Durant la plus longue partie de son histoire, l’Humanité était guidée par les mythes et les religions. Les temps modernes, eux, se réclament d’une vision du monde qui se veut rationnelle. Que devient alors la part irrationnelle de l’humain ?
Pour Ellul, la façon de la considérer est déterminante : qui cultive un lien entre sa raison et ses croyances est un homme "entier" ; qui, au contraire, ne le fait pas est un homme "divisé".

En ces temps où il est beaucoup question de laïcité, on s’attachera ici à analyser ce qu’il advient lorsque le fait de croire cesse d’être une attitude collectivement assumée. Et à en tirer les enseignements non seulement sur le plan de l’économie psychique mais aussi celui de l’engagement politique.
Une manière de répondre aux thèses rationalistes d’un Jacques Bouveresse, dont ce séminaire reprend le titre d’un de ses livres (éd. Agone, 2007).