Les recours déposés par les "8 de Calais" ont tous été rejetés. Le juge n’a pas exposé ses motivations, qui seront remises plus tard aux avocates.
Il n’a pas tenu compte :
de la présomption de minorité pour 3 d’entre eux
des irrégularités de procédure soulignées par les avocates
de l’impossibilité qu’ils avaient eu de déposer des demandes d’asile lors de leur arrestation
de la "non sureté" du pays de destination
Après avoir été libérés une première fois par le JLD du Canet (juge des libertés) ce jeudi 24 soir, et une seconde fois vendredi 25, par la cours d’appel d’Aix qui a confirmé définitivement cette décision, 7 des personnes migrantes de Calais se présentent "libres" ce samedi matin au T.A. (tribunal administratif) de Marseille pour introduire un recours et tenter avec leur avocat(e) de briser l’ APRF (arrété préfectoral de reconduite à la frontière) qui a été délivré, afin de sortir non seulement "libres" mais "inexpulsables".
Rendez-vous au TA à 9h. 30 22-24 rue Breteuilce samedi (on ne perd pas de temps ici).
Vos commentaires
# Le 28 septembre 2009 à 10:22, par Christiane En réponse à : es nouvelles de Calais
Avant la destruction de la jungle, nous savions que les policiers arrêteraient les afghans présents. Nous, No border et réfugiés, avions donc décidé de défendre la place contre l’afflux de policiers et la médiatisation choquante qui en était faite.
Jeudi 24 septembre, une quinzaine de militants du mouvement ont investi la salle d’accueil de la sous-préfecture de Calais et réclamé l’arrêt des persécutions envers les réfugiés.
Ce dimanche 27 septembre, c’était la commémoration de la libération de Calais datant de 1945. Commémoration menée par la maire de Calais et le Sous-Préfet.
Un policier municipal m’a arraché la petite affichette sur laquelle j’avais écrit " Vive Calais libérée du fascisme et du nazisme" Ensuite, nous avons participé avec des réfugiés à la cérémonie, silencieusement, et avons attendu la fin des discours sur la résistance ( !) Au moment où nous avons sorti les banderoles qui faisaient le lien entre la destruction, l’expulsion et les discours sur la Résistance, une dizaine de policiers ont saisi aussitôt la banderole de papier qui fut arrachée. Puis nous dûmes défendre une autre banderole de tissu : "Human Rights have no borders". Malgré la poussée vers le trottoir, nous avons pu avec les réfugiés lever la banderole et marcher sur 5m en criant "No Border, Stop deportation"
Aucune arrestation n’a pu se réaliser. Jackye Hénin, l’ancien maire communiste, est venu défendre notre droit de porter une banderole. La journaliste de Calais TV a été empêchée de filmer. Les CRS ont été appelés mais nous partions.
Source : zpajol