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mercredi 17 décembre
Après Jacky Dahomay, dénonçant le cynisme des chiens dans sa lettre de démission du Haut Conseil à l’Intégration, c’est aujourd’hui l’écrivain Edouard Glissant qui renonce à son tour à ses fonctions dans cette institution.
M. Dahomay écrivait :
« Nous sentons bien qu’une nouvelle sorte de régime politique, insidieusement, se met en place. Quand, à l’heure du laitier, un journaliste est brutalement interpelé chez lui, devant ses enfants ; quand des enfants innocents sont arrachés de l’école et renvoyés dans leur pays d’origine ; quand une association caritative est condamnée à de lourdes amendes pour être venue en aide aux sans abris, »
Il indiquait également qu’il ne souhaitait pas rencontrer Brice Hortefeux, dont la visite au HCI était prévue :
Quand on constate que monsieur Brice Hortefeux, ministre de cet affreux ministère de « l’intégration, de l’identité nationale et de l’immigration », aux relents franchement vichyssois, se permet de réunir, à Vichy précisément, les ministres européens chargés des questions d’immigration on peut légitimement penser qu’il y a là une continuité conservatrice inquiétante. Ce ministre rend visite le 10 décembre au Haut Conseil à l’intégration. Je n’y serai pas. J’annonce ici publiquement ma démission du HCI.
Le 16 décembre, M. Glissant a adressé au président du HCI le courrier que voici :
J’ai le regret de vous présenter ma démission de membre du Haut Conseil à l’Intégration. Celle-ci s’appuie sur ce qui a été prononcé par mon collègue, Jacky Dahomay, avec qui je suis en complet accord.
Courrier transmis par David Dahomay
Vos commentaires
# Le 21 décembre 2008 à 13:23, par BJM En réponse à : Après Jacky Dahomay, Edouard Glissant démissionne à son tour du Haut Conseil à l’Intégration
Comment avez-vous pu un seul instant imaginer pouvoir collaborer avec cette équipe sous la houlette de Sarkozy, lequel avait amplement montré ce dont il était capable avant sa présidence ? Comment, sans vouloir vous offenser, vous dire l’amertume causée par votre collaboration ?
Merci d’apaiser enfin notre courroux.