Le conflit actuel sur le Port Autonome de Marseille donne lieu à des allégations mensongères selon lesquelles ce serait un différend au sein de la CGT qui en serait à l’origine.
Les salariés de Gaz de France rangés derrière leur Direction d’entreprise seraient, selon cette thèse fumeuse, les adversaires de ceux du Port autonome. Cette présentation occulte les batailles menées conjointement entre les syndicats du Port autonome de Marseille et de Gaz de France pour faire respecter l’emploi statutaire sur le terminal méthanier de Fos Cavaou.
Le blocage actuel résulte bien du refus des deux Directions (Port Autonome de Marseille et Gaz de France) de se mettre autour d’une table de négociations pour examiner les conditions dans lesquelles les salariés du Port Autonome de Marseille et de Gaz de France peuvent être présents, à leur place respective pour les opérations de déchargement des méthaniers.
De nombreux organes de presse reprennent l’affirmation selon laquelle un seul emploi serait en jeu dans cette affaire. Si tel était le cas, comment expliquerait-on le refus de satisfaire les revendications exprimées alors que la survie même du Port de Marseille serait, selon les mêmes sources, en jeu ? Cela ne tient pas à l’évidence.
La FNME CGT dénonce la désinformation qui entoure ce dossier et réaffirme qu’une réelle concertation doit s’engager sous l’égide des pouvoirs publics en prenant en compte :
les exigences de sécurité sur le terminal méthanier ;
le respect des statuts des personnels et des prérogatives respectives des salariés du Port Autonome de Marseille et des agents de Gaz de France dans les opérations de gestion, d’exploitation et de sécurité sur le site du futur terminal méthanier de Fos.