Mercredi soir 30 juin 2010
Des bonnes nouvelles !
Tamara KOSTOYEVA la maman, Ousman 7 ans, Aïcha 5 ans, et la belle, grande, toute ronde Lina 2 mois et 1/2 dorment ce soir dans un dispositif DHDA hôtelier.
Elles dormiront très longtemps cette nuit après les 72 heures d’errance dans les rues, jardins, promenades des demandeurs d’asile. Lina s’est endormie immédiatement sur son lit.
Elles et il vous disent merci.
MC
Nous remercions les élu-es de bien vouloir intervenir aux niveaux local et
national,
à la presse, de prendre contact pour reportage et interview,
à chacun-e, de relayer auprès de son organisation.
Appel au-secours
Le soir du 28 juin, une jeune maman Ingouche, ayant dû fuir seule, avec 3
jeunes enfants de 7 ans, de 5 ans et un bébé de 2 mois 1/2 a dormi dans la
rue, tout hébergement d’urgence lui ayant été refusé par les services de
l’Etat. En sera-t-il de même ce soir ?
Pourtant, le Droit français (et européen) prévoit que les demandeurs d’asile
soient hébergés le temps de l’examen de leur dossier.
Qu’à cela ne tienne ! Cette mère de famille épuisée, désespérée ne sera
autorisée à déposer sa demande d’asile que le 02 juillet ! Comment préparer,
ensuite, une demande d’asile (tâche très complexe) dans de telles conditions ?
Au plus haut sommet de la préfecture, « on » aurait donné l’ordre de ne plus
loger personne, même pas les enfants.
La plate-forme d’ALC chargée de cet accueil ne peut rien faire ;
le 115 (urgence de nuit) ne peut rien faire ;
La DDASS ne peut rien faire ;
le sous-préfet ne peut rien faire…
Il n’y aurait plus d’argent pour assurer l’hébergement. il n’y aurait plus
de place dans les hôtels avec le début de la saison touristiques. Ah bon ?
Il est bien évident que les hôtels choisis pour cet hébergement ne sont pas
tellement destinés au tourisme…
Nous, simples personnes (êtres humains), nous accomplissons notre devoir
citoyen en refusant que l’Etat se repose indéfiniment sur notre bonne
volonté pour éviter le pire. Nous sommes en droit d’exiger que la devise
française soit enfin respectée. Nous en appelons à la Justice et au Droit
français et international.
Faire suivre l’appel au-secours aux adresses suivantes :
courrier chez alpes-maritimes.pref.
Préfecture des Alpes-Maritimes : tel : 04 93 72 20 00 04 93 72 22 01 04 93 72 22 02 fax : 04 93 72 22 99 et 04 93 72 24 53
- Quand on n’a pas de fax : http://www.alliancemca.net/