Une tribune pour les luttes

Non à l’OTAN - Contre sommet du 1er au 5 avril

Nouvelles de Strasbourg

+ Guide juridique du manifestant.

Guide juridique :

Communiqué de presse du 31 mars 2009 de la Légal Team Strasbourg

http://antirepression.

Cette après midi (31 mars 2009), trois personnes de nationalités allemandes ont été bloquées 5 heures à la frontière franco allemande proche de Lauterbourg (67). Les autorités leur ont refusé le passage de la frontière.

Ces personnes transportaient des légumes qui étaient destinés au village alternatif qui va accueillir plusieurs milliers de personnes venant manifester contre le sommet de l’OTAN les 3 et 4 avril prochain à Strasbourg et à Baden Baden. Le refus d’entrer sur le territoire français a été motivé par le fait que l’un d’entre eux était en possession du « Pense Bête Juridique » que nous avons édité. Le refus d’entrer sur le territoire a été notifié sur papier où il a été inscrit que « le refus d’entrer sur le territoire a été stipulé pour appartenance à un groupe extrémiste allemand (Black Block) et pour avoir en leur possession des documents à distribuer en manifestation contenant des modalité d’actions » (Le Pense Bête Juridique).

Un référé liberté sera déposé dès demain (1 avril) au Tribunal Administratif de Strasbourg par les avocats de la Légal Team.

La Légal Team Strasbourg s’inquiète du fait que de vouloir connaître ses droits soit considéré par les autorités comme un délit. Les démocraties parlementaires nous rabâchent à longueur de temps, quand nous avons affaire à la justice, que « nul n’est censé ignorer la loi ». Être en capacité de se défendre, représente pour les manifestant-e-s la dernière défense face à l’arbitraire de l’Etat. C’est pourquoi considérer que d’avoir des informations juridiques représenteraient une suspicion, voir un délit représente un virage dangereux.

La Légal Team Strasbourg appelle toutes les personnes, organisations et autres à faire tout ce qu’ils/elles leur semblent adapté pour être vigilant lors du contre sommet contre l’OTAN afin que les régimes d’exception ne passent pas. La légal Team Strasbourg appelle toutes les personnes à lire et à se munir des documents juridiques que nous éditons afin que chacun-e connaisse les cadres juridiques qui entourent les Etats dits de droit.

L’article est disponible sur :

http://antirepression.org

Témoignages divers

Les gendarmes exigent d’effacer les photos prises par les civils

J’ai été confronté pour la première fois à un gendarme me demandant d’effacer des photos que je venais de prendre du Sofitel entouré de barrières. J’ai hésité à m’exécuter, mais je l’ai finalement fait, baissant les bras afin d’éviter d’avoir à me battre pour le principe et perdre temps et énergie.

Je compte bien continuer. J’aimerais avoir votre avis sur les questions : peut-on m’interdire de photographier dans la rue (y a-t-il des zones ou le droit habituel est suspendu, où, quand, comment ?) Peut-on me demander d’effacer les photos ou me confisquer du matériel ? Quelle attitude me conseillez-vous face à ce comportement policier


Quelques précisions complémentaires

Les forces de polices peuvent te demander d’effacer tes photos, mais ne peuvent pas te contraindre à le faire. Pour cela, c’est la justice qui elle seule peut te l’ordonner. Mais maintenant que cela est fait, il n’existe pas de recours. Tu aurais ainsi pu refuser de t’exécuter et si ton policier, de son propre fait l’avait fait en t’y contraignant, tu aurait pu te retourner contre lui.

Il existe des bâtiments jugés "sensibles" qui sont interdit de filmer ou de photographier : casernes, centrales nucléaires... dans ce cas, la police peut te confisquer ton matériel, mais elle ne peut pas le détruire : seule une ordonnance du tribunal peut le faire. Un hôtel ne fait pas parti de la liste.

De manière générale, la police use de son pouvoir l’intimidation. A toi de trouver la force de résister, et le cas échéant, si elle usait de son pouvoir, n’hésite pas, selon la gravité de l’acte policier, d’écrire une lettre au procureur avec copie au parquet, soit de porter plainte.

Christian Creutz

Photographe

Un célèbre blogueur strasbourgeois, relayeur des infos militantes et analyste de sujets qui fâchent, s’est vu intimer l’ordre de cesser son travail d’informations.

Son crime ?

Filmer le contrôle de “dangereux” terroristes en pleine action commando : ils distribuaient des tracts pour la paix.

Comme nous le voyons sur ces images, la police est décomplexée, la loi, elle s’assoie dessus.

vidéo visible

http://www.youtube.com/watch?v=wP9t...

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