Non à la traque des Rroms !
Arrêt immédiat de toute expulsion sans propositions de logements viables et acceptables par les familles !
Abrogation totale et sans condition des dispositions transitoires !
collectifsolidariterroms13 chez gmail.com
Pour connaître quelques éléments de ce qui se passe en ce moment, sous la "gauche", à Marseille,
voir Mille Bâbords 21370, 21396
Pour s’informer sur les Rrom et leur situation à Marseille, vous pouvez lire les nombreux articles, témoignages, communiqués publiés sur le site de Mille Bâbords : taper dans le moteur de recherche de la colonne de gauche, Roms, Rroms, Tsiganes, Dosta.
Depuis des années et surtout depuis l’été 2010 suite au discours de Grenoble, à Marseille comme ailleurs, la politique de traque aux Roms non seulement continue mais s’amplifie avec arrogance et au mépris des droits humains les plus élémentaires.
À côté de nous, dans notre ville, dans nos quartiers, des familles roms, habitant dans des bidonvilles ou des campements de fortune de plus en plus précaires et indignes, sont condamnées à errer à marche forcée, chassées de trottoir en trottoir, harcelées par la police et soumises à l’agression politiquement instrumentalisée de certains riverains.
À Marseille, le collectif de solidarité avec les Roms comme d’autres collectifs de solidarité à Nantes ou ailleurs, dénonce la continuité des pratiques d’expulsion sans solutions alternatives, qui laissent ces habitants sans ressources et sans protection.
• l’arrêt immédiat de toute expulsion
sans propositions de logements viables et acceptables par les familles
• l’abrogation totale et sans condition des « dispositions transitoires »
scandaleuses mesures discriminatoires applicables aux seuls ressortissants roumains et bulgares pourtant citoyens européens – pour permettre notamment un accès garanti au droit commun (logement, santé, éducation, travail...)
Source : http://www.liberation.fr/societe/20...
La justice ordonne deux nouvelles expulsions de Roms à Marseille
12 septembre
246 personnes sont concernées.
La justice a ordonné ce mercredi, à la demande notamment de la municipalité, l’expulsion d’environ 200 Roms à Marseille, dont une centaine installés dans le quartier de la Madrague-Ville (15e arrondissement), près d’une unité d’hébergement d’urgence (UHU). Selon l’ordonnance de référé portant sur la Madrague dont l’AFP a obtenu copie, le tribunal de grande instance a estimé l’expulsion « justifiée puisqu’elle permet de mettre fin à un trouble manifestement illicite ».
Début août, vingt familles roms avaient dû quitter cette UHU, où elles étaient accueillies jour et nuit depuis un an, à la suite de leur expulsion des pelouses de la Porte d’Aix, à l’entrée de la ville.
Dans une autre décision rendue mercredi, la justice a ordonné l’expulsion de 46 Roms et de leurs proches installés boulevard de Plombières, dans le 14e arrondissement de Marseille, rejetant une demande de délai.
La semaine dernière, le TGI d’Aix-en-Provence avait accordé un répit de trois mois à 200 Roms occupant un terrain privé de Velaux (Bouches-du-Rhône), dont le propriétaire avait demandé l’expulsion, selon la représentante de l’association Rencontres Tsiganes, Caroline Godard.