Chers Tomás et Miguel,
On ne se connaît pas, mais j’ai lu, toujours avec beaucoup d’intérêt, quelques-uns de vos textes. Je devrais être un de ces « anarchistes hypocrites » dont Miguel parle dans sa lettre-commentaire à la première de Tomás. Je le dis avec de l’humour, parce que je n’ose pas m’appeler moi-même anarchiste ; si je me sens proche de l’anarchisme, j’ai sans doute trop de contradictions et d’impuretés pour mériter cette si immaculée appellation. Et parce que je ne pense pas faire le jeu du pouvoir d’une façon comparable à celle des dirigeants de la CNT lors de la révolution espagnole de 1936, par (...)