Une tribune pour les luttes

Dernières informations :

L’armée israélienne est sortie de la bande de Gaza. Le blocus continue.

Plus de 1400 Palestiniens tués dont de très nombreux enfants, plus de 5500 blessés depuis le 27 décembre.

Article mis en ligne le vendredi 23 janvier 2009

Pour rappel :

Lire les "Dernières information sur le Site Urgence Gaza.

http://www.urgence-gaza.com/index.p...

Quelques données brutes infographiées. (Version française proposée par la Liste de Pascal.)

http://reperes-palestine-israel.tum...



Mardi 20 janvier 2009

L’armée israélienne est sortie de la bande de Gaza après son agression lancée le 27 décembre dans le territoire palestinien. Le blocus de Gaza continue.

La bande de Gaza ressemble à une zone frappée par un "tremblement de terre", a estimé mardi l’ONU.

Des milliers de Palestiniens se sont rassemblés dans les villes de la bande de Gaza, mardi, en réponse à un appel du Hamas pour que le peuple "célébre la victoire de la résistance dans la guerre contre les forces israéliennes."


Lundi 19 janvier 2009

La Résistance palestinienne annonce l’arrêt de ses combats
pendant une semaine pour qu’Israël libère Gaza.

Le Hamas a affirmé que 48 de ses combattants seulement avaient été tués lors de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza.

"Nous annonçons à notre peuple le martyre de 48 combattants du Qassam", a déclaré lors d’une conférence de presse à Gaza Abou Oubeida, le porte-parole de la branche militaire du Hamas, les brigades Ezzedine Al-Qassam.

Les équipes médicales ont trouvé aujourd’hui, environ 100 cadavres, sous les décombres des maisons et habitations palestiniennes,.

Sur les 1310 victimes actuelles, la moitié sont des enfants, des femmes et des personnes âgées



Dimanche 18 Janvier 2009

13h56 (heure de Paris)
La Résistance palestinienne à Gaza à annoncé l’arrêt de ses combats
pour donner à Israël un délai d’une semaine afin de retirer totalement ses troupes de Gaza

Nouveaux bombardements ce matin malgré la soi-disant trève de l’armée israélienne d’occupation

Quarante corps, dont certains d’enfants, ont été retrouvés aujourd’hui dans les décombres de Beit Lahiya et Djabaliya, deux villes du nord de la bande de Gaza qui ont connu les combats les plus violents lors des vingt-deux jours d’offensive israélienne.

Quelque 95 corps de Palestiniens retrouvés dans des décombres dans la bande de Gaza depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu israélien, selon le chef des urgences du territoire palestinien.


Samedi 17 janvier 2009

Les bombardements continuent. Pour la quatrième fois depuis le début du conflit, il y a trois semaines, une école gérée par les Nations unies et où s’étaient réfugiés les habitants bombardés a été prise pour cible. Entre deux et six Palestiniens ont été tués dans l’attaque. D’intenses combats se déroulaient autour de cette école de Beit Lahiya, dans le nord du territoire, lorsque des obus tirés par des chars israéliens ont atteint l’établissement.

Le cabinet de sécurité israélien réuni autour du premier ministre Ehoud Olmert pourrait voter samedi "en faveur" d’un cessez-le-feu unilatéral, indiquait vendredi une source gouvernementale. Peu de temps avant, la secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, avait affirmé qu’elle espérait un cessez-le-feu à Gaza "très, très bientôt" .
Réagissant à ces rumeurs, un responsable du Hamas a prévenu que la "confrontation" se poursuivra si Israël décrète un cessez-le-feu unilatéral, notamment parce que ce cessez-le feu ne prévoit pas de retrait de l’armée israélienne de Gaza. Selon ce représentant du Hamas à Beyrouth, un tel cessez-le-feu "est une tentative pour contourner le plan égyptien" .

A New York, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté à une large majorité une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza menant au retrait total des forces israéliennes. Le vote a été acquis par 142 voix pour, 6 contre et 8 abstentions. Les résolutions de l’Assemblée ne sont pas considérées comme contraignantes.



Vendredi 16 janvier 2009

Les chars israéliens se retirent des quartiers de Gaza dévastés hier par des bombardements intenses.

Encore une quarantaine de raids aériens sur la bande de Gaza pendant la nuit.

23 corps ont été retrouvés dans les décombres d’un quartier de Gaza dévasté par les combats de la veille.

A lire sur le site du Monde
Harald Veen Fresed, médecin, a vécu l’enfer de l’hôpital Chifa à Gaza
http://www.lemonde.fr/proche-orient...

L’armée israélienne annonce le bouclage de la Cisjordanie pendant 48halors que les Palestiniens sont appelés à faire une nouvelle "journée de la colère".



Jeudi 15 janvier 2008

De violents combats entre des chars israéliens appuyés par l’aviation,qui ont pénétré, jeudi 15 janvier, pour la première fois, au cœur d’un quartier de Gaza-ville et des combattants palestiniens.
Après la chute d’obus israéliens sur son complexe, l’Agence de l’ONU pour l’aide aux réfugiés (Unrwa) a annoncé la suspension de ses opérations à Gaza. Un autre responsable de l’Unrwa a affirmé que des dépôts dans le complexe avaient pris feu et que des "centaines de tonnes" d’aide humanitaire avaient été dévorées par les flammes. Le porte-parole de l’Unrwa à Gaza affirme que les projectiles ayant provoqué l’incendie de l’agence onusienne sont "des bombes au phosphore
Une centaine de patients et de personnel médical sont en danger dans l’hôpital Al-Quds de Gaza, en feu après un bombardement israélien, a indiqué le Comité international de la Croix-Rouge.

Dans une tribune publiée dans le quotidien britannique The Independent, jeudi 15 janvier, Ismaïl Haniyeh appelle les pays occidentaux à faire pression sur Israël, pour en terminer avec l’offensive militaire contre la bande de Gaza.Le chef du gouvernement du mouvement islamiste Hamas à Gaza rappelle ses conditions pour un cessez-le-feu. " Israël doit mettre fin à sa guerre criminelle et au massacre de notre peuple, en cessant totalement et sans conditions son siège illégal de la bande de Gaza, en rouvrant tous les points de passage de la frontière et en se retirant complètement" , dit-il, ajoutant qu’après cela, "nous pourrions considérer d’autres options".

M. Haniyeh rejette les accusations concernant son refus de renouveler le cessez-le-feu de six mois avec Israël en décembre 2008, estimant qu’Israël avait créé "une vie d’enfer" à Gaza, avec un "étranglement" économique. "Quel que soit le coût, la poursuite des massacres par Israël ne brisera jamais notre aspiration à la liberté et l’indépendance", dit-il.

A écouter :

http://www.lefigaro.fr/internationa...

Dr. Régis Garrigue, médecin urgentiste au CHU de Lille vient d’arriver à Gaza-ville. Entre deux bombardements, il raconte le manque total d’équipements pour soigner les blessés et la détresse de familles souvent décimées.

"Ceux qui ne sont pas morts
sous les bombes israéliennes, vont mourir faute d’antibiotiques"

A lire

http://www.bakchich.info/article6434.html

Le professeur Christophe Oberlin a accepté d’être l’envoyé spécial de Bakchich à l’intérieur de Gaza. Récit d’une guerre.

"Chaque fois qu’une bombe, qu’un missile, épisodique, éclate, dans les minutes qui suivent une kyrielle d’ambulances et de taxis font la queue devant l’hôpital. Des blessés que l’on arrache des brancards émane souvent une forte fumée. Tous les corps de ces victimes sont recouverts d’une couche blanche qui semble signifier, selon les spécialistes, l’usage de bombes au phosphore. Des munitions autorisées par la convention de Genève mais seulement pour un usage hors des zones habitées. " ...
"Cette attaque ne fait pas de pardon, elle tue. Tous les hommes et les femmes, les enfants qui arrivent à l’hôpital soit sont déjà morts, soit ils meurent pendant ou après l’opération. Ici, dans cet environnement de catastrophe humanitaire totale, on peut assez vite être découragé avec ce sentiment qui monte avec une question : est-il plus utile ici d’être fossoyeur ou bien médecin. C’est effrayant."


Mercredi 14 janvier 2008

Des bombardements intenses et de violents combats toute la nuit.

Les forces spéciales israéliennes ont progressé de plusieurs centaines de mètres après d’intenses combats à l’intérieur de certains quartiers de Gaza-Ville, dont celui de Zeitoun, selon des témoins. Dans le Sud, les violents bombardements aériens contre la ville de Rafah, à la frontière avec l’Egypte, ont poussé des centaines d’habitants dans la rue à la recherche d’un refuge, selon l’ONG Care. Ils se sont poursuivis dans la nuit.

Le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Jakob Kellenberger, qualifie de "dramatique" la situation humanitaire dans la bande de Gaza.


Mardi 13 janvier 2009

Les blindés de l’armée israélienne, soutenus par des moyens aériens avant l’aube, continuent leurs avancées suivies de reculs. Les combats font rage.
Au 18e jour de leur offensive , les forces israéliennes ont resserré mardi leur étau autour de Gaza-ville, où la population manque de tout, et continue à bombarder sans oser pour l’instant s’engager plus avant dans une guérilla urbaine généralisée .

Les bombardements israéliens ont été aujourd’hui les plus violents, depuis le déclenchement de la guerre israélienne contre la bande de Gaza le 27 décembre dernier. La bataille se focalise sur 3 axes : Tal Hawa, Zaytoune et Touffah, situés à l’est de Jabalia.

"C’est le dix-huitième jour de l’agression israélienne contre notre peuple et cette agression devient plus féroce chaque jour et le nombre de victimes augmente. Israël persiste dans cette agression pour anéanti r notre peuple là-bas", a déclaré Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie. "Ce peuple tient bon. Il continuera de se défendre et ne capitulera pas"

Un navire marchand doit apporter 3 000 tonnes de munitions en provenance des Etats-Unis au port israélien d’Ashdod depuis un port grec entre la mi-janvier et la fin du mois.
Le Pentagone a nié, vendredi 9 janvier, que ces armes avaient un lien avec le conflit dans la bande de Gaza et a expliqué que les munitions étaient destinées à des stocks américains en Israël. "Ce ravitaillement qui était antérieurement prévu est un ravitaillement de routine et n’est pas destiné à soutenir la situation actuelle à Gaza", a assuré M. Ryder.



Lundi 12 janvier 2009

Deux médecins norvégiens, seuls occidentaux présents dans l’hôpital de la ville, témoignent.

"A l’hôpital Al-Chifa, de Gaza, nous n’avons pas vu de brûlures au phosphore, ni de blessés par bombes à sous-munitions. Mais nous avons vu des victimes de ce que nous avons toutes les raisons de penser être le nouveau type d’armes, expérimenté par les militaires américains, connu sous l’acronyme DIME – pour Dense Inert Metal Explosive",

"A 2 mètres, le corps est coupé en deux ; à 8 mètres, les jambes sont coupées, brûlées comme par des milliers de piqûres d’aiguilles. Nous n’avons pas vu les corps disséqués, mais nous avons vu beaucoup d’amputés. Il y a eu des cas semblables au Liban sud en 2006 et nous en avons vu à Gaza la même année, durant l’opération israélienne Pluie d’été. Des expériences sur des rats ont montré que ces particules qui restent dans le corps sont cancérigènes".

Les médecins norvégiens se sont trouvés obligés, ont-ils dit, de témoigner de ce qu’ils ont vu, en l’absence à Gaza de tout autre représentant du "monde occidental" – médecin ou journaliste : "Se peut-il que cette guerre soit le laboratoire des fabricants de mort ? Se peut-il qu’au XXIe siècle on puisse enfermer 1,5 million de personnes et en faire tout ce qu’on veut en les appelant terroristes ?"

Les responsables israéliens en charge de l’organisation des élections ont interdit lundi aux partis politiques arabes de se présenter lors du scrutin anticipé du 10 février prochain
estimant qu’ils étaient coupables d’incitation et de soutien au terrorisme.
Le parlementaire arabe Ahmed Tibi a qualifié cette décision de raciste, ajoutant qu’il allait faire appel auprès de la Cour suprême. Environ un cinquième des sept millions de citoyens israéliens sont arabes.



Dimanche 11 janvier 2009

Le général Galant a demandé au Premier ministre Ehud Olmert et au ministre de la Défense Ehud Barak de donner leur feu vert à la "phase trois" de l’opération engagée le 27 décembre, qui implique l’engagement de dizaines de milliers de réservistes rappelés depuis une dizaine de jours sous les drapeaux : "Nous avons une occasion unique de régler le problème que pose le Hamas. Si nous ne le faisons pas nous allons rater une occasion historique".

A l’est et au nord de la ville de Gaza, de violentes batailles sont en cours

Des unités d’infanterie et de blindés israéliennes progressent vers le centre de la la ville de Gaza provoquant la fuite de dizaines de familles.

Selon l’ONU, 25.000 personnes ont fui les combats et se sont réfugiées dans des centres d’accueil de fortune installés dans des écoles ou des bâtiments de l’Agence pour l’aide aux réfugiés (Unrwa). "Les refuges sont surchargés, notamment à Jabaliya", a affirmé le porte-parole de l’Unrwa, Chris Gunness.

Les forces israéliennes ont tiré des obus au phosphore à Khouza, un village situé près de la frontière et plusieurs maisons étaient en feu, ont indiqué des témoins.
Une femme a été tuée et plus de 100 autres personnes blessées, a expliqué le Dr Yusuf Abu Rish, un représentant de l’hôpital local, la plupart souffrant de brûlures et d’intoxication au gaz.

Salon du Tourisme Israélien, cette semaine au Grand Hotel Intercontinental de Paris !



Samedi 10 janvier 2009

En dépit des appels internationaux au cessez-le-feu l’armée israélienne poursuit ses attaques dans la bande de Gaza, où son aviation a pris pour cible une quarantaine d’objectifs du Hamas aux premières heures de samedi 10 décembre.

Concrètement, la troisième étape de l’attaque israélienne prévoit l’entrée dans la bande de Gaza des dizaines de milliers de réservistes mobilisés à la fin de novembre ainsi que la reconquête des villes et des camps de réfugiés à des fins de « nettoyage ». « Si cela se concrétise, nous vivrons la phase la plus critique de cette guerre, puisqu’il s’agit cette fois de mener des combats rue par rue et maison par maison. Ceux-ci se dérouleront dans des zones surpeuplées. Un terrain parfaitement connu des miliciens du Hamas, qui attendent les unités spéciales israéliennes de pied ferme », affirme le chroniqueur militaire Yoav Limor.

L’aviation israélienne largue cyniquement des tracts sur la bande de Gaza, avertissant la population qui ne peut se réfugie nulle part d’une "escalade" dans son offensive engagée depuis deux semaines contre le Hamas.

La haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Navanathem Pillay, a dénoncé vendredi à Genève une « situation intolérable » en préambule d’une session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme consacrée à la bande de Gaza. Dans une interview à la BBC, elle s’est faite plus explicite en constatant que les dénonciations du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), la veille, sur l’impossibilité qui lui était faite de porter secours à des civils durant quatre jours, comportaient « tous les éléments de ce qui constitue un crime de guerre ». La Sud-Africaine a ainsi appelé à la création d’une enquête « indépendante et transparente » sur les violations du droit international. Elle demande également le déploiement d’observateurs humanitaires en Israël et dans les territoires occupés palestiniens ainsi que l’accès sans limites des rapporteurs spéciaux de l’ONU à la bande de Gaza.

Le rapporteur spécial pour les territoires palestiniens, Richard Falk, avait été expulsé d’Israël le 14 décembre dernier après une détention de quinze heures dans une cellule de l’aéroport Ben Gourion. Ce dernier recommande lui aussi une enquête sur les allégations de crimes de guerre dans les deux camps.

Les Nations unies vont reprendre la distribution d’aide aux habitants de la bande de Gaza, après avoir reçu des assurances en matière de sécurité de la part d’Israël.


Vendredi 9 janvier 2009

Selon des témoins, des chars israéliens tirent des obus dans la bande de Gaza malgré l’annonce d’une pause des opérations pendant trois heures pour des raisons humanitaires.

L’armée israélienne va poursuivre ses opérations dans la bande de Gaza malgré l’appel au cessez-le-feu du Conseil de sécurité de l’ONU, assure le premier ministre Ehud Olmert.

L’ONU affirme que l’armée israélienne a bombardé en début de semaine une maison de Gaza où elle avait rassemblé 110 civils, tuant 30 personnes.

Le Comité international de la Croix-Rouge annonce avoir temporairement réduit ses activités dans Gaza après que l’un de ses véhicules a essuyé des tirs de l’armée israélienne"

Jérusalem : Tzipi Livni réaffirme "qu’Israël agit uniquement en fonction de ses propres intérêts et pour défendre ses habitants".

L’ONU appelle à un cessez-le-feu à Gaza



Jeudi 8 janvier 2009

Après une dernière attaque israélienne contre un convoi de l’ONU qui s’est peu ou prou produit pendant la période de trois heures de cessez-le-feu décrété par Israël, les Nations unies annoncent la suspension de leurs opérations humanitaires dans la bande de Gaza. Les responsables onusiens mettent en garde contre la crise humanitaire à Gaza, qui "s’aggrave d’heure en heure". "Nous maintiendrons cette suspension tant que les autorités israéliennes ne garantiront pas la sécurité de nos équipes", explique un porte-parole.

Selon le Comité international de la Croix-Rouge, l’armée de l’Etat hébreu l’a empêché de secourir des Palestiniens, et notamment des enfants enfermés pendant cinq jours dans leur maison avec le corps de leur mère morte dans les combats. Lire le communiqué :
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5749

Sur la situation à Gaza, lirel’interview de
John Ging, responsable de l’ONU à Gaza
"Peu de gens en dehors de Gaza mesurent l’horreur de la situation"
http://www.lemonde.fr/la-guerre-de-...

A la veille de la guerre de Gaza, le bilan des tués palestiniens par l’armée depuis le début de la deuxième intifada en décembre 1987 s’élevait à 3 990 à Gaza et 1 791 en Cisjordanie.

Israël a intensifié, jeudi , ses opérations dans le sud de la bande de Gaza au 13e jour de son offensive qui a fait plus de 700 morts palestiniens.
Plusieurs roquettes tirées à partir du Liban se sont abattues, jeudi dans la matinée, sur le nord d’Israël

A la veille de la guerre de Gaza, le bilan des tués palestiniens par l’armée depuis le début de la deuxième intifada en décembre 1987 s’élevait à 3 990 à Gaza et 1 791 en Cisjordanie.

Israël entre dans ce qu’il nomme "la 3e phase" de son attaque qui consiste à prendre le contrôle des villes palestiniennes. Devant la violence et la cruauté déjà déployées dans le seconde phase, le pire est à craindre.

Sur la violence des combats et la résistance palestinienne unie, lire l’article de l’envoyé spécial de l’Humanité Pierre Barbancey
Déluge de feu sur le peuple de Gaza
http://www.humanite.fr/2009-01-07_I...


Mercredi 7 janvier

Après une trève tout à fait insuffisante de trois heures, les bombardement israéliens ont repris, continuant à faire des victimes civiles.

Israël a repris ses bombardements dans la ville de Gaza immédiatement après la pause de trois heures négociée pour permettre l’acheminement d’aide humanitaire et l’approvisionnement de ses habitants.

L’arrêt des bombardements n’a concerné que la ville de Gaza. Il y a encore eu pendant ce temps des bombardements et des attaques avec des tanks et des hélicoptères Apache dans le nord du territoire . Or les blessés ne sont pas dans le centre de Gaza mais dans les périphéries urbaines.

Un haut responsable de la Défense a indiqué à Jérusalem que les douze ministres du cabinet de sécurité "ont approuvé la poursuite des opérations terrestres, y compris une troisième phase qui élargira l’offensive en pénétrant plus avant dans les zones peuplées"

Selon Franck Joncret, chef de mission pour Médecins Sans Frontières, "les trêves des bombardements à Gaza est une mesure dérisoire face à la violence extrême frappant les civils de manière indiscriminée". "La communauté internationale ne peut se satisfaire de trêves partielles, largement insuffisantes pour apporter une assistance vitale aux populations". Israël "sème la terreur au sein d’une population urbaine prise au piège et qui n’ose plus sortir de chez elle pour obtenir des soins".

Le directeur de l’agence de l’ONU pour l’aide aux réfugiés dans la bande de Gaza (Unrwa), John Ging, réclame "un cessez-le-feu pendant 24 heures, un cessez-le-feu total". "Les violences doivent cesser pour permettre aux gens de vivre. Nous demandons la fin des opérations militaires".

Le directeur général de l’Unesco, Koïchiro Matsuura, et la représentante spéciale de l’Onu pour les enfants dans les conflits armés, Radhika Coomaraswamy, ont exprimé leurs "vives préoccupations" après les attaques israéliennes contre des écoles de l’Onu à Gaza. "Ces installations ont été mises en place par les Nations unies comme lieu de refuge pour les civils fuyant les combats à Gaza". "Toutes les parties doivent convenir d’un cessez-le-feu dans l’intérêt des enfants et de la population civile qui portent le fardeau du conflit".

Dix mille habitants de la bande de Gaza sont menacés par les eaux usées à la suite de l’effondrement du système d’égouts causé par les bombardements israéliens. Une destruction des structures du bassin pourrait mettre en péril dix mille résidents des secteurs avoisinants menacés de noyade et constituerait un désastre environnemental et sanitaire, affirme la Banque mondiale.

L’Association de la presse étrangère affirme dans un communiqué que toutes ses demandes de faire entrer des journalistes étrangers "à Gaza se sont heurtées à une fin de non recevoir ou simplement n’ont pas obtenu de réponse". Seule exception : l’armée a autorisé mercredi un cameraman de la chaîne de télévision BBC, à accompagner les troupes à l’intérieur de la bande de Gaza.


Mardi 6 janvier :

Le massacre continue en violant plus que jamais la Convention de Genève

Les services d’urgence palestiniens annoncent un bilan provisoire d’au moins 635 morts et 2 900 blessés dans la bande de Gaza depuis le début de l’offensive israélienne, lancée le 27 décembre. Au moins 40 morts dans l’école de l’ONU touchée par des tirs d’obus israéliens

3 cliniques mobiles de l’organisation caritative danoise Folkekirkens Noedhjaelp (DanChurchAid) à Gaza ont été bombardées et détruites par l’armée israélienne à Gaza-ville alors qu’elles portaient clairement les signes de "Mobile Clinic, a annoncé mardi 6 janvier son secrétaire général Henrik Stubkjaer.
Le responsable de l’organisation s’est déclaré "profondément choqué" par ces bombardements israéliens violant la Convention de Genève, qui "visent directement des objectifs humanitaires et qui rendent impossible tout effort humanitaire".

Israël maintient l’interdiction faite aux journalistes étrangers d’entrer dans la bande de Gaza, en dépit d’un récent arrêt de la Cour suprême l’enjoignant de revenir sur cette décision. L’Association de la presse étrangère (FPA) a vivement protesté contre cette interdiction. Le responsable du Bureau de presse gouvernemental lui a répondu qu’Israël ne voulait pas risquer la vie de ses soldats pour protéger les journalistes.

« Il y a nul endroit sûr à Gaza. Chacun ici est terrorisé et traumatisé, » a dit John Ging, le fonctionnaire des Nations Unies à Gaza, accusant la communauté internationale de permettre à l’invasion israélienne de se poursuivre.
« Je fais appel aux dirigeants politiques ici, dans la région et dans le monde pour obtenir qu’ils agissent tous ensemble pour arrêter ceci, » a-t-il dit, parlant depuis le plus grand hôpital de Gaza. « Ils sont responsables de tous ces morts"

Israël utilise des bombes au phosphore

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5723


Lundi 5 janvier

Combats à travers tout le territoire et particulièrement violents à Gaza

Dernier bilan : 50 palestiniens dont 12 enfants tués aujourd’hui par des tirs israéliens dans la bande de Gaza selon le chef des services d’urgence du territoire, Mouawiya Hassanein.

Le comité international de la Croix-Rouge (CICR) déplore que des blessés meurent en attendant les ambulances qui ne peuvent pas les approcher à cause des combats dans la bande de Gaza.

La ville de Gaza est « partiellement encerclée », au troisième jour de l’offensive terrestre, selon le ministre israélien de la Défense Ehud Barak.

Au moins 500 Palestiniens ont été tués dont au moins 87 enfants, et il y a eu au moins 2.450 blessés dans l’offensive israélienne dans la bande de Gaza depuis son lancement le 27 décembre, a affirmé dimanche le chef des services d’urgence de Gaza. Il a ajouté que le bilan serait probablement plus lourd car tous n’ont pas été dégagés et évacués.


La situation humanitaire à Gaza est catastrophique selon les ONG

http://www.lemonde.fr/proche-orient...



Dimanche 4 janvier

16h30. Quarante Palestiniens ont été tués ce dimanche dans des attaques israéliennes dans la bande de Gaza, où les troupes israéliennes ont lancé une offensive terrestre après une semaine de bombardements aériens, selon un nouveau bilan de sources hospitalières palestiniennes.

Parmi les morts figurent au moins 22 civils, selon le chef des services d’urgence palestiniens. Plus de 200 autres ont été blessés.

15h37. L’armée israélienne a confirmé la mort d’un soldat dimanche durant son offensive terrestre lancée dans la bande de Gaza.

15h24. Cinq Palestiniens d’une même famille ont été tués dimanche par un obus de char israélien tiré sur leur voiture près de Gaza-ville, ont indiqué des sources médicales palestiniennes. Les cinq personnes, dont une fille de quatorze ans, ont péri lorsque leur voiture a été touchée par un obus tiré par un des chars israéliens qui ont pris position sur le site de l’ancienne colonie juive de Netzarim, à 3 km au sud de Gaza-ville, selon les mêmes sources.


www.info-palestine.net

La bande Gaza coupée en deux - Combats à travers tout le territoire

dimanche 4 janvier 2009 - D’après Al Jazeera.net

Des milliers de soldats israéliens ont envahi la bande de Gaza durant la nuit de samedi à dimanche, avec des tanks et des hélicoptères, appuyés par des attaques aériennes et navales.

Sherine Tadros d’Al Jazeera, rapportant depuis l’hôpital Shifa à Gaza, a dit que les médecins luttaient pour faire face aux manques de médicaments et moyens médicaux et au nombre de plus en plus élevé de blessés.


Hôpital Shifa : des blessés traités à même le sol

Elle a dit aussi que la scène était terrible, avec des médecins traitant les blessés à même le sol.

Dans la bande de Gaza, l’artillerie lourde, les tirs de mitrailleuses et de fusées pouvaient être entendus tandis que les informations disaient que les troupes israéliennes avaient atteint les villes de Beit Lahiya et de Beit Hanoun au nord du territoire.

Les forces israéliennes d’occupation coupé le territoire en deux et menaçaient la ville de Gaza elle-même, selon les témoins palestiniens.

Des soldats israéliens et des combattants de la résistance sont également engagés dans des combats à l’est de Zeitoun, bastion du mouvement Hamas.

Ayman Mohyeldin d’Al Jazeera, rapportant depuis la ville de Gaza a indiqué : « Peut-être le développement militaire le plus significatif sur le terrain est que Gaza a été maintenant réellement coupé en deux ».

« Une colonne de tanks israéliens, de véhicules blindés et de transports de troupes a pénétré à partir de l’est de Gaza, atteignant ensuite la mer Mediterrannean sur la partie ouest, coupant ainsi Gaza en deux. »

« Ce secteur, essentiellement inclus dans l’ancienne colonie juive de Nitzerim, était un terrain à découvert après qu’Israël se soit retiré de la colonie, pouvant faire ainsi des avancées rapides à travers Gaza, séparant la partie nord de la partie sud. »

Les témoins à l’est de Gaza ont indiqué à Al Jazeera que les soldats israéliens ont commencé les opérations maison après maison. Ils ont également pris position sur plusieurs des toits dans le secteur.


Pertes

Jacky Rowland d’Al Jazeera, rapportant depuis le côté israélien de la frontière a dit que les autorités des forces d’occupation étaient extrêmement discrètes quant au déroulement de l’opération.

Mais les militaires ont confirmé qu’au moins 30 soldats avaient été blessés dans les premiers combats, deux d’entre eux sérieusement.

La télévision Al Aqsa, la station du mouvement Hamas, a indiqué que le groupe de la résistance avait fait prisonniers deux soldats israéliens. Ceci n’a jusque’ici pas été confirmé par les militaires israéliens.

Dans les premiers combats, les forces israéliennes ont assassiné huit Gazans, cinq d’entre eux étant des combattants.

Quatre Palestiniens ont été assassinés par un missile israélien dans Rafah, selon des médecins et des habitants.

Ayman Mohyeldin, le correspondant d’Al Jazeera dans la ville de Gaza, a indiqué que Gaza vivait dans la « crainte et la terreur ».

Les sources médicales palestiniennes indiquent qu’au moins 477 Palestiniens ont été tués et plus de 2300 blessés depuis qu’Israël a entamé ses bombardements aériens sur Gaza y a plus d’une semaine.

4 janvier 2008 - Al Jazeera.net - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/news/m...
[Traduction : Info-Palestine.net]



Gaza : l’invasion israélienne rencontre une forte résistance

www.info-palestine.net

dimanche 4 janvier 2009 - D’après Al Jazeera et agences

Des milliers de soldats israéliens, soutenus par des tanks et des hélicoptères, ont envahi la bande de Gaza après qu’Israël ait décidé d’une escalade dans son agression contre le territoire après 8 jours de bombardements.

Les tanks sont entrés sur le territoire assiégé par plusieurs points, principalement au nord de Gaza, peu de temps après la tombée de la nuit samedi. Le cabinet israélien a rappelé 9000 réservistes supplémentaires.

Alan Fisher d’Al Jazeera a témoigné que des tirs d’artillerie et des explosions de roquettes pouvaient être entendus dans le secteur de la frontière alors que les forces israéliennes d’occupation y pénétraient.

Les troupes israéliennes avaient atteint les abords des villes de Beit Lahiya et de Beit Hanoun au nord de Gaza dans les premières heures ce dimanche.

Ayman Mohyeldin, correspondant d’Al Jazeera dans la ville de Gaza, a indiqué que la population vivait dans la « crainte et la terreur ».

Des informations font état de lourds combats entre les forces sionistes et les combattants palestiniens dans les secteurs comme Zaytoun, près de ville de Gaza, et plusieurs fortes explosions ont ébranlé le territoire.

Dans un premier bilan officiel israélien, un porte-parole militaire a déclaré que 30 soldats israéliens avaient été blessés dans l’offensive terrestre, dont deux grièvement. Il a catégoriquement nié que des militaires soient morts, démentant un communiqué du Hamas qui affirmait que neuf soldats israéliens avaient été tués.

Les sources médicales palestiniennes indiquent qu’au moins 464 Palestiniens ont été assassinés et plus de 2000 blessés depuis qu’Israël a commencé le bombardement aérien massif de Gaza il y a une semaine.

Quatre Israéliens ont été tués par les fusées de la résistance palestinienne tirées vers le sud d’Israël au cours de la semaine passée.

Israël a étendu son blocus naval de Gaza, dès ce dimanche, de six milles marins à 20 milles marins, empêchant des navires d’aide humanitaire de briser le blocus.

Massacre dans une mosquée

Hier soir samedi, une frappe israélienne sur une mosquée pendant la prière du soir dans une ville au nord de Gaza a tué au moins 11 personnes (14 selon Ma’an News), dont un enfant.

Conseil de sécurité : complicité occidentale

Les nouvelles de l’extension terrestre de l’agression israélienne sont parvenues au Conseil de sécurité des Nations Unies alors que celui-ci se réunissait dans la nuit de samedi à New York pour discuter de la situation dans Gaza.

Le Conseil de sécurité a discuté pendant quatre heures de la situation à Gaza sans pouvoir se mettre d’accord sur un texte appelant à un arrêt des combats, essentiellement en raison de l’intransigeance des Etats-Unis.

L’agence de presse de Reuters a également cité un responsable du Hamas disant que les combattants palestiniens avaient tué un certain nombre de soldats israéliens.

4 décembre 2008 - Al Jzeera.net - Vous pouvez consulter cet article à :

http://english.aljazeera.net/news/m...
[Traduction : Info-Palestine.net]

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Vos commentaires

  • Le 6 janvier 2009 à 14:23, par Christiane En réponse à : Mustafa Barghouthi appelle la presse internationale à regarder derrière la “vérité israélienne” et la communauté internationale à agir immédiatement

    Ramallah, 5 janvier 2009.

    Aujourd’hui, les congés sont finis, « et la presse internationale doit maintenant regarder derrière la "vérité israélienne" présentée par les principaux médias, et derrière le discours constant d’Israël qui revendique son droit à la légitime défense et prétend que la mort des civils est non intentionnelle » dit-il.

    « Il est indispensable de mettre en lumière les causes profondes des massacres et les médias vont avoir à choisir entre accepter ou non la version qu’Israël répète encore et encore » insiste le Dr Barghouthi, tout en présentant des contre arguments pour contester les versions israéliennes :

    1 - « Israël a quitté la bande de Gaza en 2005 » : non seulement l’occupation de la bande de Gaza a été maintenue après 2005 mais elle s’est intensifiée. Même si elle n’a plus de colons et de soldats sur son sol, Israël contrôle les frontières, les espaces aérien et maritime de la bande de Gaza et lui impose un siège très dur depuis près de deux ans. Maintenant, Israël en revient à l’occupation terrestre de Gaza.

    2 - « Les Palestiniens sont responsables de l’échec du cessez-le-feu » : Israël n’a pas respecté les termes du cessez-le-feu depuis son tout début : le siège de la bande de Gaza n’a jamais été levé et la région est restée sous catastrophe humanitaire durant tout le cessez-le-feu. Durant l’année écoulée, depuis Annapolis et pendant la trêve, les Israéliens ont tué 546 personnes dont 76 enfants, les deux tiers à Gaza.

    3 - « Vous ne pouvez pas comparer la violence israélienne à la violence palestinienne » : cette allégation est exacte, mais pas de la façon où le porte-parole israélien tente de la tourner. Il y a déjà plus de 545 morts et 2 650 blessés, dont 40% de civils. Durant la même période, 5 Israéliens ont été tués et plus d’une dizaine ont été blessés. Avant ces dernières agressions israéliennes sur Gaza, pas un seul Israélien n’avait été tué par les missiles.

    4 - « Nous ciblons le Hamas, s’il y a des victimes civiles, c’est de sa faute » : pendant plus d’une semaine, les Israéliens ont mitraillé en rase-mottes la bande de Gaza au cours de 500 missions - sans être gênés le moins du monde - avec des milliers de tonnes d’explosifs. Ils ont bombardé Gaza depuis la mer et maintenant ils font avancer leurs troupes d’infanterie dans la région la plus densément peuplée du monde. Ils prétendent « alerter » les Palestiniens avec des tracts jetés depuis des avions, mais en oubliant de préciser qu’il n’y a pas de place pour échapper au combat. Il y a 7 000 personnes par mile au carré. Quant aux morts d’enfants, les Israéliens appellent ça des « dommages collatéraux ».

    5 - « Il n’y a pas de crise humanitaire dans la bande de Gaza » : bien que cela soit ressassé par les porte-parole israéliens, ils n’ont encore présenté aucune organisation crédible acceptant cette affirmation. Des dizaines d’organisations pour les Droits humains et pour l’aide humanitaire ont affirmé qu’il y avait crise même avant l’agression et depuis, ils la définissent plus précisément comme catastrophe humanitaire.

    6 - « Tous les pays auraient agi de la même façon » : il revient effectivement aux pays de protéger leurs civils contre les agressions ; et beaucoup pourraient utiliser la même force écrasante. Cependant, en dehors d’Israël, aucun pays n’est responsable d’en occuper un autre en violation du droit international pendant plus de 40 ans. La cause de toute la violence, c’est l’occupation.

    Israël dit vouloir faire cesser les tirs de missiles mais là encore, il a refusé toute discussion pour le renouvellement du cessez-le-feu, mais par contre, il a renforcé son occupation militaire.

    Depuis une semaine maintenant, les attaques s’intensifient, sans réelle intervention de la communauté internationale et malgré les millions de citoyens dans le monde qui se rassemblent en solidarité avec les Gazaouis, appelant leurs gouvernements à agir.

    Le jour de la visite de Nicolas Sarkozy dans la région à la veille de la nouvelle présidence tchèque de l’Union européenne, Mustafa Barghouthi appelle les gouvernements de la communauté internationale à prendre des mesures, sans attendre. « Il est temps maintenant de faire cesser les massacres, il est temps pour Israël de cesser son agression contre les civils palestiniens et il est temps pour la communauté internationale de prendre ses responsabilités, de condamner le bain de sang et d’imposer un cessez-le-feu » dit le Dr Mustafa Barghouthi.

    6 janvier 2009 - Palestine Monitor - traduction : Info-Palestine.net

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