Après l’intervention d’un militant Tunisien sur la situation dans son pays et d’interventions des organisations signataires, nous poursuivrons avec un débat sur la situation politique actuelle en Tunisie et dans le monde arabe ainsi que des perspectives.
Première organisations signataires : SUD, NPA, PG, Unef, FSE, EMF ...
Un vent démocratique au parfum de jasmin
21-01-2011
Vidéo
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A la tribune, militant du Comité tunisien pour la paix et la démocratie, chercheur, journaliste et représentant de la Ligue des droits de l’Homme, analysent le mouvement révolutionnaire en marche de l’autre côté de la Méditerranée. Membre du comité, l’avocat Sabri Mouldi revient sur son propre passé estudiantin. « A l’époque, en 1973, je militais dans une organisation d’extrême gauche. J’ai été arrêté, emprisonné, torturé et exclu de l’université. C’était du temps de Bourguiba, bien avant Ben Ali. En réalité, la Tunisie opprimait sa jeunesse depuis son indépendance en 56. »
Il brosse à larges traits le portrait d’un Etat policier où le parti unique compte 2,5 millions d’adhérents, un quart de la population. A sa suite, un autre membre du comité, Faouzi El Aissaoui insiste. « Je suis franco-tunisien. Je vais trois fois par an au pays. Or, on ne pouvait pas parler sans mettre en danger notre famille restée là-bas. La parole est le moteur de ce qui fait notre humanité. C’est l’irrespect de leur humanité qui a amené les Tunisiens dans la rue. »
Sur les bancs de l’amphi, trois jeunes filles trépignent. Elles sont tunisiennes et architectes et c’est en France qu’elles ont décidé de poursuivre leurs études. « Cela fait deux semaines qu’on suit de loin le bouillonnement de la rue tunisienne et on se sentait impuissantes derrière nos écrans d’ordinateur, explique Mariem. Bien sûr, notre cyber-activisme n’était pas inutile car les pages que l’on postait mettaient plus de temps à être censurées. » Aujourd’hui, elles voudraient aider concrètement leurs compatriotes dans cette révolution en marche.
Le 8 janvier dernier, elles ont tenté d’organiser une manifestation. « On était encerclés par les hommes du parti au pouvoir et la police, se souvient Layla. Le régime a des agents infiltrés partout, ici aussi à Marseille. »
Il y a quelques années, le vice-président de la LDH des Bouches-du-Rhône, Philippe Dieudonné a vu les freins de sa voiture sabotée. Le politologue Vincent Geisser a été plusieurs fois physiquement menacé pour ses écrits et son activisme en faveur de la démocratie. Tous deux connaissent bien les nervis marseillais de Ben Ali.
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BENOIT GILLES
Vos commentaires
# Le 19 janvier 2011 à 09:47, par Christiane En réponse à : Algerie, 80% des lycéens en grève pour de meilleures conditions d’étude
mardi 18 janvier 2011
La colère s’étend en Algérie et touche maintenant les lycées qui sont pour la plupart d’entre eux paralysés depuis lundi matin.
Les lycéens se sont mis en grève pour dénoncer leurs conditions d’études, un taux de grève qui atteint 70 à 80% dans certains établissements, notamment dans la capitale Alger. Les lycéens entendent par le mouvement revendiquer de meilleures conditions d’études avec l’allègement du programme pour les terminales qui se disent « trop lésés par la surcharge des programmes et le rythme accéléré pour finir les cours dans les délais fixés par le ministère de l’Education nationale » selon Radio Kalima.
C’est mouvement qui s’est à nouveau organisé via les différents outils sociaux que sont facebook, twitter ou la diffusion de sms. Lundi, les lycéens d’Alger ont souhaité organiser une marche afin de pouvoir faire entendre leurs revendications, celle ci à été interdite par le régime de Boutaflika.
Face à ce mouvement, le gouvernement à ressorti l’argument de la manipulation en faisant porter la faute de cette grève à des parents démissionnaires. Réponse d’Indir Achour, chargé de communication du Conseil des lycées d’Algérie (CLA) « A chaque fois qu’il y a un mouvement, on parle de manipulation. Les élèves ne sont manipulés que par les conditions sociales et pédagogiques. Si les élèves ne sont pas écoutés, cela risque de dégénérer ».
Raphaël Rezvanpour
Source : http://actualutte.info/?p=619
# Le 20 janvier 2011 à 10:39, par denise En réponse à : Tunisie : chronique d’une révolte annoncée
L’Année du Maghreb, V, 2009
http://anneemaghreb.revues.org
Voir la publication en texte intégral de l’article de Larbi Chouikha
http://anneemaghreb.revues.org/166
et Éric Gobe
http://anneemaghreb.revues.org/87
dans L’Année du Maghreb, V, 2009
http://anneemaghreb.revues.org
*« La Tunisie entre la "révolte du bassin minier de Gafsa"
et l’échéance électorale de 2009 »
<http://anneemaghreb.revues.org/623> *
« [...] nous revendiquons pour vos enfants et vos frères leur droit au
travail et à la dignité.
Que chute la liste de la honte
Pas de chantiers saisonniers humiliants
Non à de fausses solutions mensongères et illusoires
Non à l’achat des consciences avec de l’argent sale
Non à une sous-traitance qui accroit la richesse des riches au détriment des
chômeurs
Oui à un emploi stable qui préserve la dignité
Oui à notre juste part de la richesse nationale
Oui à de véritables projets de développement dans la région. »
(extrait d’un communiqué de la population de Redeyef, lors de la révolte du
bassin minier de Gafsa en 2008,
traduction Éric Gobe,
tiré de Chouikha, Gobe, L’Année du Maghreb, V, 2009)
# Le 2 mars 2011 à 23:06 En réponse à : Meeting de solidarité avec la révolution Tunisienne à l’appel des organisations étudiantes.
J’admire réellement la jeunesse tunisienne et celle des autres pays du Moyen-Orient. Cet article est une pensée pour eux et pour les soutenir !
# Le 6 juillet 2011 à 11:18, par ahmad En réponse à : Meeting de solidarité avec la révolution Tunisienne à l’appel des organisations étudiantes.
Nous soutenons la revolte legitime du peuple tunisien
ils ont eu bcp de courage et de force pour cela
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