elle reconnaît toutefois avoir mordu deux agents pour "protéger" son corps, son "outil de travail". Elle affirme avoir été giflée d’emblée lors de son arrestation par un policier, ce que celui-ci nie, et les accuse d’avoir agi "peut-être" par "racisme".