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• # Le 28 décembre 2008 à 10:47, par Christiane En réponse à : Bombardements israéliens à Gaza : plus de 200 morts et des centaines de blessés.

  Plus de 230 morts, des centaines de blessés impossibles à soigner dans les hôpitaux de la bande de Gaza, notamment en raison du blocus et du manque de médicaments. Un vrai carnage !

  Les courageux soldats de l’armée israélienne ont lâché leurs missiles du haut du ciel, sur le camp de concentration de Gaza. On boucle tout et on bombarde, avec la complicité de tous les gouvernements occidentaux et arabes.

  Mais si la population israélienne pense que son gouvernement va lui apporter la sécurité de cette manière en plein Moyen-Orient, elle se trompe lourdement. Israël joue en permanence la carte du pire, provoque la résistance palestinienne et prend les habitants limitrophes de la bande de Gaza en otages pour pouvoir se poser en victime, puis ose parler de "représailles", alors que c’est l’Etat hébreu qui occupe, annexe, détruit terres et maisons palestiniennes et affame une population, refusant toute proposition de paix.

  N’ayant pas réussi à les chasser complètement de leurs terres, Israël voudrait exterminer les Palestiniens. Obama ne moufte pas. Moubarak serrait hier la main de Tzipi Livni venue lui annoncer qu’elle comptait attaquer Gaza. Et nos gouvernements collabos vont verser quelques larmes de crocodiles, tout en essayant de faire porter le chapeau au Hamas.

  Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes, mais ce n’est pas rien.

  Levons-nous dans le monde entier pour dire non à ce génocide du peuple palestinien, pour exiger enfin sa liberté.

  Rendez-vous demain dimanche 28 décembre à 15 H au Métro Barbès pour dénoncer ces crimes de lâches bourreaux, et la complicité de nos dirigeants.

  CAPJPO-EuroPalestine

• # Le 28 décembre 2008 à 11:44, par Denise En réponse à : Bombardements israéliens à Gaza : plus de 250 morts et des centaines de blessés.

  A Saint-Etienne, un rassemblement de protestation aura lieu ce dimanche après-midi à 16h devant la Préfecture. Et un nouveau rassemblement ce lundi 29 décembre à partir de 17h, toujours devant la Préfecture.

  Pour exiger l’arrêt du massacre. Pour exiger que la France et l’UE arrêtent d’être complices. Pour exiger des sanctions contre les assassins.

  Réseaux citoyens St Etienne

• # Le 28 décembre 2008 à 15:35, par jedwab En réponse à : Bombardements israéliens à Gaza : plus de 250 morts et des centaines de blessés.

  Génération Palestine et l’AENA se joignent aux organisations appelant au rassemblement de lundi 18heures

• # Le 28 décembre 2008 à 21:35, par jedwab En réponse à : Bombardements israéliens à Gaza : plus de 250 morts et des centaines de blessés.

  Le PCF appelle aussi au rassemblement lundi soir au Vieux-Port, pour un cessez le feu immédiat à GAZA.

  fraternellement

  Pour le PCF 13
  Josiane Durrieu
  chargée de la politique internationale

• # Le 29 décembre 2008 à 12:07, par jedwab En réponse à : Bombardements israéliens à Gaza : plus de 250 morts et des centaines de blessés.

  Union Juive Fançaise pour la Paix - PACA

  Il faut sanctionner la barbarie israélienne
  L’union juive française pour la paix s’associe à la colère et à l’indignation de la population marseillaise.
  Près de 400 morts, un millier de blessés, voilà le résultat de l’attaque de l’aviation israélienne sur la Bande de Gaza.
  Lancée à 11 h 30 samedi matin, au moment le plus actif de la journée, l’attaque était conçue pour faire le plus de victimes possibles. Elle prétendait viser les installations de sécurité, et les installations militaires, mais elle n’a pas épargné la population civile qui vit tout près.
  Des enfants sont morts sur le chemin de l’école. Des forces de police ont été massacrés dans leurs postes.
  La puissance des bombardements, programmés et planifiés de longue date, était telle que des dizaines d’immeubles ont été effondrés. On ne compte plus les véhicules détruits, les corps ensevelis. L’hôpital Al Shifa, le principal de Gaza, a reçu de nombreux morts et blessés.
  Les israéliens ont frappé plus de cent fois en quelques minutes. C’était comme un tremblement de terre, a dit un père dont l’enfant courrait en tout sens pour échapper au bruit et à la fureur.
  De Gaza, la journaliste israélienne de renommée internationale, Amira Hass, écrit : " de 11h25 à 11h30, quand 50 avions ont bombardés leurs objectifs, des centaines de milliers d’enfants étaient dans les rues". Elle cite le docteur Haidar Eid " le choix de11h30 pour bombarder le centre ville était terrible. Ce choix était fait pour causer le massacre le plus terrible possible".
  D’après le Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme, qui établit un bilan détaillé et informé de tous les crimes commis en Palestine, dont les crimes des forces d’occupation, ce jour est le plus sanglant en 41 ans d’occupation israélienne. Il insiste sur le fait que le blocus a plongé les conditions de soin dans un dénuement tel que les hôpitaux ne peuvent faire face à la situation malgré le dévouement des personnels.
  Cette attaque n’est, pour l’UJFP, qu’un nouveau pas dans une situation humanitaire catastrophique, dont la cause essentielle est le blocus et l’occupation.
  Comme le précise le communiqué de notre Bureau National du 27 12 2008 : " depuis maintenant des années la bande de Gaza subit, avec le soutien
  complice de l’Union Européenne, un siège criminel qui viole délibérément toutes les lois internationales : un million et demi de civils sont prisonniers
  de l’armée israélienne et privés de tout........La population subit une "punition collective" impitoyable pour avoir mal voté. La communauté internationale
  laisse faire, voire encourage ce siège".
  Israël n’a pas cessé sa politique d’expansion, de vol des terres, de discrimination et d’occupation. C’est le coeur du projet sioniste. Israël ne veut pas renoncer à ce projet
  dont la nocivité pour les Palestiniens et les juifs est maintenant patente. Israël avance vers l’avenir à reculons. Israël court à la catastrophe.
  Le monde doit cesser son soutien à cet état voyou. Il faut que la France et l’Europe exercent des sanctions contre l’agresseur israélien et cesse immédiatement la tartuferie du double langage. Israël ne doit bénéficier d’aucun privilège et d’aucune dérogation à l’application universelle du droit humanitaire.
  C’est pourquoi l’Union Juive Française pour la Paix appelle au boycott et aux sanctions des peuples contre Israël.
  Nous demandons à la France et à l’Europe d’intervenir avec toute la vigueur nécessaire pour :
   l’arrêt de l’agression israélienne sur la bande de Gaza
   la levée immédiate du blocus
   le retrait de tous les territoires occupés et le démantèlement de toutes les colonisations
   l’ouverture de véritables négociations de paix avec tous les représentants du peuple palestinien
   le respect du droit international.

• # Le 29 décembre 2008 à 12:23, par Christiane En réponse à : Penser donner une leçon au Hamas est une erreur fondamentale (Tom SEGEV Haaretz du 29 12 08 ) ( tr JJ )

  La première chaîne de télévision s’est livré à un intéressant travail de mixage samedi matin. Ses correspondants parlaient depuis Sderot et Ashkelon, pendant qu’à l’écran on voyait des images de la Bande de Gaza. Ainsi le chaîne donnait le message juste, bien que, sans doute, ce soit inconsciemment. Un enfant de Sderot et un enfant de Gaza sont semblables, et celui qui les menace est mauvais.

  Mais la condamnation morale de l’assaut contre Gaza n’est pas ce qui importe le plus et avant tout. Ce qui importe le plus, c’est un peu de mémoire de l’histoire. Tant la justification fourni en la circonstance, que le choix des cibles, répètent les mêmes certitudes qui se sont avérées fausses à chaque fois. Pourtant Israël les sort de son chapeau encore et encore, une guerre après l’autre.
  Israël frappe les Palestiniens pour leur « donner une leçon ». C’est la certitude primordiale du sionisme depuis son origine. Nous sommes les représentants du progrès et des lumières, de la rationalité complexe et de la moralité, alors que les arabes sont primitifs, des brutes violentes, des enfants ignorants, qu’on doit éduquer et à qui on doit apprendre la sagesse - grâce, bien sûr, à la méthode de la carotte et du bâton, comme on apprend aux ânes.

  Le bombardement de Gaza est supposé « liquider le régime du Hamas », selon cette autre certitude du sionisme depuis son origine : qu’il est possible d’imposer une direction « modérée » aux Palestiniens, c’est à dire une direction qui abandonnerait leurs aspirations nationales.

  Corollaire de cet axiome : Israël croit toujours qu’infliger des souffrances aux civils palestiniens les retournera contre leurs leaders. Cette certitude s’est avérée fausse sans discontinuité.

  Toutes les guerres d’Israël ont reposé sur une autre certitude que nous avons depuis le début : que nous nous défendons. « Un demi million d’Israël sous le feu » titrait dimanche le Yedioth Ahronoth – comme si la bande de Gaza n’était pas soumise à un long siège qui a détruit pour toute une génération les chances d’une vie qui vaille la peine d’être vécue.

  On peut admettre qu’il soit impossible de vivre sous la menace constante de missiles, quoiqu’aucun lieu au monde ne soit à l’abri de la terreur aujourd’hui. Mais le Hamas n’est pas une organisation terroriste qui tient la population de Gaza en otage. C’est un mouvement nationaliste religieux et la majorité des habitants de Gaza le suit. On peut certes l’attaquer, avec un siège à la Knesset à la clé. Mais, dans ce conteste, il est bon de rappeler une autre vérité historique. Depuis l’aube de la présence sioniste sur la terre d’Israël, aucune opération militaire n’a fait avancé le dialogue avec les Palestiniens.

  Plus dangereux que tout est le cliché que nous n’avons pas d’interlocuteur. Cela n’a jamais été vrai. Il y a moyen de parler avec le Hamas, et Israël a quelque chose à offrir à cette organisation. Mettre un terme au siège de Gaza, et permettre la liberté de mouvement entre Gaza et la Cisjordanie pourraient rétablir la vie dans la Bande.

  Dans le même temps, il faut dépoussiérer les vieux plans qui datent d’après la Guerre des Six Jours, qui prévoyaient d’installer des milliers de familles de Gaza en Cisjordanie. Ces plans n’ont jamais été menés à bien, parce que la Cisjordanie a été consacrée aux colonies juives. Et ce fut là la mise en oeuvre de la certitude la plus néfaste de toutes.

• # Le 2 janvier 2009 à 14:02, par jedwab En réponse à : Penser donner une leçon au Hamas est une erreur fondamentale (Tom SEGEV Haaretz du 29 12 08 ) ( tr JJ )

  Le groupe d’organisation de la manifestation de samedi m’a confié la responsabilité du service d’ordre.

  Je demande à chaque organisation d’envoyer du monde, hommes et femmes. Qui veut s’y adjoindre sera le bien venu.
  Les membres du service d’odre auront un brassard rouge.

  Rèunion d’organisation une demi heure avant la manif, donc 14h 30

  Le travail du service d’ordre sera d’assurer la sécurité externe interne de la manif
   externe : s’interposer en cas de provocation, sur une base non violente
   interne : empêcher les incidents internes. Ceux ci peuvent être causés par des désaccords sur des slogans lancés.
  Je propose que l’on demande à tous de se rappeler que :
   nous sommes la population marseillaise unie, donc à chacun de se poser, en criant quelque chose de la conséquence du slogan pour l’ensemnble de la manifestation.
   nous ne sommes pas là pour nous faire plaisir mais pour soutenir le peuple palestinien dans sa lutte, et exiger l’arrêt de l’agression israélienne en cours à Gaza.
   le but de la manifestation est de créer un rapport de force quee la France et l’Europe prennent les mesures pour qu’Israël cesse son occupation,la colnisation, le blocus de gaza et l’agression contre le peuple palestinien.
  Nous devons donc créer un mouvement qui aille en se renforçant.

  Par ailleurs la tâche du service d’ordre sera aussi de règler les relations avec la police.

  une prise de parole en début de manifestation pour en expliquer le but à la population,

  prises de paroles libres à la fin de la manif, jusqu’à la fin vers 17h 30.