20 h à la salle des fêtes sur la place au centre du vieux village
20 h à la salle des fêtes sur la place au centre du vieux village
Février 2010, Samira Boubouch vit toujours à Guercif au Maroc, expulsée de France le 5 décembre 2007, loin de sa soeur jumelle et de son père, sans possibilité aucune d’accéder à un emploi. Lorsqu’elle a été arrêtée lors d’un contrôle routier sans délit aucun, sa vie a basculé. Elle a perdu d’un coup sa famille et son travail à l’Association Prévention Autisme Recherche dans la région de Marseille. Elle se destinait à l’aide aux personnes handicapées après des études débutées en France en 2000, notamment au Lycée professionnel de Saint Chamas.
Samira espère toujours fermement retrouver sa soeur jumelle et son père qui vit et a travaillé légalement en France comme ouvrier agricole depuis 1973. Sa soeur vient d’obtenir récemment l’assurance de sa régularisation, après de longues démarches. Nous nous félicitons de cette issue mais trouverions incompréhensible que l’on refuse maintenant à Samira un visa long séjour alors que sa soeur jumelle est régularisée : toutes deux étaient entrées en France en même temps, et légalement.
Les situations de jeunes majeur-es qui deviennent sans-papiers à leur majorité se multiplient en France et très récemment, une jeune fille clermontoise, Salima, a été expulsée loin de sa soeur jumelle dans des circonstances très proches de celles de Samira Bobouch. Suite à une forte mobilisation et sur l’intervention de Brice Hortefeux, élu de la région, il semble qu’elle pourra obtenir un visa pour revenir, ainsi qu’un titre de séjour.
Par cette pétition nous demandons que le même traitement soit appliqué à Samira Bobouch : c’est-à-dire son retour par l’obtention rapide d’un visa long séjour et sa régularisation sur le territoire français.