Recueil rendant compte des six mois de résistance des retenus du centre de rétention de Vincennes avant que le plus grand centre de rétention de France ne parte en fumée le 22 juin 2008.
Le 21 juin, au centre de rétention de Vincennes, un retenu tunisien meurt dans des circonstances encore non élucidées. Le lendemain, une marche silencieuse organisée en sa mémoire par ses codétenus est brutalement réprimée, déclenchant alors une révolte collective au cours de laquelle le centre prend feu.
Cinq anciens retenus sont à ce jour emprisonnés et poursuivis.
Parmi eux, un père de famille parisien qui vit en France depuis 18 ans, M. Moïse Diakité est plus particulièrement suivi par le Réseau éducation sans frontières.
Compagnon d’une Française avec laquelle il élève 7 enfants, tous français, il illustre parfaitement l’illégitimité d’une politique d’immigration qui enferme, expulse, sépare des familles et des gens qui s’aiment au seul prétexte qu’ils n’auraient pas de papiers.
2 jeunes majeurs, Ekma Moutaré, 18 ans à peine, et Ali Diallo qui vivent très mal leur détention,
Mahamadou Dramé, qui travaillait et cotisait depuis des années en France
et enfin Slaheddine El Ouertani, venu en France pour envoyer de l’argent à ses parents malades et qui, aujourd’hui, se retrouve dans le coma suite à une agression dans sa cellule.
Vos commentaires
# Le 19 décembre 2008 à 09:21 En réponse à : Projection-débat à l’occasion de la sortie du livre "FEU AUX CENTRES DE RETENTION"
çà illustre parfaitement l’illégitimité d’une politique d’immigration qui enferme, expulse, sépare des familles et des gens qui s’aiment au seul prétexte de faire plaisir a l’électorat raciste