Une tribune pour les luttes

L’identité nationale c’est la laïcité, c’est le pacte social et républicain fondé autour du conseil de la résistance.

Article mis en ligne le jeudi 17 décembre 2009

15 décembre 2009

L’identité nationale, c’est la richesse d’être à l’école de la république, c’est travailler avec les enfants, petits enfants et arrière petits enfants de ceux qui ont fuit l’oppression et la misère de leurs pays, comme les espagnols, les italiens, les polonais, les algériens, les tunisiens, les vietnamiens, les cambodgiens, les congolais, les sénégalais...et tant d’autres venus parce qu’ils cherchaient la liberté et l’égalité.

L’identité nationale c’est ce que piétinent tous les jours le Président de la République et le Medef.

L’identité nationale c’est pour eux, 4 millions de chômeurs ! Et un chômage toujours à la hausse ! La précarité ! La pauvreté ! La souffrance au travail ! Les suicides au travail ! La protection sociale laminée ! La hausse du forfait hospitalier ! Le déremboursement des médicaments ! Le pouvoir d’achat en baisse ! La baisse des pensions de retraites ! Les bas salaires ! L’abandon du service public véritable exception de notre pays !

Alors que dans le même temps, les banques, les entreprises du CAC 40 font des bénéfices faramineux, l’insolence pousse à protéger les riches par un bouclier fiscal ! De donner 65 millions d’euros au patronat ! De faire payer la taxe professionnelle de 18 milliards d’euros aux ménages ! Instaurer une taxe Carbone financée aussi par les ménages...

Depuis plusieurs semaines la CGT organise la plus grande grève des salariés sans papiers qu’ait connue notre pays. Ils sont salariés, ils payent des impôts et l’état refuse de les régulariser alors que cette main d’œuvre est nécessaire. Vous avez dit Identité Nationale ! ?

Le gouvernement et le Medef tentent, en agitant le spectre de l’identité nationale, de tourner l’angoisse des salariés, retraités et privés d’emploi au profit de leurs seules politiques anti-sociales.

Faire monter le racisme pour détourner l’attention des responsabilités de cette crise qu’ils ont fabriqué et qu’ils veulent nous faire payer chèrement.

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