15 h rue Saint Ferréol (à l’angle de la rue Pisançon)
15 h rue Saint Ferréol (à l’angle de la rue Pisançon)
De la chair humaine en barquettes !
A l’occasion de la journée contre le spécisme, dans une dizaine de villes, de la viande humaine sera conditionnée et exposée dans des barquettes géantes.
À Marseille, les collectifs marseillais et diois pour l’égalité et L214 installeront leur étal de boucherie rue Saint Ferréol
(à l’angle de la rue Pisançon) à 15h.
Le 6 juin, ça va saigner...
Dans le cadre de la journée contre le spécisme relayée à Marseille et dans une dizaine d’autres villes, des militant(e)s nu(e)s sous cellophane manifesteront en faveur des animaux.
Cette mise en scène sanglante invite le public à s’imaginer à la place des animaux tués pour leur chair.
Enduits de faux sang, des activistes joueront les morceaux de viande. Des tracts argumenteront en faveur de l’abolition de l’esclavage animal, pour que soient protégés les intérêts fondamentaux des animaux à ne pas être tués, maltraités ou emprisonnés.
Voir le détail des événements : journée contre le spécisme 2009
http://www.l214.com/journee-contre-...
Ces bêtes qu’on abat
La consommation de chair animale, de lait et d’oeufs cause plus de souffrances et de morts qu’aucune autre activité humaine. Engraissés dans des bâtiments obscurs dont ils ne sortent que pour être abattus, bien souvent mutilés, privés de toute relation normale avec leurs congénères, entravés, parfois au point de ne pouvoir bouger, ces animaux sont tués à la chaîne dans l’indifférence la plus absolue. Paru très récemment, le Journal d’un enquêteur dans les abattoirs français raconte les vies misérables de ces animaux (1).
En 2007, 58 milliards d’animaux terrestres ont été abattus dans le monde pour la viande. Le nombre d’animaux aquatiques tués pour la consommation humaine est bien plus élevé encore (2).
Chien, chat, humain, vache, sardine, poule...
En France, si l’on vendait de la chair humaine, de chat ou de chien, nous serions profondément choqués. Pourtant, d’un point de vue éthique, quelle différence avec les chairs que nous consommons quotidiennement ?
Tout comme les humains, les chats et les chiens, les autres animaux éprouvent le bonheur et la souffrance. Ils ont des désirs, une volonté. Ce qu’ils vivent leur importe. La discrimination qui s’appuie sur l’espèce, le spécisme, doit être refusée et combattue, comme le sont d’autres discriminations telles que le racisme ou le sexisme.
Il est temps d’abolir l’esclavage animal, ce qui signifie notamment abolir la viande.
En savoir plus sur le spécisme :
pense-bete.org
En savoir plus sur l’abolition de la viande :
abolir-la-viande.org
Participants à Marseille : collectif marseillais pour l’égalité, collectif Diois pour l’égalité, L214.
Théâtre Toursky, 16 Passage Léo Ferré, 13003