jeudi 27 novembre 2008, par Fédération DAL
Droit au Logement a été condamné à une amende de 12 000 euros et à la confiscation (comme les enfants de Don Quichotte) des 319 tentes arrachées aux familles sans logis par la police à cinq reprises lors de leur campement, devant le 24 rue de la Banque, fin 2007.
Cette décision de justice diligentéé par l’Etat vise à museler le DAL qui depuis 18 ans combat pour ce droit fondamental, interpelle les différents gouvernements et a obtenu le relogement de dizaine de milliers de foyers sans toit, ou mal logés.
Elle a été rendue pour décourager les associations les associations de défense des sans toit, et les sans logis qui relévent la tête. L’infraction reprochée au DAL est destiné à sanctionner les personnes qui "embarrassent la voie publique en y déposant ou y laissant sans nécessité des matériaux ou objets quelconques" (art R644 du code pénal)
Non seulement cette condamnation est insultante pour ceux qui souffrent de la crise au logement, en les assimilant à des "objets quelconques", mais elle pourrait si elle reste en l’état être utilisée contre n’importe quel sans abri ou mal logés dormant dans la rue.
Cette décision vise a museler le DAL qui depuis 18 ans harcèle les différents gouvernements pour qu’ils apportent des réponses concrètes aux victimes de la crise du logement, familles migrants, personnes vulnérable ... et aobtenu le relogement de dizaines de milliers de personnes, quelques soient leur revenus ou leur nationalité.
Le DAL fera appel à cette décision, et a besoin de votre soutien aussi bien financier que militant ou bénévole.
Envoyer un don à l’ordre du DAL, 24 rue de la Banque, 75002 Paris
Apporter votre aide, contact : 01 42 78 22 00 ou 01 40 27 92 98 , dal chez globenet.org
Signer la Pétition
http://www.ipetitions.com/petition/CONDAMNATIONDUDAL/
Participer aux initiatives prévues dans les prochaines jours :
Lundi 1er Décembre, à 9h au métro Saint Paul, Tribunal Administratif, 7 rue de Jouy, pour soutenir les familles qui vont déposer un recours contre le Préfet qui n’a pas fait de proposition de relogement dans le délai de 6 mois prévu par la loi DALO.
Dimanche 14 décembre, à midi 24 rue de la Banque Paris 2e : un an après le campement des 374 familles sans logis, L’Etat doit encore reloger 240 familles
Les initiatives contre la loi Boutin, à partir du 13 décembre
Merci de votre soutien